Prochain supplément régional : Das Wüstenreich – Die Wüste Khôm und Thalusien 29
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Dans un billet de blog sur le site d'Ulisses une des autrices principales du projet, Zoé Adamietz, a présenté ce futur supplément et il y a pas mal d'infos intéressantes sur les Novadis. C'est aussi un résumé d'une conférence qu'elle a donné lors de la DreieichCon 2022.
Je ne résiste donc pas à vous en livrer une petite traduction rapide vu que ça contient des éléments intéressants et nouveaux sur les novadis...
L'Empire du désert - Un cours de culture accéléré sur les Novadis
La nouvelle aide de jeu régionale L'Empire du désert - Le désert de Khôm et la Thalusie pour L'Œil noir t'emmène dans le monde de cultures aventuriennes uniques. Aujourd'hui, nous nous penchons sur la culture centrale de la région : les Novadis. Quelle est l'approche éditoriale de leur développement et de leurs aventures ? Qu'est-ce qui caractérise un novadi ? La rédactrice Zoe présente un B-A-Ba de la culture novadienne !
Lors de la DreieichCon 2022, j'ai donné une conférence dont le contenu, bien que beaucoup plus détaillé, correspond à cet article de blog. Aujourd'hui, 22 novembre, 5 Rastullahellah et donc jour de fête suprême pour les Novadis, j'aimerais célébrer une nouvelle fois la culture novadi par écrit !
La grande épreuveDévelopper le métaplot de l'Empire du désert en analysant les concepts centraux de la culture des Novadis a été un défi immense et gratifiant pour ma merveilleuse équipe d'auteurs et moi-même. Plus encore que pour tous les autres projets de L'Œil noir que j'ai eu l'occasion de superviser jusqu'à présent, je voulais que les choses bougent vraiment ici. Avec l'aventure régionale de La Reine des larmes, les héros n'inaugurent rien de moins qu'une nouvelle ère pour les Novadis - l'ère de la vengeance. Mais c'est une histoire pour un autre jour, ô filles et fils de la curiosité ! 😉
Aujourd'hui, je vais vous donner un aperçu de la partie la plus créative de mon métier de rédactrice : la création de mondes fictifs crédibles. Afin de rendre les Novadis plus facilement intégrables dans les groupes de jeu les plus divers, de leur donner des accroches d'aventure jouables à long terme tout en conservant et en affinant leur profil unique, je me suis mise à la planche à dessin avec mon équipe pour concevoir une aide de jeu régionale et une histoire qui touche à la substance des Novadis et qui interroge leurs pires peurs, leurs plus grands espoirs et leurs motivations pour être des aventuriers.
Je te présente maintenant un petit aperçu du résultat. Tu n'as besoin d'aucune connaissance préalable sur les Novadis, bien au contraire !
Le B-A-Ba de la culture novadi : faisons de la politique !
Le royaume du désert est politiquement un califat composé de sultanats et d'émirats, que l'on peut imaginer comme des États fédéraux. Les sultanats sont dirigés par un sultan, les émirats par des émirs - la différence étant que les sultans sont des guerriers élus par leurs tribus, tandis que les émirs s'occupent plutôt de commerce et d'agriculture et sont directement nommés par le calife. Les figures politiques les plus importantes sont les quatre piliers du califat, que le calife nomme en tant que pouvoir exécutif : le Haut Mawdli (juriste suprême), le Khédive (administration, arts et sciences), l'Almosar (trésorier, s'occupe des pauvres et des invalides) et le Mautaban (chef suprême de l'armée et juge). Contrairement à ce qui se passe dans l'Empire du Milieu, seule la fonction de calife est héréditaire - pour toutes les autres, il est même interdit de désigner un membre de la même famille comme successeur.
