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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Le coût d'un livre de JdR 139

Forums > Communauté > Les financements participatifs

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Streetsamurai

Non par contre dans une epoque ou le sur mesure prédomine, qu'est ce qui empeche a un editeur de faire plusieurs versions différentes? Une low cost pour celui qui veut le contenu, et une autre "collector" pour celui qui veut des beaux trucs.

Certain le font ( bravo a BBE pour COF avec leur versio souple puis deluxe, version de poche pour H&D) grace aux precommandes par exemple , mais certains passent complètement a coté d'un marché sous prétexte qu il ne veulent faire que de la qualité.

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  • sarroyan
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Y'a du subjectif dans l'art. C'est un pari.

Sans ça, tout travail serait payé à la hauteur de la qualité oui ; enfin peut-être. Mais, Harry Potter n'aurait pas fait de son auteur quelqu'un de riche. J. K. Rowling aurait simplement reçu le prix de son travail. (Exemple pris au hasard.)

Et de tout temps, ou presque, l'art a fonctionné ainsi. Encore une fois, je ne dis pas que c'est bien ou mal. content

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  • Xandrae
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Dref

L'exemple est bien pris sachant, que JK rowling a bien galérée pour se faire connaitre, et s'est vue refusée par plusieurs maisons d'edition avant de reussir

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  • Dref
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Xandrae

D'accord, j'ai menti, ce n'était pas vraiment pris au hasard. N'empêche que elle, elle ne vient plus parler du rendement heure de travail/salaire ; et c'est tant mieux, hein.

Les deux revers de la médaille, tout ça, tout ça.

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* S'approche prudemment de la caverne * " Houla mais semblerai qu'une forte odeur de Troll s'élève de ce lieu". 😁😁😁😁😁😁

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  • Xandrae
  • et
  • Dref
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Gah_Laen

*Atabagra glisse sur une peau de banane et s'y retrouve en plein dedans*

Plus sérieusment le sujet est passionnant. Tu devrais t'y interesser.

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  • Gah_Laen
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Gah_Laen

Han !

J'ai failli contre-argumenter, mais j'me suis essoufflé en route. xD

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Xandrae

Oui pour sur mais apres le taf alors mais a ce moment la il y aura 15 pages de commentaires 😁

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Ce n'est pas vrai que pour les artistes comme tu dis.

BeauBarbu

Ah je n'ai pas dit que c'était uniquement pour les artistes. Mais c'est une constante chez les artistes. content

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Que dire des acteurs qui vont bosser des heures et des heures devant leur miroir, acheter un peu de matos pour s'entraîner, des accessoires pour être bien dans le personnage, etc.

Comme tout acteur, ces frais peuvent passer en frais pro et donc réduire tes impots. Faut pas croire qu'on achète pour l'amour de l'art. plaisantin

Par contre, les répétitions et l'apprentissage sont compris dans la paie. C'est pour ça que quelques heures de boulot sont payées a minima 90 (tarif syndical figuration) mais souvent plus dans les 150/180 minimum, voire bien plus. Ton taux horraire effectif est plus élevé pour représenter aussi le travail à côté.


(Accessoirement, j'ai beaucoup d'artistes dans mon entourage, des acteurs, des musiciens et des écrivains principalement. Ils galèrent souvent, ils rouspètent parfois, mais jamais ils ne me parlent de faire payer encore plus cher l'accès à la culture aux consommateurs sous prétexte qu'ils bossent plus de 50 heures par semaine.)

Dref

Attention, ce n'est pas ce que dit l'article. L'article dit qu'il faut prendre conscience que là, en l'état, le JDR c'est pas cher si on ramène ça au travail que ça demande. Et que si on rémunérait un auteur comme on rémunère un employé normal (c'est à dire à l'heure de travail), il faudrait donc payer son bouquin 100 balles.

Tout est une question de termes utilisés, et c'est plus au sens philisophique du terme (de mon point de vue) que le sens littéraire que j'utilisais.

Bien sur que ton art mérite salaire, la n'est pas la question. même si cela reste une vrai problématique aujourd'hui. Combien vaut mon travail?

Je sais exactement combien vaut mon travail. C'est pour ça qu'aujourd'hui sauf pour faire une fleur à des potes ou à un super projet, je me fais payer un minimum à la séance de travail. Je sais quelle est la valeur de mes compétences. Mais ça demande du temps. Et je ne descend jamais en dessous d'une somme que j'ai décidée, quitte à passer à côté d'un contrat.

Vivre de sa passion ca reste quand meme un privilège, risqué, mais un privilège.

Xandrae

Ce n'est absolument pas un privilège. Mais vraiment. C'est plein de sacrifices (personnels, financiers, etc). C'est un plaisir, un bonheur, mais c'est pas évident (à moins de réussir d'emblée et de ne pas galérer une minute)

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  • Xandrae
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Julien Dutel

Ce n'est absolument pas un privilège. Mais vraiment. C'est plein de sacrifices (personnels, financiers, etc). C'est un plaisir, un bonheur, mais c'est pas évident

L'un n'empeche pas l'autre. Dire que c'est un privilege, et donc qu'il n'y qu une minorité de personne qui peuvent se le permettre, n'empeche pas le fait que ce soit difficile. Je comprend .

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Ce n'est absolument pas un privilège. Mais vraiment. C'est plein de sacrifices (personnels, financiers, etc). C'est un plaisir, un bonheur, mais c'est pas évident

L'un n'empeche pas l'autre. Dire que c'est un privilege, et donc qu'il n'y qu une minorité de personne qui peuvent se le permettre, n'empeche pas le fait que ce soit difficile. Je comprend .

