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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

"Mauvais joueur" à la table : que faire ? 58

Forums > Créativité

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Hello,

MJ depuis une vingtaine d'années (j'ai commencé petit content ), je suis en train de faire jouer la campagne impériale à 5 joueurs qui sont aussi des amis. J'ai un gros soucis avec un des joueurs avec qui je joue depuis une dizaine d'années. C'est plutôt un bon joueur (il prend des notes, il est investi, dynamique, etc) mais dès que son personnage est affecté ou que son action engendre une conséquence tragique (par exemple, à cthulhu, il a foncé dans un groupe de cultistes... qui l'ont tabassé évidemment), il se met à chouiner et il faut s'y prendre à plusieurs fois pour le raisonner. N'étant pas un méchant MJ, ces situations n'arrivent pas souvent mais comme vous pouvez l'imaginer c'est exaspérant et elles me gâchent mon plaisir. Ce que j'aime comme MJ, c'est les actions des joueurs et leurs conséquences.
Avant de commencer la C I, je lui ai expliqué que je n'aimais du tout son attitude, tout seul, calmement et qu'il pouvait peut être travailler sur lui en consultant des livres ou en allant voir un psy comportementaliste par exemple. Il ne l'a pas du tout mal pris et il m'a semblé qu'il avait compris mais je restais un peu craintif. J'ai signalé durant la séance 0 que Warhammer était un monde violent et que je ne serais pas "gentil". Tout le monde a accepté mes règles.
Pour Noël, on a fait une grosse session (9h mort) pour terminer le final de Mort sur le Reik. J'avais prévenu que la séance allait probablement être hardcore et qu'il y aurait peut être des morts / corrompus. Le joueur en question s'est enervé car il a dépensé un point de Resilience (un point bonus pour donner le résultat de son choix à un de ses jets) pensant que ça allait pulvériser un ennemi mais ça n'a pas été le cas. Bref, c'était pas une situation de vie ou de mort (ils étaient tous en train de fuir et l'ennemi en question était assez lent) et il a fallu que je le résonne. Mais encore une fois : pas pris le temps de lire ou de demander ce que faisait ce point de Resilience et surtout râlage en bonne et due forme.

Du coup, je... eh bien j'en ai marre quoi. Vu qu'essayer d'être compréhensif ne marche pas, je pensais simplement lui dire qu'il y aurait des répercussions pour ce type de conduite (exclu d'un combat où il se comporte comme cela, pénalité d'xp à chaque chouinage) jusqu'à arrêt définitif de la campagne si plusieurs "cartons rouges".

Bref, j'aurai voulu avoir vos conseils ou témoignages si vous avez eu des situations similaires. Merci. content

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  • Gollum
  • et
  • Sammy
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Je lui ferais un ultimatum : "On joue pour s'amuser donc si tu recommences à pourrir l'ambiance avec tes crises, va falloir qu'on arrête".

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En vérité, il n'y a pas 36 possibilités.

Soit il respecte le contrat social que vous avez tous passé autour de la table pour bien vous amuser entre amis, soit il ne le respecte pas.

En l'occurrence, tu sembles avoir déjà fait beaucoup d'efforts vis-à-vis de ce joueur pour lui expliquer en quoi son comportement était nuisible pour ce groupe.

La balle est donc dans son camp maintenant, ce problème est le sien et il gâche le plaisir d'un groupe entier.

De fait, à ta place, je lui poserais un ultimatum en face à face, afin de lui laisser une dernière chance. Et s'il ne respecte pas le contrat social que je te conseille alors de préciser avec lui de façon très concrète (ne pas s'énerver, accepter les conséquences de ses actes...), et bien alors il me semble nécessaire de l'exclure temporairement de la campagne.

Le fait d'être privé de partie pendant quelques séances va peut-être lui permettre de changer son comportement.

Et si, en revenant plus tard, c'est inchangé, et bien... au revoir.

Il faudra alors lui conseiller de changer de groupe. Peut-être le contrat social autour de sa nouvelle table lui conviendra davantage. Qui sait ?

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Vous oubliez qu'ils sont amis et jouent ensemble depuis très longtemps.

Les gens changent seulement s'ils veulent faire l'effort. Après, tu n'indiques pas à quel point vous êtes proches. Si vous pouvez tout vous dire, faut recommencer à y aller cash, sinon, es-tu prêt à accepter qu'il ne change pas ?