L'origine des Novadis : mythe de la création & première révélationContrairement à la plupart des peuples aventuriens, les Novadis ne vénèrent qu'un seul dieu : Rastullah. On est novadi lorsqu'on croit en Rastullah et qu'on suit ses lois, l'ascendance ne joue aucun rôle. Selon la légende, Rastullah a créé le monde en 7 jours et a ensuite confié à ses douze serviteurs les plus puissants le soin de veiller sur le monde. Lorsqu'il se réveilla le neuvième jour, il constata que les Douze s'étaient détournés de lui et poursuivaient leurs propres objectifs. Mais un peuple, au fin fond du désert de Khôm, n'avait jamais entendu ne serait-ce que le nom de Rastullah et vivait pourtant vertueusement, selon les valeurs qu'il chérissait. C'est ainsi qu'il vint à eux dans la Première Révélation et les choisit comme son peuple. Il s'agissait des Beni Novad et, d'après leur nom de tribu, tous les croyants de Rastullah s'appellent aujourd'hui "Novadis". Rastullah a décidé qu'il voulait continuer à tester la vertu de son peuple et ne donne donc pas de force divine à ses fidèles - les Novadis n'ont pas de prêtres. Au lieu de cela, il incombe à chacun et chacune d'interpréter ses 99 lois et de sonder la volonté de Rastullah par le discours sous toutes les perspectives possibles.
Que veulent les Novadis ? - Valeurs & aspects
La valeur centrale des Novadis peut être résumée par le mot "Aram". Aram signifie à la fois "tente" et "famille" - le symbole de la tente, dans laquelle les croyants et les invités se réunissent pour discuter, se rencontre partout dans le royaume du désert, dans la vie quotidienne, l'art et la spiritualité. Les novadis se définissent par leur communauté, tout ce qui est important pour eux est conçu pour préserver l'aram. Rastullah, en tant que dieu et modèle suprême, incarne les aspects de la survie et du discours. Au milieu du désert hostile, il est indispensable de prendre de bonnes décisions. Celui qui se trompe a vite des morts sur la conscience. Tout dans la société est donc conçu pour préserver la paix et renforcer la cohésion, sans jamais laisser les autres diriger sans réagir.
L'honneur est également important, tout comme l'humilité. L'honneur signifie avoir mérité sa place au sein de l'Aram sans conditions ; l'humilité, quant à elle, signifie comprendre que toute dispute n'est pas une atteinte à ce droit. Ainsi, lorsqu'un novadi voit son honneur ou celui d'un allié bafoué, il craint pour sa valeur ou celle de la communauté et voudra prouver le contraire - d'où sans doute le préjugé des étrangers selon lequel les novadis sont passionnés, voire bornés.
Comment devient-on Novadi ? - Rites d'initiationLes guerriers ont une place particulière chez les Novadis. Tant la nature implacable que l'histoire mouvementée par les guerres et la mise en garde de Rastullah contre l'incompréhension de ceux qui ne partagent pas sa foi ont fait que le droit de parole et de vote parmi les Novadis en politique est traditionnellement réservé aux Novadis qui ont suivi une formation guerrière. Il existe ici des différences entre hommes et femmes qui méritent un regard direct. Les femmes sont en effet traditionnellement sous-représentées dans ce domaine, car elles doivent surmonter un autre obstacle avant qu'une telle formation ne soit envisagée pour elles : le Laila ash'Shaya. Lors de cette "nuit du joyau", le courage des jeunes filles est mis à l'épreuve. Si elles font preuve de courage, elles ont également la possibilité de faire leurs preuves en tant que jeunes lors de l'amadah. Il s'agit d'un examen de combat qui, s'il est réussi, permet aux Novadi de participer à la vie politique. On est désormais considéré comme un amadahim et on reçoit un poignard recourbé - le waqqif - comme symbole de statut.
En tant que rédactrice, j'ai dû prendre une grande décision. Cela aurait été une décision simple, mais insatisfaisante, d'accepter simplement cette différence de sexe. Elle allait beaucoup plus loin dans les sources originales, parfois même si loin que j'avais l'impression qu'il n'y avait pas de femmes du tout parmi les Novadis, aussi impuissantes qu'elles sont, aussi rarement mentionnées qu'elles le sont. Selon l'histoire que l'on veut raconter, de telles inégalités peuvent être passionnantes, voire divertissantes. Mais ici, il s'agissait de rédiger une aide de jeu avec laquelle tu peux raconter tes histoires, et ce le plus librement possible, avec des héros et justement des héroïnes très différents. C'est avec cet objectif en tête que nous avons réaffirmé à plusieurs reprises que l'Amadah est un événement central dans la culture novadienne.
