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Casus Belli #5 disponible! 321

Forums > Magazine & Site Internet > Parlons du magazine

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donc il faut clôturer ce post et ouvrir un post CASUS 5 dans avis et critique non ?
junkkoroba

ça, c'est vrai !!!!!!
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J'en conclus donc rapidement que comme ça ne vous intéresse pas, on ne verra plus fleurir les demandes pour connaître les "pourquoi" et les "comment".
Cool.
Pour le reste, je pense que David, Damien et Ralph ont tout dit, on peut donc considérer que les prochains posts sur casus 5 porteront sur les critiques, bonnes ou mauvaises, du contenu du mag.
Grand Strateger

Bien reçu, merci.
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J'en conclus donc rapidement que comme ça ne vous intéresse pas, on ne verra plus fleurir les demandes pour connaître les "pourquoi" et les "comment".
Cool.
Pour le reste, je pense que David, Damien et Ralph ont tout dit, on peut donc considérer que les prochains posts sur casus 5 porteront sur les critiques, bonnes ou mauvaises, du contenu du mag.
Grand Strateger

Bien reçu, merci.
Tiempo

raaaa ben moi toujours pas,
allez encore un peu de patience, ça sent "presque" bon  Smiley
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Comme il a été demandé de ne plus poster pour dire si l'on avait reçu son Casus, je suppose que le "Bien reçu" de Tiempo voulait juste signifier qu'il avait bien compris le post de GS.  Smiley
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Tout à fait  Smiley
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Plop Smiley
Juste une petite question car je suis pas sur d'avoir tout bien compris ^^ (ouep je sais, je fais mon boulet) :p
Casus 5 a été envoyé pour les abonnés? pas encore ou c'est en cours ?
il m'avais semblé comprendre que ça avait été fait par votre prestataire en fin de semaine dernière et malheureusement je n'ai toujours rien dans ma boite au lettre Smiley
(En sachant que je ne suis pas en mode ouinouin, c'est vraiment qu'une question, je ne suis pas à une semaine ou deux) Smiley
avatar
Plop Smiley
Juste une petite question car je suis pas sur d'avoir tout bien compris ^^ (ouep je sais, je fais mon boulet) :p
Casus 5 a été envoyé pour les abonnés? pas encore ou c'est en cours ?
il m'avais semblé comprendre que ça avait été fait par votre prestataire en fin de semaine dernière et malheureusement je n'ai toujours rien dans ma boite au lettre Smiley
(En sachant que je ne suis pas en mode ouinouin, c'est vraiment qu'une question, je ne suis pas à une semaine ou deux) Smiley
orc

Te bile pas Orc, j'ai failli poser la même question pour savoir quand est-ce qu'il fallait prévenir BBe que l'on avait rien reçu...
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tu as toutes les réponses à tes questions dans ce post .....
mais pour résumer , oui le prestataire qui gère l'acheminement (le routeur ) des Casus est en train de livrer le mook , ils ont pris du retard car ils avaient oubliés de le faire.
ça devrait donc arriver dans un avenir plus ou moins proche .
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Oki, merci beaucoup Smiley
(j'étais pas sur d'avoir bien compris et dans ma tête tous les envois devaient être fait en même temps et non pas au fil de l'eau) ^^
Encore merci ^^
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Bon, après avoir lu les échanges, je vais revenir sur plusieurs réponses, avec lesquelles je me sens en phase, en essayant de me montrer adulte et constructif, et aussi de donner mon opinion sur le contenu du CB n°5 (parce que quand même, c'est un peu le but du fil de discussion). Et je vais le faire en deux fois, parce que je dépasse la limite de caractères autorisée.
Mon manque de confiance n'a absolument rien à voir avec la qualité intrinsèque du magazine, qui est largement au rendez-vous, sans aucun doute (...) Mais à chaque numéro il y a un pépin ou un retard. Pas forcément du fait de BBE j'en conviens, mais à la limite ça ne change rien. Donc, non, je n'ai pas confiance. Je n'ai pas confiance en la longévité du titre, quand même bien j'espère me tromper. K.

