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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Cthulhu No Kami, c'est parti! 346

Forums > Communauté > Les financements participatifs

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Même dans les spams ou onglet promotions?

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Ragnar
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Coraline

Non toujours rien (spam & cie) troublé

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Colis reçu, super emballage, super contenu !
Maintenant il faut juste que j'écrive ma campagne qui mixent les cinq époques façon Eternal Darkness / Forbidden Siren. mort

Tluabir

Je ne connais aucun des 2 jeux, mais moi aussi, une campagne permettant de jouer plusieurs personnages dans différentes époque, ça me tenterait bien... du genre, de nos jours, le groupe de Heyju tombe sur un vieux parchemin racontant un événement (qui est alors joué), ... faut juste trouver un grand ancien (ou un Kami/Yokai) qui traverse les époques... (et surtout, prendre le temps de lier des scénars entre eux (des rebondissements, des références à une autre époque, ...)

Bref, si tu écris quelque chose, on est nombreaux à être intéressé (peut-être même l'éditeur)... et si en plus, tu lies ça au folklore japonais...

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Nightbird

moi, je suis complétiste... et par conséquent, j'aime bien les numéros, ça me permet de savoir où j'en suis dans une collection...

Après, tu peux aussi mettre un petit autocollant noir si ça te dérange, ou faire relier tes ouvrages en cuir chez Reliures & Grymoire ...

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  • Nightbird
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Murt

Nan, comme il s’agit de suppléments en complément d’autres jeux liés à Cthulhu, je les placerai dans un coffret. content

Dans une gamme que je suis, je suis aussi complétiste/collectionneur donc oui, je ferais en sorte de tout avoir. 😋

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Je vais m'étendre un peu sur les jeux vidéo dont je parlais car c'est de la bonne inspiration pour du cthulhu (japonais ou non !)

Eternal Darkness est un vieux projet pour la Nintendo 64 par Silicon Knights (le créateur du tout premier Legacy of Kain) de faire un jeu Lovecraftien. Il est finalement sorti sur le line up originel de la GameCube.

On suit Alex, une jeune fille qui a hérité du manoir de son oncle, assassiné dans des circonstances mystérieuses. Guidée par le fantome de son oncle, elle trouve un tome du Mythe qui retrace la vie des "élus", des gens qui comme elles se sont heurtés au mythe.

Chaque chapitre du jeu vous fait voyager aux origines du livre. A l'origine, un centurion romain trouve des ruines avec trois artefacts chacun lié à un grand ancien. Le joueur doit sélectionner un artefact, corrompant et liant automatiquement le centurion à ce grand ancien. Devenue une liche, il devient le principal antagoniste de l'histoire.

Les chapitres s'enchaînent de manière chronologique autour de quatre lieux : la tombe à Angkor d'un grand ancien "mort", vaincu par le grand ancien antagoniste, une sorte de puits des âmes en mésopotamie, une église en France et le manoir de l'oncle de jeune fille. Les "élus" vont tous rencontrer un destin funeste à tour de rôle dans ces lieux confrontés à la liche et aux serviteurs du grand ancien. Il y en a une douzaine si je me rappelle : une princesse thailandaise, un messager au service de charlemagne, un médecin de l'amérique coloniale, un explorateur, etc.

L'idée scénaristique intelligente est que l'histoire est une chaîne. Même si les premiers élus meurent de façon horrible à la fin de leur chapitre, à chaque fois, ils débloquent un petit plus la situation pour permettre à Alex, la jeune fille, de triompher enfin de la liche à la fin.

L'aspect le plus original du jeu est qu'il y a trois grands anciens sélectionnables au début du jeu qui impactent le style de jeu et surtout il y a une gestion de la folie qui créé des évènements géniaux pendant la partie : suppression des sauvegardes, manette qui ne répond plus, tête du perso qui explose.

La BO très sympa

***

Forbidden Siren est probablement le jeu le plus proche d'une adaptation de Lovecraft en jeu vidéo par des japonais. Imaginée par les anciens créateurs de la série des Silent Hill, c'est une duologie horrifique extrêmement dure à cause de menus inchiables et d'ennemis quasi immortels. Les personnages ont des visages photo réalistes qui rendent le tout très malaisant. Les designs des ennemis sont assez terrifiants aussi !

Le premier jeu se passe dans un village quasi-abandonné où une ribambelle de personnages (des pj ? content ) se réunissent : un lycéen fasciné par les histoires occultes, un professeur de folklore et son assistante, un repris de justice, une présentatrice TV, une petite fille et sa nounou. Le jeu est découpé en multiples chapitres qu'on débloque de manière asynchrone sur trois jours. L'histoire est donc très difficile à comprendre au début.

L'idée du jeu est qu'un extraterrestre (grand ancien ?), Datatsushi, ayant la forme d'un gigantesque poisson s'est échoué dans un village japonais dans un temps reculé pendant une grande famine. Une petite fille a dévoré un morceau de sa chair et a été condamné pour son tabou à l'immortalité. La désormais prêtresse tente d'apaiser son dieu par le sacrifice récurrent d'une fille du village, appartenant à une lignée spécifique. Le "dieu" est vénéré par les descendants des premiers villageois.

Peu avant que le sacrifice est lieu de nos jours, un grand tremblement de terre frappe la région et le dieu émet un chant (la fameuse sirène du titre) et toutes les sources d'eau deviennent rouge sang. Les villageois sont attirés dans le lac nouvellement créé et ressortent sous la forme de shibito : des zombies conscients inféodés au dieu (c'est très Glaaki content ). Pire, la prêtresse n'a pas fait son job pour cause d'amnésie et le lycéen sauve le futur sacrifice. Le dieu n'est pas très content comme vous pouvez l'imaginer.

La grande originalité du jeu est que les multiples personnages incarnés sont infectés par la pluie rouge et peuvent "voir" à travers les yeux des shibito et donc les éviter. La majorité des personnages connaîtra une fin très très noire à l'exception de la petite fille, seule survivante à la fin. Le scénario est exceptionnel, le gameplay beaucoup moins. content

Le deuxième volet est encore mieux avec cette fois une histoire sur une île moribonde et l'affrontement entre deux grands anciens.
La B.O elle aussi très sympa