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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Anathazerïn 178

Forums > Jeux de rôle > JdR Black Book > Chroniques Oubliées

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Mais avec tout ça, j'ai toujours pas ma réponse : Comment la Gynosphinx peut faire pour se mettre un soutien-gorge ? :p (Joke inside)

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sur les étiquette de vêtement : ne pas étrangler le chat avec

Laurent Kegron Bernasconi

Mince si on peut plus utiliser les vêtement pour ça,je vais devoir me rabattre sur les cordes mais c'est tellement classique qu'on perd tout le sel de l'originalité...

Ce message du CCC est malheureusement obsolète.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Spite
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Laurent Kegron Bernasconi

Pour le naufrage que tu as indiqué, je ne vois pas ce qui peut choquer les joueurs à partir du moment où les limites / tabous ont été établis avec les joueurs lors d'une session zéro.

Pour la vraisemblance des méchants dans ce cadre, mon ressenti est que les PJs COF ont une cuillère d'argent dans la bouche dès le niveau 1, ce qui peut être fâcheux : ils ont déjà réussi dans la vie et sont indépendants.

Quand tu as crevé la dalle et que tu as toujours été exploité, ce qui était aussi le cas dans ces premières entreprises capitalistes qu'étaient les compagnies des Indes orientales, perso je comprends très bien la tentation de virer pirate.

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Pour ma part, ça se résoud assez facilement :

  1. avertir
  2. faire une note d'intention
  3. faire en sorte que ça ne soit jamais gratuit ni montré comme cool (et qu'on ne puisse pas se dire que ça l'est)

Maintenant, effectivement, en ce moment les thématiques sur les violences sexuelles sont problématiques, et pas mal de personnes concernées mettent de avant que pour beaucoup, elles en ont un peu ras le bol aussi de voir qu'on continue aussi facilement à utiliser ça comme un ressort scénaristique (en général, pas que dans le JDR). C'est quelque chose qui s'entend, je pense.

Personnellement, quand je ne suis pas sûr de l'accueil d'un de mes textes, je le fais relire par une personne concernée par ledit texte. Ca m'évite bien des soucis.

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Mr Lhomme a bien vu Les Encagés être plutot bien apprécié. Et c'est pas toujours rose loin de là.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Julien Dutel
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Paradoxalement, j'ai beaucoup moins d'appréhension quand j'écris du Cthulhu. Les gens savent pourquoi ils sont là.

Dans le médiéval fantastique ça va des poneys arc-en-ciel au plus gore.

D'où l'évidence de la note d'intention. Mais même, ça attire quand même un plublique un peu moins hard-core.

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Tintaglia

Parce que ce n'est pas vraiment une histoire, ni d'être rose, ni d'édulcorer, mais une histoire de perception et de positionnement (d'auteur, aussi). Quand les choses sont claires, et qu'il est clairement dit que la campagne va aborder des thèmes pas cools, ça ne pose pas de soucis de les aborder en général.

Mais je comprends que Laurent se sente un peu les fesses entre deux chaises à ne pas trop savoir sur quel pied danser. Ca ne veut cependant pas dire qu'il faille se "censurer", juste faire un peu gaffe. content

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Sa me rapelle l'histoire du scènario de Lamentation of the flame princess, celui dans la chocolaterie, cette histoire avais aussi fait couler beaucoup d'encre.

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Dada_est_la

Haaaaaa! Le CCC ! "les chats, c'est vraiment des branleurs !"

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Deux reflexions hyper rapides :

Je n'ai évidemment pas tout lu sur ce sujet car (1ère réflexion) : je VEUX jouer cette campagne moi !!! mort de rire En présence (Paris et 1ère couronne) ou à distance, avec MJ et joueurs non-woke obligatoirement, adultes/matures, sympas, bières et convivialité....

2nde rélfexion : on vit vraiment une époque de grands malades hein ? Hein ? HEIN ?

Voilà, pour moi ce sera tout !