Encore une fois, je partage tout à fait le point de vue de K.
Je suis lecteur de Casus (je veux dire, de TOUS les Casus) depuis le n°37 de la première version. Je crois que j'ai été abonné à chaque génération, et de fait, j'ai "subventionné" chaque renaissance du magazine lorsque mon abonnement s'arrêtait avant la fin. Ca ne me pose absolument aucun problème. Je suis conscient que CB n'a pas le tirage de, au hasard, Science et Vie, et que rien ne garantit que les auteurs et illustrateurs continueront de travailler quelques numéros de plus sans être payés, juste pour que Môssieur Zazen puisse avoir tous les n° compris dans son abonnement (ce que par ailleurs, ils doivent certainement faire quand même, travailler encore quelques numéros sans être payés).
Cependant, j'essaie aussi d'être un consommateur pragmatique et d'économiser mes pièces d'or durement gagnées. Si j'ai le sentiment de prendre un risque, je ne m'engage pas. Et prendre un risque, de ne pas voir son abonnement aller jusqu'au bout, c'est justement le message envoyé par ces retards chroniques.
Pour moi, je ne me reabonnerait plus à casus. On verra au cas par cas.
En magazine qui a sur sa couverture marquée janvier-février 2013 qui 100pages (/250) de nouveauté&actualité, ca rends quand meme pres de 40% du contenu caduc ou presque.
C'est vraiment dommage.
Fragle

ça n'a aucun sens ce que tu dis !
Casus n'a aucun intérêt à vous apporter de la news 100% fraîche, que vous pouvez trouver sur Internet en un clic. Un magazine ne peut tout simplement pas lutter, et ce constat est vrai dans la presse en générale. Damien C.

