Cookies

Utilisation des cookies

Pour le bon fonctionnement du site, nous utilisons des cookies techniques qui permettent de gérer votre connexion.
Nous utilisons des cookies Google Analytics pour le suivi anonyme de la navigation. Vous pouvez désactiver ces derniers à tout moment ici.

Confirmation

Par défaut, nous conservons votre acceptation durant 13 mois.
Gérez vos cookies ici.



Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

K. - Au bord de l'anarchie 25

Forums > Jeux de rôle > Pathfinder > Pathfinder les campagnes > La Malédiction du Trône écarlate

avatar
Aaaah le tome 2 ... Enorme  Smiley
avatar
Très bon résumé, bravo !
Je n'ai pas trouvé le donj' des catacombes très motivant, moi non plus ; mais du coup, je l'ai entièrement changé. Néanmoins, à travers tes résumés, je trouve que tu as su bien le gérer et en faire une exploration intéressante. Je suis sûr que ça pourra aider les MJ qui souhaiteraient le faire jouer plus tard.
avatar
24, Neth, 4708
Les PJ entrent à nouveau dans le repaire de Rolth afin de récupérer le torse et les bras de Gaekhen. Après un tour rapide dans une petite bibliothèque très axée sur la nécromancie, ils s'emparent du torse nécro-animé dans la chambre du Derro. Ils parcourent ensuite toutes les pièces du complexe, cherchant partout où se trouve le dernier bras. Plusieurs fois, Georg suggère d'aller ouvrir la porte barricadée, mais le reste du groupe préfère fouiller partout avant d'en arriver là. Une intervention de Zellara via le jeu du Tourment ne les aidera pas non plus à éviter l'inévitable : il faut aller voir ce qui se cache derrière cette foutue porte.
C'est Georg qui s'y colle, et après quelques minutes passées à exciter la bête à travers la porte, cette dernière vole en éclat sous les coups de la créature prisonnière. C'est un golem constitué de morceaux de cadavres provenant de créatures diverses, dont l'odeur de mort est insoutenable. La créature tient dans une de ses mains un bras couvert de tatouages, qu'elle utilise comme une massue. Le combat est intense mais chacun y mettra sa petite touche : Georg en le tabassant proprement, Medrich en le recouvrant d'un liquide inflammable, Kenda en mettant le feu à ce liquide et enfin Sévérian en donnant le coup de grâce.
Les PJ ressortent des catacombes et remettent l'intégralité de la dépouille aux Shoantis. Leur Shaman les remercie pour leur implication qui permettra peut-être d'éviter une guerre, puis les soigne, avant de plier bagage avec sa troupe. Ils quittent les lieux aussi, après un détour par le temple de Pharasma (Georg avait semble-t-il une blessure sur le point de s'infecter). Ils retournent dans les rues de Korvosa au beau milieu de la nuit et réalisent qu'ils sont fourbus (la veille au matin, ils se levaient pour aller rencontrer Kroft et retrouver Trinia). Chacun ira donc se reposer dans son coin, pour quelques heures...
***
Le matin, chacun apprend, à un moment différent, une bien étrange nouvelle : l'assassin du roi a été arrêté, jugé et condamné à mort. L'exécution aura lieu aujourd'hui même à 14h. Sévérian, qui a pu obtenir l'info en premier parvient également à glaner le nom du coupable : Trinia Sabor... Mais elle n'était pas avec Vencarlo Orisini ? Toutes leurs précautions n'ont donc servi à rien ? Passablement remonté, il va trouver trouver Kenda et Medrich. Ce dernier part s'équiper un peu avant l'exécution, tandis que Sévérian et la jeune gnome décident de monter un plan d'action pour sauver la jeune femme. Kenda se charge de faire une bombe artisanale associée à un gaz "incommodant", tandis que Sévérian cherche du renfort auprès des amis de Trinia. Il "recrute" trois hommes qui vont l'aider à mettre son plan au point.
Georg, pendant ce temps, essaye par tous les moyens de contacter Cressida Kroft, mais elle semble trop occupée par l'exécution à venir. Notre guerrier parvient tout de même à rencontrer le secrétaire de la Maréchal, mais le ton visiblement hautain et un peu cassant de ce dernier provoque l'ire de Georg, ce qui se solde par un coup de poing dans le nez. Georg est maîtrisé et se prend un savon par son sergent, puis se voit confier l'entretien des latrines pour le restant de la journée... Mais en bon soldat indiscipliné, Georg fait le mur et se casse vite fait pour rejoindre le lieu de l'exécution.
Sur place, la foule s'amasse, attirée autant par la curiosité que par l'envie de relâcher enfin toute la pression accumulée depuis des semaines... Kenda retrouve Medrich et Georg, ils assisteront à la scène d'assez loin, mêlés à la plèbe. Sévérian s'éclipse avec ses trois comparses... Des rumeurs se répandent, la Reine serait sur le point d'organiser une distribution de nourriture pour les plus pauvres, et cette perspective crée des remous. (cette rumeur a en fait été lancée par Sévérian et ses amis)