Xandrae

Ce n'est pas une histoire de "pouvoir se le permettre". C'est pour ça que je dis que ça n'est absolument pas un privilège. C'est juste une histoire d'accepter d'endurer les merdes que ça entraine (dont par exemple que ton banquier te dit que comme tu es commédien, la banque te considère au même titre qu'un enfant à charge, dont la vision que les autres ont de ton métier, dont les tropes sociaux que tu te ramasse, etc).

Ce serait un privilège si ça ne demandait pas plus d'effort et que donc, cette "place" était un simple acquis par le rang social ou la chance. Mais non. C'est un acquis par la résilience pour la plupart. Ce qui n'empêche pas que l'on se fasse plaisir, d'autant plus quand on a un réseau.

Mais le mot "privilège" ne correspond pas à la réalité. Ni "chance" d'ailleurs. Ce sont des images qu'il serait bon de casser pour qu'un jour on arrête, justement, de se prendre des "mais c'est bon déjà que tu travailles dans ta passion, hein..." plaisantin

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  • Xandrae
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Julien Dutel

C'est effectivement pas la definition que j'ai de privilège, comme quoi.

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Je n'aime pas vraiment le ton de d'article (pour les même raison que Dref).

Le souci, c'est que chaque travail a ses inconvénients (et ses avantages). Et être indépendant déjà, c'est une difficulté en soit mais c'est un choix aussi. Je pense que chacun de nous pourrait se plaindre de son boulot pour de multiples raisons.

Bref, c'est pas cette article qui me donnera envie d'acheter "Les Chants de Loss".

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  • jayjay37
  • et
  • LeoDanto
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Allen

La même oui

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Les agriculteurs, les artisans eux aussi vivent d'une passion, et là aussi je suis pas certain que l'on puisse vraiment parler de privélégiés : /

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C'est effectivement pas la definition que j'ai de privilège, comme quoi.

Xandrae

Quelqu'un de privilégié bénéficie de quelque chose dont les autres sont privés. C'est, pour citer le dico (qui est assez juste sur ce point quand même) : "Un privilège est un droit spécial, exceptionnel ou exclusif qui est accordé à une personne, à un groupe ou à une collectivité, de pouvoir faire quelque chose ou de bénéficier d'un avantage. "

Je n'aime pas vraiment le ton de d'article (pour les même raison que Dref).

Le souci, c'est que chaque travail a ses inconvénients (et ses avantages). Et être indépendant déjà, c'est une difficulté en soit mais c'est un choix aussi. Je pense que chacun de nous pourrait se plaindre de son boulot pour de multiples raisons.

Bref, c'est pas cette article qui me donnera envie d'acheter "Les Chants de Loss".

Allen

Elle ne se plaint pas, elle remet juste la valeur du boulot en place. Honnêtement, si vous avez du mal avec l'idée que des gens à qui on demande régulièrement de faire des trucs moins chers et/ou gratuits (souvent sous prétexte de "mais c'est ta passion"), ou à qui on pousse le niveau d'exigence "parce que je paie X euros" vous répondent en vous démontrant que techniquement ce n'est pas cher pour la masse de travail abattu... C'est problématique. content

Les agriculteurs, les artisans eux aussi vivent d'une passion, et là aussi je suis pas certain que l'on puisse vraiment parler de privélégiés : /

Cypress

Tout à fait.

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Il semble de toute façon inimagiable d'avoir un seul modèle. Certains ne voudont que de beaux ouvrages de 500 pages tout couleur quand d'autres trouvent leur bonheur dans des créations très artisanales ou uniquement sur support numérique.

Il faut de tout et c'est tant mieux.

A noter l'intéressante initiative de la PP de The Sprawl qui ne portait que sur du PDF avec possibilité d'avoir les livres en dur, hors souscription, via une impression à la demande (la souscription finance uniquement de la traduction / création, libre à chacun de mettre au bout s'il souhaite les ouvrages physiques)

Petite question périphérique s'il y a des sachant dans le domaine : A t-on une diée de ce que représente la "part matérielle" (impression et transport) dans le coût global du prix d'un livre de JdR ?

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Tout comme Allen & Dref, cet article me pose un problème...

Je suis bien conscient des difficultès que représente de vivre de la proffession de la création autour du JdR.

Cependant, c'est oublier qu'il y a moultes proffessions qui subissent les mêmes contraintes.

A commencer par tous les indépendants quelques soient leur proffessions. Et que dire des Chefs d'Entreprises (artisans) dont la plupart sont loin de se faire un salaire de ministre. Avant d'y arriver, il ne vaut mieux pas compter ses heures. Mais comme toujours, on retient que ce qui ont eu la chance de tirer laur épingle du jeu (exemple de J. K. Rowling).

Quant à ce qui concerne le fait de faire de son metier une pation, je ne parlerai pas non plus de la proffession d'informaticien ou le ratio heures/salaires et juste ridicules.

Mais j'arrête là, car mon propos n'est pas de passer pour un caliméro, juste de repositionner les choses. L'herbe est toujours plus verte chez le voisin. clin d'oeil

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  • Emmanuel Deloget
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Allen

Je conçois que le ton puisse froisser (j'aurais tendance à penser que l'article a été rédigé sur le coup de l'émotion).

Ça ne change rien à son fond. Être indépendant a beau être une question de choix, remettre en perspective les faits permet quand même de prendre conscience de la faible pertinence que peuvent avoir certains mots ou pensées de clients et autres souscripteurs (et souscrire à un CF aussi, c'est un choix).

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  • nerghull G