Je partage l'avis de Damien. A titre personnel, je me fiche un peu que les news soient fraîches, et j'apprécie bien davantage l'analyse de fond effectuée par les rédacteurs de Casus. Cependant, qu'est ce qui compte le plus ? L'avis de l'équipe qui fabrique Casus sur le mag qu'elle produit, ou l'avis des lecteurs ? A la rigueur, si Fragle s'avère représentatif d'une majorité de lecteurs, son avis est plein d'intérêt et nécessitera peut être d'adapter le magazine.
Reste que vous faites ce que vous voulez bien sûr, on ne force personne (...) Vous voulez quoi, un magazine pourri qui sort régulièrement ? Pas nous ! Et encore, là, il est sorti, on l'a sorti ! C'est une entreprise de routage qui lèse les abonnés d'une bonne semaine pour le moment (mais ils ont le PDF, c'est pas la mort non plus) !!!!
Damien C.
Beaucoup de remarques très compréhensibles, mais à mon avis pas forcément très justifiées. A la limite, lues comme ça, on pourrait croire que vous faites le mag pour vous, pour vous faire plaisir, et non pour vos lecteurs. C'est triste à constater, mais si une majorité de lecteurs préfère un truc pourri qui sort régulièrement, ne serait-ce pas alors ce qu'il faudrait lui donner pour assurer la pérennité du titre ? (Sujet de philo : peut-on avoir raison contre la majorité ?)
Pour donner mon avis perso : moi je préfère un magazine de qualité qui sort irrégulièrement (simplement, il ne faut pas me demander en plus de m'abonner !)
En ce qui concerne le PDF, il serait intéressant de savoir quelle proportion d'abonnés le lit. En ce qui me concerne, c'est presque contre-productif. Sérieusement. Je m'explique : lorsque le PDF arrive, je m'empresse de le parcourir. Seulement, je suis de la vieille école, celle qui a connu l'Oeil Noir et la boîte rouge dans leur premières éditions, qui porte des lunettes, qui n'arrive pas trop à lire de longs textes sur un écran, et qui de toute façon, ne retient rien de ce qui est lu de cette manière. Du coup, je ne lis que les quelques news et critiques qui m'intéressent le plus, et parcours distraitement le reste. Lorsque le magazine papier arrive, hélas parfois longtemps après, je n'ai plus envie de le lire. J'ai lu sur le PDF le tiers qui m'intéressait le plus, je n'ai plus trop d'intérêt à lire les deux autres tiers, moins intéressants à mes yeux.
Je ne vais pas revenir sur les échanges un peu tendus ayant pour thème "c'est jamais votre faute mais on s'en fiche", "c'est la faute de XXX mais y'a le PDF"... Concrètement, oui, les lecteurs doivent comprendre que Casus Belli, vu son tirage, n'est certainement pas la priorité des éditeurs / imprimeurs / routeurs, et que d'autre part, non, le magazine ne dispose pas d'une armée de pigistes-esclaves capables de pondre 400 mots à la minute, ni de secrétaires-cerbères dont la seule tâche est de relancer les sous-traitants et de vérifier qu'ils font correctement leur boulot. Mais, la rédaction de Casus doit aussi comprendre que les lecteurs se fichent pas mal de ces histoires de sous-traitants dont ils ignorent l'existence, et que si le travail se délègue, il n'en va pas de même pour la responsabilité. Quand les lecteurs se plaignent des retards, je ne crois pas que ce soit improductif, vu que ce sont justement eux qui permettent au numéro suivant de sortir, financièrement parlant (et ça montre qu'ils attendent leur exemplaire avec impatience, donc qu'ils sont attachés au titre et qu'ils en apprécient le contenu).
Ca agace, parce que c'est toujours les mêmes critiques... Peut être. Mais il ne faut pas perdre de vue que les lecteurs sont aussi les acheteurs, et ce serait une erreur de négliger les signaux qu'ils envoient (même si, oui, ça agace). La réponse de David, en gras et soulignée, a été à n'en pas douté faite "à chaud". Trop chaud, pour le coup, alors 1 partout, la balle au centre.
Casus n'est pas un guide d'achat non plus ! Mais un journal. Si tu recherches un guide d'achat, effectivement, je ne vois pas l'intérêt pour toi d'acheter Casus ! Smiley Damien C.

Oui, là c'est clair ! Il est évident que des lecteurs différents ont des attentes différentes (moi par exemple, je me contrefiche des scénarios, que la plupart du temps je ne lis même pas. Idem pour les critiques de bouquins et plus généralement la rubrique "L'étagère du rôliste". Par contre, je me délecte des "nouveautés" et des "actualités"). Comme il n'est pas possible de contenter tout le monde, il faut bien se fixer une ligne éditoriale et essayer de trouver la formule moyenne qui plaira au plus grand nombre sans dégouter personne. De ce point de vue d'ailleurs, comme le mag' ne sera jamais tel que je voudrais qu'il soit pour que 100% de son contenu me plaise, je doit dire que la formule actuelle me semble vraiment bien réussie et équilibrée.
Casus première version, publiée par une grosse boite de presse à l'époque, avait AUSSI des retards pour les abonnés Damien C.

C'est vrai, mais pas de la même durée quand même. Gaffe à pas tendre le bâton, parce que ça pourrait être dur de résister (et oui, je serais alors d'une mauvaise foi absolue, mais c'est encore meilleur Smiley )
PS : j'ai lu les autres posts entre temps et ça me fait marrer qu'on vienne nous taper dessus comme si on était des simples marchands ! On est pas des marchands de tapis ("c'est vous qui gérer vos fournisseurs"), on publie des jeux, des livres, et le contenu passe avant tout. C'est notre vision de la chose. Si ce qui vous intéresse, c'est le tout, tout de suite, n'oubliez pas que vous vivez dans un monde réel et que c'est tout simplement impossible, cf. mes exemples de grandes entreprises qui ne font pas mieux que BBE, avec pourtant des moyens considérables ! Damien C.