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Et le reste du groupe ils en pensent quoi ?

Ce message a reçu 1 réponse de
  • coaac
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Nighthawk-69975

Bien vu, en effet.

La réponse peut changer la donne.

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Tluabir

Mon pauvre, on dirait que tu es tombé sur l'archétype du joueur qui ne supporte pas de perdre. C'est facile à vérifier : il suffit de se demander s'il se comporte de la même manière dans les autres types de jeux (cartes, wargames, échecs, Monopoly...). Et c'est d'autant plus dommageable que ce genre de personnes peut être très sympathique en dehors de ce problème. Comme tu le dis, il s'investit, prend des notes, etc. Il évite juste soigneusement tout ce qui peut renvoyer à l'idée de perdre (bien lire et surtout bien comprendre une règle qui explique qu'un avantage n'assure pas nécessairement la victoire pour autant, par exemple)...

Or, le problème avec ce genre de personnes, c'est que ça les renvoie à une souffrance profonde. Ils comprennent parfaitement les raisonnements, la colère de celui qui est en face, les éventuelles sanctions qu'on leur inflige... Mais ne peuvent pas s'en empêcher quand même. Dès qu'ils perdent, ils râlent à nouveau, chouinent, se mettent en colère...

Je ne vais pas faire de la psychologie à deux balles (même si j'adore ça, en fait clin d'oeil) mais te donner le conseil que j'utilise avec les élèves qui ont ce genre de comportement (je n'ai pas ce problème avec mes joueurs, mais il m'arrive de le rencontrer chez mes élèves, vu que je suis un prof spécialisé qui s'occupe de jeunes à troubles du comportement).

Méthode de François Dolto ™ (j'aurais aimé l'inventer, mais rendons à César ce qui est à César)...

  1. Ne pas s'énerver : ça ne sert à rien.
  2. Ne pas en être affecté : ça ne sert à rien non plus.
  3. Ne pas sanctionner ce comportement, sauf si c'est exagéré (s'ils s'en prennent à autrui ou au matériel, par exemple).
  4. Mais rester intransigeant. Dura lex, sed lex. On a dit que c'était comme ça, c'est comme ça, et on ne prend même pas le temps d'en rediscuter. Point barre. Dolto a ainsi dit à une gamine qui se roulait par terre : "Tu a le droit d'être en colère, tu peux même faire une crise si tu le souhaites, mais ça ne changera rien." La gamine s'est arrêté net.

Bon, avec un asolescent et, a fortiori, un adulte, ça ne marchera pas aussi rapidement. Mais c'est tout de même de ça qu'il s'agit : arrêter de parler à son conscient en voulant lui faire réaliser le problème. Il l'a déjà réalisé. Il ne peut juste pas faire autrement. Parler plutôt à son inconscient en le forçant à changer de stratégie d'évitement. On cherche tous à éviter nos souffrances profondes. Il y a juste des stratégies qui sont plus acceptables socialement que d'autres (une petite pensée pour le joueur flemmard qui ne prend jamais aucune note, par exemple, préférant se foutre de l'intrigue que chercher à la comprendre - lui n'a pas peur de perdre, mais, bon, est-ce qu'il n'est pas justement en train d'éviter la difficulté ?).

Voyant que ça ne marche plus, que ça ne te monopolise plus, que plus aucun d'entre vous ne consacre la moindre minute à ses jérémiades, même pas pour les rabrouer, le psychisme de ton joueur qui ne supporte pas de perdre va être forcé de trouver une autre stratégie... Mieux connaître les règles pour augmenter ses chances de réussir, faire des plans de bataille encore plus élaborés, prendre encore plus de notes pour être sûr de ne rien oublier... Ça sera peut-être chiant aussi, mais, bon, sans doute moins que des jérémiades, parce que là, au moins, il restera dans la partie.

C'est pas certain que ça marche. Ce n'est même pas sûr que mon analyse soit juste. Je ne connais pas ce joueur et ne suis même pas psychologue (même si j'ai beaucoup étudié la psychologie, vu mon job). Et je suis encore moins aussi doué que Françoise Dolto (qui n'a pas toujours tout réussi non plus)...