Il existe toujours des inégalités dans la répartition du pouvoir au sein du califat, car les femmes ont jusqu'à présent beaucoup moins souvent pu prononcer l'amadah. Mais à l'aube de l'ère de la vengeance, les Novadis doivent faire face à de nombreuses pertes. Il faut plus de guerriers pour les protéger : les artisanes, les enseignantes, les mères prennent les armes, car elles veulent défendre leur aram ! Elles veulent avoir de l'influence, faire valoir leurs talents, participer aux décisions ! Au milieu d'une lutte pour la survie sans précédent, on renégocie des choses ancestrales, car rien d'autre ne plaît plus à Rastullah que de peser les arguments pour assurer la survie de la communauté. C'est pourquoi une nouvelle forme d'amadah s'est développée : une épreuve de discussion où la maturité est prouvée par le tranchant de la raison.
Même les étrangers et les personnes d'une autre confession qui proposent leur aide ne peuvent plus longtemps être rejetés par les novadis par sens de l'honneur. La recherche de ressources, de capacités et d'un courage sans limites conduit de plus en plus souvent les fiers Novadis à devoir accepter de l'aide. Il peut ainsi arriver qu'un étranger se voie proposer le Zulquh, le pacte de sang. Celui ou celle qui conclut un pacte de sang avec un novadi est désormais considéré comme faisant partie de son clan, comme un frère ou une sœur pour lequel on irait jusqu'à la mort. Ce lien sacré ne connaît ni limite de sexe, ni d'espèce, ni de croyance - seulement le désir de laisser l'autre devenir une partie de son aram.Peurs & espoirs - Aventures pour Novadis
Aucun Novadi ne pense savoir avec certitude ce qu'il y a après la mort. L'idée de la grande tente de Rastullah, dans laquelle on se rend à la fin de sa vie, est répandue. Cependant, il n'y a pas de promesses concrètes de Rastullah sur ce que l'on pourrait gagner en vivant selon ses 99 lois après la mort - au contraire, les Novadis soulignent la valeur d'une bonne et longue vie.
Le prosélytisme auprès de ceux qui ne partagent pas leur foi est pratiqué comme un sport où il s'agit d'aiguiser ses propres arguments. Il n'y a cependant pas de récompense particulière pour la conversion d'une personne, que ce soit dans la vie ou après, si ce n'est la satisfaction d'avoir eu raison et d'avoir assuré la survie d'une autre personne grâce à la sagesse de Rastullah. En conséquence, il est particulièrement important pour les novadis de montrer l'exemple et de prouver la valeur ajoutée de leur interprétation des 99 lois.
Les bas-enfers en tant que concept n'existent pas pour les novadis, du moins pas en tant qu'endroit où un novadi pourrait se retrouver un jour. Leur peur ultime est plutôt liée à l'exclusion de l'Aram. Mais même en exil, le lien entre les Novadis et Rastullah n'est jamais rompu et la repentance sous forme de réparation auprès de la communauté est un élément important de leur foi, car ils sont bien conscients que personne ne peut toujours respecter les 99 lois sans conflit.
Les Novadis croient qu'après la mort, le corps doit être porté au ciel par les oiseaux, les messagers de Rastullah, afin que l'âme lui parvienne également. Mourir seul dans le désert, sans que la famille ne puisse jamais récupérer le corps dans sa tombe de sable, est ainsi le symbole de l'enfer novadi. La nécromancie, la chimérologie, la magie d'influence et tout ce qui limite le corps et l'esprit et les rend inutiles à la survie et au discours sont ainsi l'ennemi des Novadis - et l'une des origines de leur rejet généralisé de la magie.Tu le sais déjà, je pourrais te parler des Novadis pendant des heures ! Mais heureusement, je n'ai pas besoin de le faire, car L'Empire du désert - Le désert de Khôm et la Thalusie, La Reine des larmes, Le Bréviaire des héros de l'Empire du désert et bien d'autres choses encore te donneront une image complète de notre vision.
Tu as envie de découvrir le royaume du désert ? Alors pré-commande l'aide de jeu régionale dans le Collectors Club à partir de décembre !