Attention ! Sur le fond, Damien, tu as raison -ou plus exactement, je suis totalement d'accord avec toi et te soutien, lorsque tu écris que pour vous, le contenu passe avant tout. Mais, j'ai justement commencé cette longue réponse par ce point précis : il faut savoir si vous faites le magazine pour vous, ou pour vos lecteurs. En ce moment, si vraiment c'est là le seul choix possible pour l'instant, y a t'il une majorité qui préfère le contenu au détriment de la régularité, ou la régularité au détriment du contenu ? Moi je préfère clairement le contenu, si je ne peux avoir les deux, mais je ne suis peut être pas très révélateur du lecteur "type" de Casus.
Par ailleurs, et j'insiste pour que ça ne soit pas interprété dans un sens péjoratif, oui, pour moi, vous êtes de simples marchands. Vous vendez un produit, je vous donne de l'argent pour l'acheter. Le produit à des qualités et des défauts. Certes, c'est un produit qui nécessite beaucoup d'intelligence et de matière grise pour voir le jour, mais un produit quand même.
Il en irait tout autrement si Casus Belli était produit sous un autre format, par exemple sous forme de souscription (c'est bien le terme je crois ? Lorsque les gens payent d'abord et que le produit sort une fois le financement bouclé), mais aujourd'hui la relation qui m'unit à Casus est bien une relation commerciale (bon, allez, il y a quand même une petite part d'affect, c'est bien pour ça que je me suis abonné sans hésiter à cette nouvelle résurrection au format mook).
Par ailleurs, j'ignore comment cela se passe dans votre métier, mais dans le mien, et dans tout ce que je peux voir autour de moi, ça fait très longtemps que l'argument "c'est la faute de mon sous-traitant" est le meilleur moyen de se faire virer par le client, quand bien même ce serait vraiment de la faute d'un sous-traitant. C'est ce que je résumais plus haut par la phrase "on peut déléguer le travail, mais pas la responsabilité". On peut le déplorez, mais c'est comme ça que tout fonctionne maintenant. Si l'appareil photo Sony que j'ai acheté à la Fnac déconne, c'est bien à la Fnac que je vais, dans l'ordre, demander d'intervenir au plus vite / me plaindre / mettre la pression. D'ailleurs, c'est clairement dans ce sens que nos lois sont faites.
Des retours sur le contenu Casus on demande que ça, encore faudrait-il que les râlistes le lisent David.BBE
Ah mais moi, je ne demande que ça, le lire ! Encore faudrait-il que je l'ai r... Non, pas saisir le bâton, pas saisir...
J'en conclus donc rapidement que comme ça ne vous intéresse pas, on ne verra plus fleurir les demandes pour connaître les "pourquoi" et les "comment". Grand Strateger

Effectivement, le Grand Strateger a raison, à la limite on s'en fout pas mal des raisons, faut être cohérent. Cependant, le Grand Strateger sait bien que la curiosité est aussi dans la nature humaine, alors il y a fort à parier que le futur fil de discussion "Casus Belli 6" ressemble pas mal à celui-là, qui ressemble franchement au fil "Casus Belli 4" qui lui-même... etc.
Pour conclure, je crois que l'on doit laisser les "râleurs" s'exprimer, parce qu'ils sont aussi lecteurs et "acheteurs" du magazine. S'ils râlent, ce n'est pas sans raison, et un "retour client", même négatif, me semble toujours bon à prendre. C'est en négligeant ce genre de retour que l'on fini avec un produit magnifique, révolutionnaire, vraiment meilleur et moins cher que les autres... mais dont personne ne veut. L'histoire est pleine d'exemples. Par ailleurs, je crois que la plupart de ceux qui se plaignent restent plutôt courtois et le font avant tout parce qu'ils sont attachés à Casus Belli (c'est bien pour ça que je me fend d'une aussi longue réponse, dont la lecture montre pourtant que je me range plutôt du côté desdits râleurs), et parce que, ainsi que je le fais, ils souhaitent que les petits points négatifs s'améliorent.
(... Suite au prochain post, bloody limite oblige)
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merci pour ces retours plus que constructifs !
 Smiley
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Beaucoup de remarques très compréhensibles, mais à mon avis pas forcément très justifiées. A la limite, lues comme ça, on pourrait croire que vous faites le mag pour vous, pour vous faire plaisir, et non pour vos lecteurs. C'est triste à constater, mais si une majorité de lecteurs préfère un truc pourri qui sort régulièrement, ne serait-ce pas alors ce qu'il faudrait lui donner pour assurer la pérennité du titre ? (Sujet de philo : peut-on avoir raison contre la majorité ?) Zazen