Mais, bon, c'est peut-être à essayer quand même. Et si ça ne marche pas, il sera toujours temps de songer aux sanctions, voire de le virer. Si j'ai bien compris, c'est un ami et tu joues avec lui depuis une dizaine d'années. Ça vaut donc peut-être le coup de lui laisser cette dernière chance.

En tout cas, pour que ça marche (si jamais ça peut marcher), il faut impérativement que vous ne prétiez plus la moindre attention à son comportement de mauvais perdant. Vous lui rappelez juste que vous en avez déjà discuté mille fois et qu'il était d'accord, puis vous continuez la partie. A lui de la rejoindre... ou de continuer sa crise, mais tout seul. C'est son problème ; qu'il trouve la solution !

Avec un peu de chance, ses râleries diminueront peu à peu et finiront par devenir acceptables. Après tout, on chouine tous de temps à autre ("Putain d'échec critique au moment le plus inapproprié ! Elle est vraiment mal foutue cette règle à la con !"). Même si ça restera forcément le râleur du groupe.

mort de rire

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Tout d'abord merci pour vos retours !

Le reste du groupe arrive à prendre beaucoup plus de recul que moi sur ça et ne prend cette situation plus sur le coup de la blague / résignation du style "ah je l'ai vu venir" mais ça ne les gène pas spécialement. Ils n'ont jamais eu de mot mesquin ou de haussement de ton. Pour eux tant que ça va pour le MJ, ça roule. La seule fois où ils ont eu vraiment la haine c'est quand j'ai maitrisé les Masques et qu'il les a abandonné lors de l'affrontement contre le rejeton de Nyarlathotep et M'Weru (mais là ça peut se comprendre mort de rire). Encore une fois, on joue ensemble depuis longtemps, le groupe est très chill. Y en a un qui s'est fait éborgner au début de MslR, il était dégouté mais il a pas bronché. surpris
Murmure > Nous sommes proches car on se connait depuis très longtemps. Nous nous sommes connus dans un club de jdr où le mj d'office était prêt à tout pour continuer sa partie et donc ne faisait pas "attention" aux mauvais comportements ou faisait "comme si". Je pense que son absence de restreinte vient de là. Je pense que tu as raison et qu'il faut que je prenne mon courage à deux mains pour le forcer à changer... ou partir même si ça peut affecter notre relation.
A mon avis, ma grosse erreur ça a été il y a dix ans, la première fois qu'il a réagit comme ça, de ne pas lui dire tout de suite "tu me gonfles, tu arrêtes". Je pense que ça me génait de le brusquer car il est plus âgé que moi et j'avais peur de le blesser/infantiliser - sans oublier que nonobstant ses crises c'est un bon joueur - mais effectivement l'ultimatum (ou disons "mauvais comportement = conséquence immédiate" bien expliqué en début de séance) est nécessaire.

Je fais une nouvelle séance mi-janvier, je vous dirai comment ça s'est passé. clin d'oeil

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  • Murmure
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Je fais une nouvelle séance mi-janvier, je vous dirai comment ça s'est passé. clin d'oeil

Tluabir

Oui, et comprends bien qu'il y a une réelle souffrance derrière. Dont il n'a pas conscience et que seul un professionnel pourra l'aider à mettre à jour. S'il en a vraiment besoin (ce qui n'est pas certain)...

Mais peu importe. Le fait que tu le saches t'aidera à l'accepter plus facilement. Du coup, tu seras moins irrité par ce symptôme et lui, te sentant moins crispé, le manifestera de façon moins criante.

C'est la magie de l'empathie. Dès lors qu'on ne se juge plus, les relations se fluidifient.

Les seuls cas où il faut virer, c'est quand ça pourrit vraiment les choses pour tout le monde. Et ça n'a pas l'air d'être le cas.