La tension monte, et peu à peu l'estrade destinée au gratin se remplit également. Le point culminant est l'arrivée de la Reine Iléosa, descendant les marches de la pyramide du château de Korvosa. Précédée de sa garde du corps et de son armure rutilante, la jeune monarque a quitté le deuil et arbore une robe somptueuse, lui conférant le port royal nécessaire à sa fonction. Une fois qu'elle a pris place, un dernier cortège arrive constitué principalement d'une chaise à porteur couverte de rideaux rouges, à côté de laquelle marche le bourreau officiel de Korvosa.
Déjà, à ce moment-là, une certaine agitation se manifeste dans la foule : visiblement des pièces d'or été jetées au sol devant un rideau de gardes (là encore, une idée de Sévérian pour mettre du désordre... ça lui coûtera 300 po !), et cela commence à dégénérer en empoignade. Les citoyens se bousculent, d'autres gardes arrivent en renfort, délaissant la surveillance de la palissade à certains endroits. Sur l'estrade, la chaise contenant la condamnée s'arrête, et à cet instant précis un projectile atterrit parmi le parterre de nobles, puis explose en relâchant un gaz qui met à genoux ceux qui le respirent. C'est la bombe faite par Kenda sur demande de Sévérian. La panique semble s'emparer de la foule, et la Reine tente de prendre la parole comme si de rien n'était. Mais c'est ce moment que choisit Sévérian pour passer à l'action et il bondit en direction de l'estrade, en prenant soin de masquer son visage d'un foulard vert. Il est alors intercepté par Sabina Merrin, mais il réalise qu'un autre homme, vêtu de noir, est intervenu également ! Ce dernier s'empare de la condamnée, après avoir écarté le bourreau, puis s'apprête à repartir. Sévérian parvient à contourner la guerrière en profitant de l'agitation qui règne, et il file un coup de pouce à l'homme en noir, en plantant l'un de ses dards dans le dos du bourreau. Le mystérieux inconnu hurle alors quelques mots : "Oui, ma Reine, que justice soit faite, mais cette mascarade n'est pas justice ! Vive Korvosa, à bas la Reine !" avant de s'éclipser avec la jeune prisonnière sous le bras.  Georg, Medrich et Kenda assistent à la scène, de loin, impuissants...
Pour Sévérian, les choses prennent une tournure délicate : alors que la Reine a quitté l'estrade, ainsi que les personnalités les plus importantes comme l'Archibanquier Tuttle, voila notre roublard seul face à Sabina Merrin, et à la Garde qui est sur le point d'intervenir. Sévérian encaisse un coup et prend la fuite. Aurait-il réussi à fuir si deux des amis de Trinia qu'il avait recrutés n'étaient pas intervenus ? Toujours est-il qu'il a réussi a enjamber la palissade le séparant de la rue, juste à temps pour voir l'un des deux hommes s'effondrer, le ventre ouvert en deux par la lame de Sabina.
La foule est en ébullition, on entend ici ou là des cris de rage, de désespoir, mais aussi de joie féroce. Un nom revient sur toutes les lèvres : "Blackjack", le fameux héros légendaire de Korvosa...
Medrich renvoie chez lui quelques agitateurs, afin de calmer la population. Kenda reste à ses côtés, tandis que Georg parvient à atteindre Cressida Kroft et le Capitaine Baratte. Il leur explique très vite ce qu'ils ont fait dans les catacombes et cela semble un soulagement pour le Maréchal. Georg ajoute qu'il pensait que Trinia Sabor était en sécurité chez Orisini, et Kroft réplique que selon elle, c'est toujours le cas... La condamnée a été présentée comme une peintre nommée Trinia Sabor, mais Kroft est persuadée que la vraie Trinia se trouve toujours chez Orisini. Elle propose à Georg de revenir le soir même avec le reste de ses compagnons pour évoquer les évènements passés. Elle conclue la discussion d'un énigmatique "Vous pouvez disposer, Sergent", qui laisse Georg pantois.
Parmi les trois acolytes de Sévérian, recrutés dans le squatt de Trinia, un est mort sous la lame de Sabina, un autre a pris la fuite quand les choses ont dégénéré et le dernier a été arrêté (Georg l'a vu se faire emmener). Nul doute qu'il sera interrogé par les hommes de la Reine...
Fin de l'épisode !
avatar
Et voila, fin du premier volume sur une note assez épique (très dure à retranscrire)... Au final, les joueurs ont bien aimé je pense, mais plusieurs ont trouvé que l'ensemble est très/trop dirigiste, ce qui est aussi mon avis. J'ai essayé d'atténuer cet aspect, mais c'est pas simple et j'ai eu un peu la flemme de remodeler trop l'ensemble.
Mais il est clair que pour la suite de la campagne, je vais devoir coller un peu moins à la trame, au moins au début, pour mieux intégrer les personnages.
avatar
Beau final.
Merci.