Je ne suis pas un homme en noir, mais mon métier, c'est aussi la création de contenu.
Dans les faits, dans la création de contenu, tu as deux écoles :
1 - ceux qui "donnent au public ce qu'il est sensé vouloir". C'est une création de contenu dont, en général, les créateurs ne sont pas fiers. C'est l'île des vérités, les chtits à las vegas et tous ces programmes de merde qu'on nous sert. Les gens consomment, oui, mais parce qu'on ne leur donne pas grand chose d'autre.
2- ceux qui créent du contenu qu'ils aiment et qu'ils sont fiers de produire. C'est l'exemple, typiquement, de Kaamelott. On aime ou pas, mais Alexandre Astier a pris son temps pour créer quelque chose, avant tout, qu'il aimait. D'où les retards des saisons 5 et 6, d'où le long temps passé sans aucun film alors qu'ils sont annoncés depuis des années. Les gens, quand on leur donne du programme de qualité... regardent... Etrangement.
Pourquoi ? Cela va peut-être paraitre horrible à dire, mais les gens ne savent pas ce qu'ils veulent, ils changent d'avis, et ils aiment qu'on les surprenne.
Casus est dans cette veine : la rédac semble vouloir être fier de son bébé, et je pense que c'est le meilleur moyen de maintenir la motivation de troupes payées pour la forme (et qui ne peuvent en faire un métier à plein temps).
Si l'appareil photo Sony que j'ai acheté à la Fnac déconne, c'est bien à la Fnac que je vais, dans l'ordre, demander d'intervenir au plus vite / me plaindre / mettre la pression. D'ailleurs, c'est clairement dans ce sens que nos lois sont faites.