Il a d'ailleurs bien fait d'abandonner l'affrontement contre le rejeton Nyarlathotep et M'Weru. Les autres auraient dû fuir aussi ! Pauvres fous !

mort de rire

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Il est clair que le jeu de rôle est pour certains un exutoire, et dans la majorité des cas un amplificateur des personnalités des joueurs : quand on est dans un « rôle », et spécialement quand on est à l’aise dans un groupe qu’on connaît bien, les défenses sociales et les masques de convenances tombent. Maintenant, le meneur est-il là pour psychanalyser ses joueurs ou les renvoyer vers une consultation d’un professionnel ? Honnêtement — hors véritable gros pépin — je ne pense pas. A priori, ce joueur est assidu et vient surtout pour s’amuser, pas pour qu’on lui fasse la leçon. Qu’il ait des travers qui te dérange, c’est manifeste, encore que t’es joueurs prennent son attitude à la rigolade. Personnellement, c’est ce que je ferai aussi, en tendant subrepticement un miroir à ce joueur à la prochaine partie : un PNJ qui se roule par terre et fait un caca boudin tout comme lui dans un échange avec le personnage du « mauvais » joueur. S’il a un peu d’humour, ça peut l’amener à prendre conscience de la manière dont vous le voyez et le faire changer en douceur plus sûrement qu’avec une mise au point d’introduction de séance paternaliste et moralisatrice. Et s’il n’a pas d’humour, bah il partira en claquant la porte, mais vu qu’au final tu envisages de le virer, c’est idem.

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  • Tluabir
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Thegrom

C'est marrant, je pensais à ça justement comme manière de pas me prendre la tête en disant "eh bien ton personnage se roule par terre en trépignant" mort de rire et passer au prochain joueur. Ca peut être une manière de lui faire comprendre que ça me saoule mais que je préfère passer à la suite plutôt que d'y perdre plus de temps.
En tout cas, merci à vous pour votre temps et vos réponses pleines de bon sens. Je vous souhaite de belles fêtes et je vous recommande la nouvelle mouture de la campagne impériale malgré tout ça qui est assez fun. clin d'oeil

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J'ai aussi un joueur problématique à ma table, aussi un vieux pote. Je sais qu'il se trouve des tables de jeu et des GN où l'on ne veut plus de lui. Il accepte mal de perdre, est souvent bourré et il n'apprend pas les règles (pourtant c'est Pathfinder, il vaudrait mieux les lire).

Comment je gère ce mec-là ? C'est simple: je ne gère pas, je le laisse subir les conséquences de son attitude et je n'en tiens pas compte. Souvent les autres joueurs lèvent les yeux au ciel ou rigolent doucement. Il me demande parfois des explications, j'explique calmement (au moins il respecte mes décisions). S'il parfois il ne comprend pas tout ce qui se passe, c'est son problème.

La qualité de son jeu n'est certes pas optimale, mais malgré tout, c'est un ami et je constate que grosso modo, il s'amuse et ne gâche pas le plaisir des autres. C'est sans doute là le principal.

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Attention car moi j'ai eu le cas d'un joueur qui mettait une mauvaise ambiance autour de la table. Un très vieil ami et très bon joueur.

Et j'ai dû arrêter les parties, je ne prenais plus de plaisir. J'ai perdu aussi un ami car j'ai laissé cette situation s'installer.

Si j'ai un conseil à vous suggérer.(qui n'est guère loin d'être simple) C'est de ne pas laisser ce type de comportement s'installer à table et en parler après ou pendant la partie.

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Peut être lui donner le résultat de l action qui échouerai avant sa prise de décision.

"Attention si tu fais ça il y a un très grand risque que.... tu es sur? Car tu risques de perdre... je t aurai prévenu ne râle pas après"

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Tluabir

J'ai l'impression qu'il était juste frustré d'avoir "gaspillé " son point. Peut-être que s'il s'agit vraiment d'une erreur liée aux règles, tu peux simplement lui rendre son point et basta ? Et si tu savais que c'était inutile, autant le dire avant l'action:

"-je claque mon point de résilience pour l'attaquer.

-quand tu vois la bête, tu réalises que seule la fuite est une option. (Garde ton point, ce ne sera pas suffisant)"

Ça dépend beaucoup des attentes de la table si ce type de conseil est OK ou pas.

Tu ne changeras pas la personne: soit tu composes au mieux avec, soit tu cherches un autre joueur.

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Il y a une méthode de psychologie (limite de la manipulation) assez sale qui peut fonctionner dans ce cas. Parle-lui en lui expliquant que le problème ne vient pas de lui mais de toi.

