Le journal Le monde sort une série d'été sur donjon et dragon!!! 64

Le troisiéme épisode est arrivée

Le coup de pouce de la série « Stranger Things » à Donjons & Dragons

L'article est intéressant et moins tape à l'oeil que son titre

L'auteur fait la relation entre "La Disparition de Will Byers" (E1 S1 de Stranger Things.. je ne vous apprends rien) et "la disparition de James Dallas Egbert". Un article assez bien construit qui avec une vision geekienne .. faisant des allés retours entre les épisodes de Stranger Things (un peu sur ET) et la réalité vécu par Gygax durant l'histoire de James Dallas Egbert"

L'article mets en évidence que le cas sulfureux de James Dallas Egbert a fait booster les ventes de D&D comme Stranger Things en 2016 .. globalement un article à la construction intéressante qui sort du storytelling de la relation BADD autour de D&D.

L'article contient aussi quelques éléments en dehors de ce travail, avec une présentation rapide de la politique de TSR qui choisi une double publication de D&D et AD&D, ainsi qu'un autre petit appendice sur les produits dérivés qui parle des ... modules et des mondes associés à D&D. Pas la meillieure présentation de D&D ou l'auteur ne semble pas comprendre que ces modules sont simplement des parties du jeu.

Il faut aussi voir l'impact que cet article de fond, dans son ensemble, aura sur les lecteurs du monde qui ne sont pas initiés à notre passe temps.

Les premiers retours que je reçois de mes amis et collègues sont très encourageants : des demandes d'initiation. Un peu plus de CSP+ dans la communauté, ça va plaire aux éditeurs.

Doublon iPad

alors j'ai lu les deux articles :
le second est intéressant mais le premier... oh my god ...
- lire dans la déf du jdr: "des joueurs parfois déguisés" mais ou ? c'est comme si je disais "les articles de presse sont écrits par des journalistes, parfois incompétents": ca colore la phrase d'un certain biai.
- le Gary Con présenté comme un refuge de "un public blanc, vieillissant, très masculin" : allez sur le https://www.facebook.com/groups/garycon/announcements et regardez les photos et comparer, faites une simple recherche google en tapant "journalistes Le Monde" : vous allez rire...
- le passage sur Jon paterson dont "la présence détonne moins" que celle de l'acteur Joe Manganiello euh pourquoi ? si tu es acteur , tu n'as pas de loisirs hormis les cures de désintox et le passage au tribunal pour viol ou harcèlement ou fraude fiscale ?
- ravi d'apprendre que Gygax chérit le D20 car "il équilibre les probabilités d'obtenir une valeur" parce qu'avec les autres dés non ? chose qui est impossible avec 1D6 ?
- les clubs de wargames des années 50 , 100% masculins : je ne dis pas que c'est faux mais j'aimerais bien connaitre ses sources car visiblement ce journaliste (selon linkedin) était au lycée en 1992-1993 donc je ne pense pas que ce soit son expérience perso... ou alors... https://youtu.be/eygTl787eYQ
- LE passage ridicule : Gygax, fin 1960, père de 5 enfants, "passe des heures sans sa femme", mètre en main, à déplacer des petits soldats : non mais quel crime! c'est grave ca! pourquoi quand tu es en couple tu dois toujours être collé à ta compagne ?
- je passe sur Conan décrit comme fort viril barbare chez Howard car visiblement on a affaire un un mec qui n'a jamais dépassé le stade des films avec schwarzy, dans les bouquins, Conan est décrit plus comme félin et agile que comme une montagne de muscle, mais passons.
- lire que les amateurs de littérature sont plus pacifistes que les wargamers, c'est ... je cherche un terme élégant mais je n'en trouve pas: c'est débile.
- les amateurs de reconstitutions historiques (très nombreux aux USA) bien traités: ils font "la guéguerre", dans le genre condescendant, c'est pas mal.

heureusement le second article est étonnement plus neutre.

Le seul déguisement nécéssaire pour honorer Gygax c'est la chemise hawaienne.

J'ai aussi du mal a croire que c'est la même personne qui a écrit les 3 ...

La construction n'est pas la même, la rigueur aussi ... et je ne parle des points de vue de (des ?) l'auteur (j'adhere à certains, pas à d'autre) mais simplement de la présentation

• Le premier est foutrac, bourré de jugements rapides
• Le second est sourcé, présentant des points de vue avec de la distance.
• Le troisième à une construction narrative interessante en alternant la fiction de Stranger Thing et l'histoire de James Dallas Egbert. Mais est conclu par 2 annexes qui n'ont rien à voir avec l'article

étant donné selon son profil linkedin , j'ai des doutes moi aussi

Ça peut être la même personne mais dans des états différents...

Article 1 : "Quoi ? Pour demain matin ? Mais il est deux heures du mat, là, et on enterre la vie de garçon de mon futur beau frère... Bon, OK... Je te ponds ça quand même..."

Article 2 : le week-end qui suit cette méga-teuf.

Article 3 : une semaine de boulot normal, enfin frais et reposé.

Sinon, pour le" parfois déguisé", les acteurs des actual plays de Chaosium sont souvent en costume et le décor est raccord avec l'époque... Je pense que ce ne sont pas les seuls à le faire aux USA.

le 4éme article est celui que j'attendais en 3 .. c'est à dire exclusivement sur le mouvement BADD.

En croisade contre Donjons & Dragons

Globalement ceux qui connaissent l'histoire n'apprendreront rien, mais je le trouve très bien écrit ... et il ressemble dans sa construction au second article (source et détachement). La fiche wikipedia est presque équivalente.