oui, mais s'il n'arrive pas à temps alors que la fnac a envoyé la bête, il y a un délai, tout de même, avant que le cois soit considéré comme perdu. De même, si Sony ne sort pas son appareil photo comme prévu, c'est la faute de Sony, pas de la fnac... ou d'autres personnes. Smiley
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génial Zazen! plein de choses pensées, mais pas facile à écrire dans l'impulsion. J'ajouterais, pour ma part, que l'aventure Casus est pour moi (dans le contexte actuel) un véritable scénario à part entière: on se lance dans une épopée (faire revivre un mythe) avec les moyens du bord, la motivation  et les compétences disponibles, et on essaye d'aller au bout de la quête... et je me considère comme un élément du jeu (un joueur en l'occurence), qui va faire de son mieux pour que cette aventure se déroule du mieux qu'elle peut.
je suis certe client, mais au delà du rapport client/marchand, mon véritable objetcif est de rendre ce mythe réalité, subir les difficultés qui tombent sur l'équipe en me disant: de toute façon, je l'aurais le Casus, c'est une question de temps, et les dés ne sont pas toujours généreux ('tention! je suis pas un maniaque du JDR à perdre le sens du réel, c'est une métaphore)javascript:swapOptions();
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@Zazen (et à d'autre aussi, sans doute, du moins à ceux qui sont capables de s'exprimer avec autant de lucidité que lui.........), à propos de la relation marchand/client. Je vais me permettre de reprendre ici un argumentaire que j'ai développé sur le fofo Casus NO. Tant qu'à écrire des pavés et à être HS sur ces faaaaabuleux fils "Casus #x est disponible !" tellement agréables à lire, allons-y gaiement. Smiley
Je vais parler en tant qu'auteur, et mettre les pieds dans le plat. Je suis donc censé être un "marchand", qui s'adresse à des "clients". Certains vont peut-être me dire que le véritable "marchand", c'est l'éditeur, mais ce n'est pas mon point de vue, pour tout un tas de raisons, aussi bien personnelles que liées au fonctionnement même du milieu du JdR dans son ensemble. J'ai bien lu tes remarques, donnant finalement raison aux clients face aux marchands. Après tout, on dit bien que "le client a toujours raison".
Or, petit problème (roulement de tambour) : *les auteurs de JdR ne sont pas payés*.
Bon, bien entendu que les auteurs sont payés : il y a des contrats, il y a des chèques signés... et encaissés. Mais il faut prendre en compte deux choses. 1. les tarifs en vigueur dans le JdR sont ridicules, 2. ils ne correspondent absolument pas aux compétences et aux efforts fournis. Tout ceci parce que le JdR est une micro-niche économique.
Ainsi, vous ne m'en voudrez pas si j'use d'une formule certes "choc", mais que je maintiens : aujourd'hui, les auteurs de JdR ne sont pas payés... Si jamais vous trouvez que j'en fait trop, vous pouvez remplacer par "les auteurs de JdR travaillent pour des clopinettes" voire "... sont extrêmement mal rémunérés", mais tout autre formule plus douce serait parfaitement fausse.
Pourtant, on bosse quand même, quasiment gratuitement. Pourquoi ? Essentiellement pour quatre raisons : par passion, parce qu'on a des idées, parce qu'on veut les partager avec d'autres personnes que notre simple cercle de joueurs, parce qu'on en retire une petite gloire, quelque part (les retours positifs sont tout de même bien agréables pour notre égo. On ne publierait pas, sinon...). Mais tout de même, par passion en premier lieu. Oh oui, je vois quelques trôllistes qui sourient, là, au fond. Je me permet de les envoyer manger leur propre caca (vous ne pensiez tout de même pas que j'allais tenir sans balancer une saloperie, si ? Smiley )
Bref, les auteurs de JdR ne sont pas/sont très mal payés (choisissez votre formule, ça revient au même, mais je vous laisse l'illusion de la liberté). Ce simple fait invalide totalement tout réflexion concernant la relation marchand/client. Vous pouvez râler autant que vous le voulez, mais face à un auteur qui fait *correctement* son taf (la précision est importante), vous aurez tort. Du moins, jusqu'au jour où les droits d'auteurs ou les piges permettront d'assurer un véritable revenu équivalent au moins au salaire minimum imposé par la loi.