PS : Merci pour tout ce que tu fais et tout ce que tu écris Kregon ! oui

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Je ne suis pas auteur mais il me semble vraiment difficile de définir une matrice de responsabilité qui tienne la route afin de savoir si les choix d'écriture de l'auteur d'une campagne sont judicieux relativement aux sensibilités mouvantes de l'époque à laquelle elle est jouée, sachant que le MJ fait office de réalisateur (parfois de série B) à partir de ce script, qu'il adapte, et que les joueurs, faisant office de comédiens, prennent un malin plaisir à ne pas suivre faisant fi de l'interprétation qu'en a faite leur MJ : arriver à calibrer la réception avec ces paramètres, c'est effectivement très complexe. L'auteur de scénario de jeu de rôle propose, le MJ dispose... en estimant que les joueurs acceptent d'être à sa disposition. On peut imputer la responsabilité d'un choix narratif malheureux à un auteur de roman, à un réalisateur de film. Plus difficile d'avoir le même discours avec un auteur de scénario de jeu de rôle qui est plus une proposition artistique, a la nature narrative plastique, qu'une œuvre à part entière, pleine, auto-suffisante : le scénario n'a pas vocation à être reçu directement sans la médiation réfractive du MJ et de la table qu'il anime. Quand je n'apprécie pas mon déjeuner dans un restaurant, je n'incrimine pas l'auteur de la recette. Mon propos ne vise pas à dédouaner l'auteur qui a sa part de responsabilité dans l'affaire, c'est a minima la mère biologique de l'expérience de jeu. Et des solutions sont envisageables (note d'intention, X Card, contrat...) pour permettre à l'auteur de faire une proposition audacieuse aux MJ et joueurs, pour permettre à l'auteur de prendre ce risque narratif dont la mesure ne peut être qu'approximative dans ce contexte d'intercréativité.

Pour donner un exemple plus concret, pour moi, sur Anathazerin la difficulté a surgi par surprise lors de la partie de " gnome ball ". Avec le recul, c'est sûrement l'un des moments de la campagne qui est le plus violent et le plus sadique. Avec un groupe de joueurs le grotesque de la situation a été compensé par le succès dans l'epreuve : aucun gnome sur le carreau. Avec un autre groupe, l'échec a donné une tournure dramatique au grotesque et la gratuité du meurtre a choqué : on se sent alors coupable en tant que MJ d'avoir était complice de la genèse du malaise. Mais c'est aussi une petite cicatrice émotionnelle sur les souvenirs de cette campagne qui lui donne du relief : des deux expériences de jeu, je ne saurais dire laquelle j'ai le plus appréciée, sûrement la plus dramatique avec le temps. Quant à l'intention de l'auteur elle me semble plus flagrante en cas d'échec que de reussite : le reproche de sadisme gratuit pour ce passage ne tient plus face à la mort gratuite du gnome et les sentiments qu'elle engendre. Sans divulgacher davantage, la scène est un passage obligé (ou presque, car l'auteur au final n'oblige en rien) et il y a un écho de l'échec ou de la réussite juste après ce qui rend difficile, notamment pour les MJ débutants dont je fais partie, l'économie de la scène. Je me suis pourtant permis un conseil a une amie qui souhaitait mener cette campagne avec sa table et n'était pas très sereine quant à la partie de lancer de personnes de petite taille pouvant déboucher sur la réduction radicale de l'une d'entre elles au moins : construire une alternative soit résoudre le passage sans passer par cette épreuve grâce à un travail de réécriture d'une partie du scénario.

A mon avis, au-delà de la note d'intention, de la X-Card ou du contrat émotionnel, l'auteur de scénario de jeu de rôle peut légitimement donner le choix aux MJ avec une alternative lors de scènes potentiellement polémiques : proposer au MJ de prendre un risque ou lui permettre de résoudre différemment la situation sans avoir à gérer ce risque. Sachant que dans le premier cas, une dimension bac à sable permet aussi de donner plus de choix et de liberté aux joueurs... qui peuvent faire le choix d'assumer ce risque en âme et conscience... de leur avatar.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Anonyme35800
  • et
  • Sierce
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Djoudjou

Superbe exemple et réflexion. Merci.

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Djoudjou

Les gars...va falloir éteindre la tv et changer de monde. ...faut arrêter les délires surpris.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Djoudjou
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C'est chaud, les commentaires que je lis en mode passif agressif, relativisme et humour douteux. (j'avais écrit un truc plus salé mais j'ai tout perdu et la flemme de reecrire). Limite ça parle de censure pour des axes de réflexion ou juste de mettre des trigger warning. Pour ma part j'ai eu ma dose. Vive Anatazerin, vive Kegron, merci pour l'invitation sur le forum et profitez bien entre vous. Bisous.