Je sais pas vous mais il fait bien envie ce supplément... Miam
Ulisses a publié sur FB le laïus concernant le calife Malkillah II qui figurera dans le prochain supplément : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=605067748086913&substory_index=0&id=100057510806328&sfnsn=scwspmo
Traduction maison
Calife Malkillah III
"Ils sont peut-être des infidèles, mais ils incarnent les idéaux de Rastullah et ont rendu un grand service aux vertueux et au califat. La 63e loi n'exige-t-elle pas d'éclairer les infidèles sur la gloire de Rastullah ? Organisons donc une fête pour eux".
Le calife Malkillah III est né dans la famille des Maugirides en tant que prince héritier du sultan d'Unau sous le nom de Mustafa ben Khalid ben Rusaimi. Il perdit son héritage encore jeune à cause de l'inexpérience et de la superstition, dut s'enfuir à Keft et reconquérir le trône avec de l'aide.
Pendant la guerre de Khôm, il se rendit à Keft et commença à unifier les tribus et à rassembler les guerriers dispersés. Les Mawdliyat le confirmèrent comme nouveau calife et il parvint à battre les Al'Anfans et à les chasser du Khôm. Lors de son accession au trône, il prit le nom de Malkillah III.
C'est un souverain compétent, il mise sur la paix avec les empires voisins et la diplomatie, ce qui lui vaut aussi des critiques au sein du califat. Dans la crise actuelle, il fait preuve de volonté de changement, mais là encore, il est critiqué et pour certains, il ne va pas assez loin.
Ses activités préférées sont la fauconnerie, la poésie et l'interprétation des astres.
La voix du peuple :
😊 "Un souverain sage qui nous a menés à la victoire sur Al'Anfa et qui nous conduira vers un avenir glorieux !"
😒 "Un procrastinateur qui parle toujours en fonction de celui qui se trouve en face de lui".
Malkillah préservera-t-il sa dynastie et mènera-t-il avec succès les Novadis à travers l'ère de la vengeance ? Ou échouera-t-il, perdra-t-il tout et mettra-t-il en péril toute l'Aventurie ?
Petite touche perso, le monsieur possède un tapis volant et il serait inspiré de Mustfa Kemal Atatürk (le fondateur de l'actuelle Turquie)
Le pack a été mis en préco sur le site d'Ulisses pour une sortie prévue en mars 2023. 
(et encore merci pour le boulot)
Une interview intéressante des auteurs du supplément chez Nandurion aggrémentée de quelques images inédites : https://rezensionen.nandurion.de/2022/12/08/interview-zur-regionalspielhilfe-das-wuestenreich/
(en allemand, il faut donc traduire)
Dolguruk, sultan autoproclamé de Thalusa
"Craignez la loi, pas moi !"
L'ancien bourreau a détrôné l'ancien émir et règne depuis en despote. Mais les affaires gouvernementales l'ennuient et il laisse ses fonctionnaires gouverner le pays. Il exécute lui-même les condamnations à mort prononcées. Elles sont souvent immédiatement mortelles, mais pas toujours. L'un de ses rares plaisirs est la passion de la collection. Les crânes de ses victimes et d'anciens instruments de torture bordent ses quartiers.
Récemment, après un concours de bourreaux, il a nommé un nouveau bourreau. Il a aussi formé l'unité des Zalasaifim (tul. : épées d'ombre) pour réprimer les mouvements rebelles dans le pays. Quelques grands propriétaires terriens le soutiennent dans l'espoir de pouvoir se détacher complètement du califat. Il observe avec méfiance les voix critiques des novadis à l'égard de ses décrets.
La voix du peuple :
"Cruel ? Ô Sahib, nous devons être reconnaissants au sultan bien-aimé. Il place même le droit au-dessus de lui-même".
"Un Ifriit tyrannique ! Nous sommes affamés et il se nourrit de notre peur et de notre désespoir !"
Qu'est-ce qui motive l'elfe immortel, le pousse à regarder derrière lui avec paranoïa et à déployer des ressources dans des recherches occultes ? Ceux qui se préoccupent peu des lamentations des asservis mais plutôt du tintement de l'or peuvent atteindre la gloire et la richesse en son nom - mais garder sa faveur est comme danser sur le fil du rasoir. As-tu déjà entendu parler du "trou" de Thalusa ?