Plutôt que de lui dire qu'il se comporte comme un con et que tu en as marré de ses caca nerveux, explique lui que c'est toi qui a un problème avec ces phases, genre que ça te fait douter de tes qualités de meneur de jeu, que tu te dis tu leur fait perdre leur temps, que tu envisage d'arréter de masteriser parce que tu vois bien que tu n'est pas à la hauteur... Il n'est pas contraint de changer paprce que tu l'as recadré, mais il va t'aider. Dans l'absolu c'est pareil, sauf qu'il ne va pas se sentir jugé, mais valorisé par le fait que tu lui demandes de l'aide.

S'il persiste, ça voudra vraiment dire qu'il n'a aucune considération pour toi, il sera peut-etre temps pour toi d'envisager de se séparer de lui comme joueur.

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La conclusion est un peu... cavalière.

Même quand on a conscience de la manière dont nos tropes comportementaux affectent les autres, il n'est pas si simple de les changer, surtout si c'est ancré. Conclure que c'est un manque ou une absence de considération pour l'autre, c'est rester dans le mythe du "quand on veut on peut", ce qui est absolument faux.

Si ça touche à quelque chose de profondément ancré, même en ayant conscience du fait qu'il fait du mal, il n'est pas évident qu'il soit capable de taire cet aspect de lui.

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  • NoObiwan
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Bonjour,

Effectivement le "quand on veut, on peut" ç'est un peu simpliste comme remarque, et cela témoigne d'un manque d'empathie. Déjà eu ce problème avec un ami, joueur régulier à ma table. J'ai trouvé une solution qui a été satisfaisante pour tout le groupe.

Ce joueur recherchait en permanence le défi, vous pourrez le qualifier de performeur, j'ai donc mis en place un système de récompense avec un "dé bonus" octroyé en fin de séance en fonction du comportement des joueurs à la table.

- Tous les joueurs ont cette récompense (pas de favoritisme)

- il n'y a pas de malus (je ne suis pas là pour punir les joueurs)

- si tout se passe bien, chaque joueur gagne un D12 à ajouter à n'importe lequel de ces jets lors de la séance suivante.

- tout acte perturbateur de la séance vient diminuer de un rang le dé bonus (du D12, on passe au D10, puis D8 puis etc...). Par exemple, le joueur va sur smartphone sans raison valable, ou casse le role play d'un autre joueur, ou ne respecte pas le temps de parole des autres, ou interrompt la narration du groupe en étant pointilleux sur une règle...

- il y a toujours un dé bonus, au minimum d'un D4.

En espérant que cela, puisse vous aider. Pour nous, ça a marché.

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Julien Dutel

Et donc, tu proposes quoi ? De continuer à subir, et d'animer des parties de JdR en n'y prenant aucun plaisir parce qu'à n'importe quel moment un joueur au comportement problématique risque de péter un plomb.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Julien Dutel
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NoObiwan

Alors je ne propose rien, je mets juste en avant que cette "technique de manipulation" tire une conclusion problématique et met sur ce qui semble être un comportement ancré chez le joueur, pas forcément conscient, et déjà évoqué comme problématique, une intention qui n'est pas réelle. On ne peut pas dire que, parce que quelqu'un n'arrive pas à changer, il se fout de ce que ça fait aux autres. C'est tout.

Après, je pense que personne (absolument personne) ici n'est bien placé, ni pour conseiller, ni pour faire une analyse psy dudit joueur (je dirais même encore moi pour faire une analyse psy).

Très personnellement, en considérant que c'est un ami de longue date, que je n'ai pas de volonté de l'exclure parce que je l'apprécie en soi, et que, donc, seul cette partie du comportement me gonfle, j'essaierais carrément la mise en place d'une mécanique pour toute la table afin d'atténuer ce côté "mauvais joueur".

Par exemple : un point que le joueur possède à chaque partie et qui lui permet la réussite automatique d'une action. Mais avec un contrecoup (le point revient au MJ qui peut alors l'utiliser pour ses monstres et PNJ). Par exemple. Histoire que quand l'enjeu de l'action est important pour le joueur, il ait un levier, mais pas un levier sans conséquences.

Pas dit que ça marcherait avec lui, à vrai dire je n'en sais rien. Par contre, je me garderai bien de juger la personne en question, ainsi que son comportement. Tout le monde a des défauts (tout le monde, absolument tout le monde) et tout le monde n'est pas capable de les corriger. Et ça n'a rien à voir avec la considération qu'ils portent aux autres.

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  • NoObiwan