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Sierce

Effectivement en relisant mon post je m'aperçois que c'est pas hyper claire... mais pour une fois qu'on avait une discussion intéressante sur cette campagne en dehors des "Dis papa ? C'est quoi le bon NC du gros monstre du scénario X ou Y pour mon groupe de voleur, forgesort... bla bla bla..."... j'ai saisi l'opportunité.

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@ Anonyme : La discussion est en tout cas intéressante pour moi. Il y a des "erreurs" que je vais essayer de ne pas répéter.

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Mon plus gros regret avec Anathazerin, c'est de ne pas avoir eu l'occasion de la finir avec ma table de jeunes joueurs (10-13 ans).

Sur les quelques scénarios joués, j'ai viré (comme d'autres) la quasi totalité des rencontres aléatoires, corsé la difficulté de l'adversité pour obliger mes joueurs à chercher d'autres alternatives que le combat (discretion, fuite, recherche d'appuis ...) et accentué le fil rouge.
Ces points sont d'ailleurs les principaux axes que j'avais retravaillé.

Je trouve que les stéréotypes sont très intéressants au contraire ... et je m'applique à les utiliser pour faire passer des messages - surtout aux jeunes :
Les gobelins sont de prime abord des "gamins" sans limite juste bons à se faire massacrer (bon ... assomer serait le mot plus juste). Et j'abuse de ce défouloir sadique avec des fous-rires assumés. Mais derrière cette apparence, ce sont des tribus en fuite, affamées, et une maman inquiète pour son enfant. Quand mes jeunes joueurs ont compris ça et décidé de considérer les gobelins, ça a été une victoire.
Les Orks sont des sauvages / barbares juste bons à se battre. Si j'avais eu le temps, mes joueurs auraient découvert une société moins avancée mais très débrouillarde, qui ont aussi besoin de nourrir les leurs, et surtout abusés par d'autres peuples, lesquels peuples (civilisés, intelligents et tout) ne sont motivés que par l'appat du gain, et envoient les orks massacrer/se faire massacrer pour leurs propres intérêts.


L'importance de savoir d'où on vient est également intéressant. On recherche les légendes, l'histoire des terres d'Osglid et de ses peuples pour faire face aux menaces actuelles. Tellement d'actualité.

Tout ceci est présent dans la campagne, je ne l'ai pas inventé mais il est vrai que c'est parfois ténu et que j'avais choisi de le mettre fortement en avant (l'éducation des jeunes, toussa ...). Je n'aurai peut-être pas fait le même choix avec une autre table d'ailleurs ...

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Bien je viens de lire l'ensemble des commentaires. D'avance mes excuses à la modération de remettre une pièce le débat. Mais quand je lis la lassitude exprimée par Laurent ça me navre. Je peux la comprendre car mon métier m'expose aussi à la critique venant de gens ne voyant que 10% au mieux des différents aspects gérés.

Mais quand j'ai un coup de mou je me recentre sur le pour quoi et pour qui je fais ce métier.

Donc très cher Laurent, dont j'apprécie autant la disponibilité et la gentillesse sur ce forum que la qualité de vos ouvrages (ma petite famille n'attend qu'une chose : débuter Anathazerin), ne vous découragez pas : des questionnements vous en avez et votre œuvre est parcourue de thèmes et intentions tout ce qu'il y a de plus louable. Continuez à vous faire confiance, nous serons nombreux à continuer à vous donner la notre.
Tout un chacun a le droit d'exprimer une critique, je considère pour ma part qu'un peu de bienveillance ne fait pas de mal en l'exprimant. Et je n'oublie jamais que pour ceux qui expriment leur dépréciation, il y a en général beaucoup qui n'expriment pas leur plaisir.

sur ce, je retourne bien modestement à l'écriture de ma campagne et je réalise à chaque fois à quel point l'écriture est aussi jouissive qu'un défi et vous remercie pour l'inspiration comme je remercie Julien pour toute l'inspiration en tant que MJ.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Laurent Kegron Bernasconi
  • et
  • Epaulard69
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JeanKevin Woody

Merci gênécontent

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Laurent Kegron Bernasconi

le seul problème que je vois c'est si un ou des PJs femmes peuvent se retrouver au main du "monstre" en question et risqueraient de subir ses assauts...

là même un avertissement à l'avance risque d'être insuffisant.