Visitez Thalusa, le tribunal ensoleillé, dans l'aide de jeu régionale "Le royaume du désert - Le désert de Khôm et la Thalusie" - dès MAINTENANT dans le Collector's Club
Vataz - Le destin de la Thalusie
"Le bleu de la Thalusie est comme la mer, tantôt agitée, tantôt paisible. Il ressemble au ciel qui promet la liberté. Sultan noir comme la nuit, ne sous-estime jamais le lotus. Ta saleté putride perle sur nous ! Chaque jour, nous prenons les armes contre toi. Tu as pris beaucoup de choses au peuple, et pourtant tu nous as unis - dans un rêve commun".
Nommé d'après la porteuse de destin et fille de Satinav, Vataz parcourt les Trogtäler ("vallées de la gouttière") en parlant d'indépendance. La révolte de Vataz exige la fin du règne de la terreur afin d'offrir à tous une vie libérée des contraintes et de l'arbitraire. Avec des rebelles, Vataz vole les riches caravaniers, les propriétaires terriens et les collecteurs d'impôts pour utiliser le butin afin de nourrir les nécessiteux. Le "destin" révèle ses mouvements par le biais de la fleur de lotus bleue qui est attachée à chaque don. Même aux plus proches, Vataz ne se montre jamais sans voile. Personne ne connaît le visage du destin, le sexe et l'origine sont l'objet de légendes. Vataz n'a aucune pitié pour les sbires du sultan et envoie leurs têtes décorées de fleurs à Thalusa.
La voix du peuple :
Le temps de la rébellion, c'est maintenant ! Visite Thalusa et rejoins la résistance ! Dans l'aide de jeu régionale "Le royaume du désert "
Rashulla saba Malkillah - héritière du califat ?
"Pourquoi ne devrais-je pas tenir un khunchomer ou prononcer un discours parce que je suis une femme ? Rastullah m'a donné un corps habile et un esprit intelligent pour combattre ses ennemis et proclamer sa gloire !"
Rashulla est fille de calife et a été élevée pour épouser un dignitaire. Très tôt, les leçons traditionnelles des femmes ne suffirent plus à cette jeune fille énergique et elle s'entraîna au combat. Après sa Laila ash'Shaya, le calife autorisa les gardes du harem à la former à l'art de la guerre.
Même si beaucoup l'ont demandée en mariage et que Rashulla a plus de 20 ans, elle n'est pas mariée. Elle veut faire bouger les choses sans distraction et par ses propres moyens et est une fervente partisane du changement. Elle exige de son père plus d'autonomie pour les femmes et cherche des alliés pour se battre avec elle.
Son mariage est un sujet politique, car son partenaire aurait une chance de devenir le prochain calife et Malkillah - pour de multiples raisons que les héros vont explorer - craint pour sa dynastie. Cela pousse Rashulla à s'opposer et à aspirer à la liberté, certes, mais certains lui reprochent de vouloir voir le califat s'effriter par pure bravade.
La voix du peuple :
Quelles sont ses chances de faire réellement bouger les choses ? Soyez témoin de son combat dans l'aide de jeu régionale "Le royaume du désert".
Le royaume du désert est frappé par "l'âge de la vengeance" qui fait de nombreuses victimes parmi ses habitants. Yazemin, une simple femme, est représentative des pertes subies et des héros qui naissent à l'heure du désespoir.
Yazemin
"Dans sa sagesse, Rastullah a donné à chacun d'entre nous une mission et des capacités que nous devons utiliser dans son sens. Les reconnaître est notre voyage à tous".
Née fille de berger des Beni Erkin, Yazemin a épousé Hassan ben Bahrim, un gardien de chèvres. Avec lui, elle a eu deux fils et une fille. Après la disparition de son fils aîné et de son mari dans le désert, elle s'est rendue en pèlerinage au Keft avec son fils cadet Nazim ben Hassan, en quête d'aide - une histoire comme en vivent de nombreux novadis en ces temps.
Mais c'est elle qui s'aide elle-même, qui inspire les autres et qui se retrouve de manière inattendue au milieu d'événements qui dépassent tout ce qui est quotidien.
Dans la méta-aventure régionale "Reine des larmes", vous la rencontrerez et participerez à l'écriture de son histoire. Elle montrera l'exemple de ce que doit faire une Novadi vraiment dévouée à Rastullah - et vous déciderez si cela vaut la peine de la soutenir ou non. Comment se terminera l'ère de la vengeance ? C'est entre vos mains !