En attendant ce jour béni par Crom, en tant qu'auteur, je suis près à me battre comme un chien contre n'importe quel gugusse venant me parler d'une relation marchand/client. Si les auteurs n'acceptaient pas de bosser dans les conditions actuelles, vous n'auriez pas de JdR à lire. C'est aussi simple que ça. Attention (je te vois arriver, le trôlliste...) : je ne verse pas dans le misérabilisme. Encore une fois, si les auteurs écrivent, c'est en *toute connaissance de cause*, et parce qu'ils en ont envie, chacun avec ses raisons propres. Qu'on ne vienne pas en plus m'accuser de faire jouer les violons. Je ne tombe pas non plus dans l'élitisme condescendant ("Nous, les Auteeeeurs, tu 'ois..."), mais d'un simple constat : pas d'auteur publié ? Eh bien tu ne joues qu'avec ce que tu peux produire toi-même, jeune.
Certes, à côté des auteurs, il y a les éditeurs. "Chouette ! Enfin quelqu'un qui entre dans le moule de la relation marchand/client !" Mouais. Je ne vous ferai pas perdre votre temps avec un énième cours sur l'économie de la micro-niche du JdR, car de toute façon, on a beau répéter et donner des chiffres, ça ne sert à rien. Je me bornerai simplement à dire que, dans les conditions actuelles, un raisonnement trop basique sur la relation marchand/client, sans recul et sans prise en compte globale de la situation du JdR, c'est déjà aller un peu vite en besogne.
Pire, mais ceci n'engage que moi, même je ne suis pas sûr d'avoir totalement tort : se positionner d'emblée comme un simple client (qui aurait donc "toujours raison"), ce n'est AMTTTHA rien d'autre que du foutage de gueule. Désolé pour ceux qui sont monté baïonnette au fusil avec un discours du genre "Le problème du routeur, c'est VOTRE problème", mais je pense que vous êtes totalement à côté de la plaque. AMTHA. Je pense très sérieusement (et là, je sais que j'ai raison) que toute réflexion sur la production du JdR doit se faire en prenant en compte les faiblesses du marché et la fragilité de tous ses acteurs (TOUS : les éditeurs, les auteurs, mais aussi... les boutiques et les joueurs eux-mêmes !!!). Et que tout cela doit s'accompagner d'une certaine tolérance. (J'ai bien dit "une *certaine* tolérance", mais je suis sûr que avez bien lu, hein...)
Quoi qu'il en soit, qui dit éditeurs dit forcément auteurs, qui acceptent de leur plein gré de travailler dans des conditions qui... bla bla bla. Un beau cercle vicieux. Ce que je veux dire par là, c'est qu'un raisonnement trop basique sur la relation marchand/client finit *forcément* par impliquer les auteurs. Voilà pourquoi les pleurnicheries incessantes en mode "je suis un client" me gonflent au plus haut point. Je ne suis pas payé pour être le larbin des rôlistes qui me servent ce discours à la con, ni pour subir leur couineries. D'ailleurs, je ne suis pas payé du tout Smiley (Pas assez en tout cas, mais ce n'est de la faute de personne, et je l'ai choisi.)
Bravo et merci à ceux qui ont réussi à me lire jusqu'ici ! Smiley
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Bonjour,
Et ben moi je l'ai reçu et il y a un moment même Smiley
Et il est génial Smiley
C'est que voyez-vous j'aime le PDF.
La version papier c'est pour ma collectionite et pour l'instant elle n'est pas très aiguë.
Bref toutes mes félicitations aux auteurs (pas trop payés) et à l'éditeur (qui ne roule pas sur l'or non plus).
J'ai du mal à comprendre les râleurs alors que par rapport à la précédente édition on reçoit le pdf dans des temps raisonnables et on a du matos à lire.
La qualité est toujours au top (dans la précédente version aussi d'ailleurs).
Encore une fois, merci les gars et continuez de nous faire rêver.
Patrice : un lecteur heureux.
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+1
Un rappel pour les grincheux: dans jeu de rôle il y a? Donc faites vous plaisirs les gars!
Moâ le pdf pourrait me suffire Smiley
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Bon, je vais réagir sur la première partie du post de Zazen et la réponse de Ralph.