La voix du peuple :
Qu'est-ce qui rend Yazemin spéciale ? Ou ne l'est-elle pas du tout en fin de compte ? Découvre ses motivations dans l'aide de jeu régionale "Le royaume du désert - Le désert de Khôm et la Thalusie".
Plus que jamais, le royaume du désert a besoin de combattants et de chefs courageux pour élaborer des stratégies contre la nouvelle menace au cœur du désert. L'un des compagnons d'armes des héros - ou l'épine dans le pied des stratèges qui en savent plus - est le chef des armées du calife :
Yerwan ben Harkim - chef de l'armée du califat
"Nous restons ensemble. Hanir couvre le flanc droit, Marhim le flanc gauche. Dogan et Zurim, vous êtes la réserve et assurez l'arrière. Non, je ne pense pas que vous soyez lâches, vous êtes notre atout, si nous ne perçons pas au premier coup ...".
Yerwan a vécu la guerre de Khôm à Unau, où il a grandi en tant que fils de commerçant. Son père est mort en tant que défenseur volontaire, sa mère en essayant de le sauver de l'esclavage. C'est ainsi qu'il devint l'esclave d'un officier d'Al'anfa et fut plus tard libéré par des Novadis lorsque ce dernier fut tué.
Désormais orphelin, il fut formé comme pupille du calife et se distingua par son courage et ses actions réfléchies, ce qui lui valut d'être promu commandant du batalyun dans l'émirat d'Amhallassih.
Auprès des troupes d'Al'anfa et de l'Empire du Milieu, il a beaucoup appris sur leurs tactiques et stratégies de combat. Il a pu étudier quelque temps auprès des Lions de Thalusa, ce qui a permis d'approfondir cette connaissance des stratégies étrangères aux novadis.
La voix du peuple :
😊"Un combattant courageux qui a souvent été victorieux. Il a reçu un don de Rhondara".
😒"Il a appris en dehors du califat, nous ne devrions pas nous battre avec de tels moyens".Tes héros rencontrent Yerwan dans le royaume du désert lorsqu'il s'agit de vie ou de mort.
Tu as donc décidé de parcourir le royaume du désert. C'est merveilleux, suis-moi ! Un héros de ton envergure - des yeux clairs comme ceux d'un aigle, une démarche fière comme celle d'un lion - ne mérite pas moins que d'être guidé à travers le lac salé par la meilleure des spécialistes du désert ! Je suis
Shanja saba Fasira - marcheuse de sel du Cichanebi !"Entends-tu le murmure du vent dans le sel ? Le crépitement te dit où il te portera et où il t'engloutira. Le désert te parle avec la voix du vent, tu n'as qu'à écouter".
Shanja s'enveloppe de fins voiles contre le vent, le sable et le sel. Le soleil impitoyable brille sur le sel blanc du lac Cichanebi et a creusé des rides profondes autour de ses yeux. Son habileté exceptionnelle à trouver des chemins sur le sel a assuré son admission dans la confrérie traditionaliste des marcheurs de sel, où elle se heurte à de nombreuses réticences en tant que femme. L'expérience de la marginalisation lui permet cependant d'être ouverte aux étrangers. Elle aime les histoires et les récits des quatre coins du monde et a tissé un réseau d'amitiés. Shanja veille à ce que la caravane dont elle a la charge soit reliée comme les maillons d'une chaîne ; pour elle, c'est le secret d'un voyage sûr. Leurs histoires ont éveillé sa grande curiosité pour le monde, et elle profite des occasions pour établir des relations commerciales et se rendre indispensable.La voix du peuple :
😊"Le voyage le plus sûr que j'ai jamais fait !"
😒"Sa curiosité l'attirera un jour dans un trou de sable et qui sait quel sera l'appétit des Novadis de sortir dans le monde après ça !"Tu peux rencontrer Shanja partout dans le royaume du désert. Son esprit et son charme réchauffent le cœur du héros alors que le vaste désert est déjà derrière lui. Disponible dès maintenant en précommande au Club des collectionneurs et sur le F-shop :
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La disparition de deux fils de calife dans le royaume du désert propulse tes héros au cœur d'une histoire de pertes, de rébellions et d'espoirs - l'un de ces fils est Kasim. C'est aux héros de faire en sorte qu'il prenne la place que Rasullah lui a réservée - ou qu'il périsse en essayant. Mais quelle sera cette place ?
Kasim ben Malkillah - Le fils prodigue
"Certains le qualifient d'arriviste qui aspire au pouvoir pour détruire ce qui a fait ses preuves. D'autres voient en lui l'idéal du retour aux vertus de notre peuple. Ce que je vois en lui ? Quelqu'un qui a trouvé sa voie et qui la suit avec détermination".
Depuis longtemps, Kasim vit dans l'ombre de son frère Marwan. Alors que ce dernier bénéficie des faveurs de son père, il ne parvient jamais à lui plaire. Sa tentative de briller par son expertise dans les vertus novadis a échoué. Pourtant, Kasim ne recule que rarement, contredit son frère et son père. Ce qui provoque l'esclandre final, c'est qu'il soutient sa sœur Djinja dans sa formation magique. Ceci et ses opinions le rendent inacceptable pour de nombreux traditionalistes.
Le calife l'envoie en exil pour se battre en expiation contre les menaces qui se profilent à l'horizon. A ses côtés se trouve le chef de l'armée du calife, qui a soutenu et encouragé le jeune prince dès son enfance. Kasim se considère comme le protecteur du peuple et il cherche sa voie pour servir la communauté. Mais il disparaît, emportant avec lui le cœur de sa sœur et de son père en proie au doute.
La voix du peuple :
😊"Il nous montre ce qu'est un serviteur de Rastullah".
😒"Son propre père l'a banni parce qu'il s'est rebellé. Ses idées veulent détruire ce qui nous constitue".
La magie fait l'objet de nombreuses légendes dans le Royaume du Désert. Mais la guerre coûteuse contre les Achaz et les mages noirs d'Al'anfan a confirmé aux Novadis que la magie est dangereuse et qu'elle a de nombreuses facettes naturelles qu'ils rejettent. Rastullah les a mis en garde et ils prennent cet avertissement au sérieux. Seule la magie élémentaire et la magie pragmatique des objets sont enseignées à l'école de magie du calife. Cependant, le privilège d'être initié aux arts arcaniques n'y était traditionnellement accordé qu'aux hommes.
Lorsque le don de magie de la fille du calife,Djinja saba Malkillah
, ne peut plus être nié, elle développe un plan avec ses demi-frères et sœurs Kasim et Rashulla. Depuis toujours, la Spectabilité de l'Académie de Magie est ouverte à l'idée de former tous ceux qui honorent les vertus de Rastullah et qui sont doués. Djinja et ses frères et sœurs parviennent à la faire entrer dans l'académie sous un déguisement et à commencer une formation tardive.
Mais elle est trahie et Kasim se place devant elle pour la protéger, insistant sur le fait qu'il avait raison de donner cette chance à Jinja. Il est banni pour avoir joué un mauvais jeu et pour son défi - et Jinja s'enfuit de l'isolement de sa tour de magie pour le récupérer.
Accompagnez-la, ainsi que son compagnon improbable Yistarrech, l'animiste ferkina maintes fois maudit, dans leur voyage à travers le royaume du désert. Une princesse qui se bat pour son avenir et un barbare animé par la vengeance - reliés par une coupe sanglante, un murmure bleu et une étoile étincelante.
Découvrez la préquelle de l'aventure régionale métaplot "Reine des larmes" dans le nouveau "Bréviaire des héros du royaume du désert" de Carolina Möbis !
Forcément j'adorerais le voir en VF mais je le traduis surtout parce que ça peut donner des idées à un MJ qui voudrait jouer dans le califat.
Et elle a l'air vraiment sympa cette aventure qu'ils proposent même si on en sait peu sur la menace en question et les tenants et aboutissants (même si a priori elle va bouleverser pas mal de choses)...
- Evensnalgonel
Alors, je ne souhaitais pas lancer une polémique ou autre, c'est juste que c'est une région qui m'a donné envie en lisant le livre de base et l'almanach, c'est tout.
Moi ces trucs ça m'inspire... j'ai tjs adoré les contes des milles et une nuit.
- Dyvim Star