Pour info, j'ai beaucoup aimé la deuxième partie de ton post Zazen  que je trouve constructive, mais qu'y n'est évidement, et tu le dis, que ton opinion. Je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis ou sous entend que le contenu de Casus plaira ou non à chaque lecteur de manière différente. Pour donner un exemple, je suis fan de Polaris, donc l'aide de jeu sur ce jeu m’intéresse moi (mais pas toi)! Comme le magazine s'adresse à des gens différents, il est donc normal d'y trouver des choses qui nous plairons ou non et on ne peut évidement pas plaire à tous sur chacune des rubriques, il est donc illusoire de vouloir faire plaisir à tous sur tout! L'essentiel étant que  chacun retire quelque chose du magazine. Et c'est vrai pour n'importe quel magazine. Quand j’achète "la Recherche", je sais que certains articles vont m’intéresser et d'autres non, mais je l’achète quand même...
Sinon, revenons à nos moutons et parlons de la relation client/marchand.
J'ai un premier constat à faire: si l'on ne devait prendre en compte que les règles économiques de base, alors il n'y aurait ni revu de JdR ni éditeurs de jeux de rôles en France... Oui, car si l'on raisonne en terme de marché, le JdR est une micro niche et ne peut pas faire vivre décemment  des professionnels (marchands) sur ce secteur. Personne ne peut espérer devenir riche en s'attaquant à ce marché... Or les investisseurs traditionnel n'investisse pas un kopeck dans un secteur qui n'est pas porteur.
Les activités dans le JdR en France sont donc mené par des gens qui ne sont pas là pour faire du fric, mais par des passionnés qui veulent faire vivre leur passion!
On ne peut donc pas dire que le client est roi dans le domaine du JdR comme à Darty!
Petite parenthèse, chez Darty on vous fait croire que vous êtes les rois, vous les clients, mais en fait les vendeurs vous fourguent toujours la marchandise sur laquelle ils ont la plus grosse commission, de toute façon, d'après eux, c'est cette marchandise là qui correspond le mieux à votre besoin...
Le client est effectivement le roi, mais le roi des cons!
Je suis donc personnellement heureux que les personnes qui bossent dans le JdR ne tombent pas dans le merchandising, continuent à être des passionnés et surtout ne me prenne pas pour le Roi...
A propos du choix du contenu du magazine qui devrait, théoriquement, d'après certains, ne contenir que des choses qui plairaient à tous le monde, je dois dire que je suis viscéralement opposé à cette vision des choses.
Si vous me demandez pourquoi, c'est simplement que quand on demande aux gens ce qu'ils veulent, dans l'immense majorité, les gens demande quelque chose de connu, voire d'archi-connu. Or, moi, j'aime la nouveauté et que l'on me fasse découvrir du neuf.
Je vais me fendre d'une anecdote.
Quand j'étais moniteur dans des centres de vacances pour enfants, si l'on demandait aux enfants ce qu'ils aimeraient faire comme activité, l'écrasante majorité des garçons disaient: "On veut jouer au foot!". Si on seulement écouté les demandes de nos "clients" alors, les petits gars auraient fait du foot pendant trois semaines d'affilés. Mais on ne leurs laissait pas le choix et on leurs proposait d'autres choses, escalade, canoé ou autre, et en suite ils ne parlaient plus que de ces choses nouvelles et fantastiques qu'ils avaient découvert...
Si l'on veut vraiment faire plaisir aux gens, ils faut leurs proposer du neuf (et évidement qu'ils y adhérent, à ce moment là, je suis plus que d'accord qu'il faut écouter leurs retours).
Pour revenir à Casus, Casus doit être fait par les rédacteurs, et non pas par les "clients" de Casus...
C'est une évidence...
Donc au Staff de Casus, je dis, continuez à proposer le magazine que vous avez en tête, tenez compte des remarques intéressantes de vos lecteurs, et renvoyez vos clients chez Darty où ils seront enfin les rois qu'ils rêvent d'être...
avatar
Et on lui pèlera le jonc
Comme au baillis du Limousiiiiiiiin
Qu'on a fendu un beau matiiiiiin
Qu'on a penduuuuuuu!… avec ses triiiiiiipeuh!
avatar
Et on lui pèlera le jonc
Comme au baillis du Limousiiiiiiiin
Qu'on a fendu un beau matiiiiiin
Qu'on a penduuuuuuu!… avec ses triiiiiiipeuh!
Yoh

Smiley Smiley Smiley
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Ce qui est bien avec ce genre de discussion c'est que les propos des autres ne sont jamais caricaturés... Smiley
Je trouve que Zazen avait de bons arguments, bien présentés. Les réduire à "le client est roi" me semble un peu cavalier.