Je peux quand même remercier le monde d'avoir aussi

- Parler de la france et de la fameuse émission bas le masques qui engendra une vision négative non pas dans les cercles de jeux, mais plus dans tout le secteur des acteurs des soins de troubles psychologoques.

- L'article parle aussi des premier soignants ayant utilisé le jeu de rôle a des fin thérapeuthique

Et enfin l'article parle des chartes de consentements (enfin je pense car moi je n'ai jamais vu de bouton rouge au milieu d'une table)

L'article est bien documenté et l'accent est mis sur ceux qui à contre courrant ont tenté d'enreiller la croisade anti D&D.

Bref la partie française est la plus intéressante tellement il est rare d'avoir des méa culpa dans la sphére médiatique main stream française.

l'article 3 est très intéressant, une certaine remise en perspective bien amenée de cette période charnière et tristement marquante, merci du partage...

par contre , surtout après avoir checker le profil du journaliste de l'auteur (il n'est visiblement pas journaliste) Julien Laroche joubert sur Linkedin https://fr.linkedin.com/in/jlarochejoubert ,

j'ai du mal à croire que c'est lui l'auteur des 3 articles: déjà ca ne correspond pas trop à son poste,

ensuite la dernière série d'articles qu'il a signé concernait le célèbre film porno "Gorge profonde" https://www.lemonde.fr/signataires/juli ... e-joubert/ et remonte à +1 an,

et surtout je trouve le style des 3 articles très différents .

(question: après Gorge Profonde et D&D, quel pourrait être son sujet annuel 2024 ?)

Après .... Ce n'est pas n'importe quelle famille non plus ... Le journalisme est dans la culture des Laroche-Joubert

EDIT : Je precise , blague généalogique type Télé loisir inside

Précise ta blague, svp ?

Parce que Martine Laroche-Joubert était une grande journaliste grand reporter dans les années 80 et 90 et peut être après.

C'était un clin d'œil aux magasines qui suggèrent souvent qu'un bon nom de famille fait une bonne carrière ... car ce nom de famille est lié à plusieurs grandes carrières dans le journalisme ou les médias

Une reine contestée sur le trône de Donjons & Dragons

C'est le 5éme épisode et pour moi le meilleur de cette série.

En effet c'est un portrait de Lorraine Dille Williams que je trouve très bien fait, sans la présenter comme la s**** de service.

Au dela de la perte du pouvoir de Gygax qui est connue, c'est le personnage et la haine qu'elle va dégager ? Est ce mérité ? C'est la question

Elle sauve TSR de la banqueroute avant de renvoyer 10 ans plus tard dans la banqeroute. Entre temps elle a focalisé la gamme sur les settings d'AD&D qui servent aujourd'hui de référence d'un coté, et de l'autre coté elle a lutté procés après procés contre n'importe quoi ...

Je laisse l'auteur sur certains aspects de la perso de Lorraine auxquels je n'ai pas d'argument pour adhérer ou pas. Je sais simplement que certains qui pouvaient ouvrir leur gueule ont indiqués que bosser avec Williams était plus simple qu'avec Gygax.

Par contre je ne suis pas d'accord avec l'article la seconde version de AD&D provient d'énormément de facteur mais certainement pas uniquement de sortir Gygax de la couverture. j'ai connu cette période et le médiéval fantastique était sous très haute concurence. la volonté des joueurs d'avoir des skills (sous la réussite de chaosium); un besoin de ré équilibrer les classes (entre l'Unearthed Arcana et Oriental Adventures, c'était parti en live), la néccéssité de sortir Démon, Diable, Ange, Paradis .. pour retrouver le business.

En dehors de DragonLance, D&D était devenu en 86 has been pour beaucoup ... le foutoir des régles de AD&D était criant.. Il fallait une réponse à MERP, Stormbringer, Palladium RPG, (désolé j'en oublie plein) ... rien qu'au niveau illustration AD&D n'était plus au niveau. Vous allez me corriger mais je crois que AD&D2 est le premier jdr en couleur (multichrome on pourrait dire) et qu'il redevenait une référence.

Je ne suis pas d'accord non plus avec l'article sur le le fait que TSR rate le coche du jeu vidéo ... Même si la paternité de la saga Baldur Gates peut se contester entre TSR et WoTC (le dev du premier épisode de BG débutant en 95) .. reste tous les eyes of the beholder, sans compter des pépités comme le hit d'arcade de Capcom D&D (toujours vendu par WoTC !)

Mais pour moi ces éléments n'entamme pas la bonne tenue de l'article qui évité de tomber dans le cliché de présenter Williams comme la Milady de service.

Il fallait une réponse à MERP, Stormbringer, Palladium RPG, (désolé j'en oublie plein) ... rien qu'au niveau illustration AD&D n'était plus au niveau.

oui et pas des moindres mais rarement cité à l époque: Runequest, suivi de Warhammer jdr.

Vous allez me corriger mais je crois que AD&D2 est le premier jdr en couleur (multichrome on pourrait dire) et qu'il redevenait une référence.

oui mais pas toutes les illustrations.. une poignée était pleine page. Il a fallu attendre la version argent pour avoir un monster tout couleur..

pas forcément car la concurrence c était implantée mais la progression des compétences était très simple.

fin d apparté.

Par contre je ne suis pas d'accord avec l'article la seconde version de AD&D provient d'énormément de facteur mais certainement pas uniquement de sortir Gygax de la couverture. j'ai connu cette période et le médiéval fantastique était sous très haute concurence. la volonté des joueurs d'avoir des skills (sous la réussite de chaosium); un besoin de ré équilibrer les classes (entre l'Unearthed Arcana et Oriental Adventures, c'était parti en live), la néccéssité de sortir Démon, Diable,

En dehors de DragonLance, D&D était devenu en 86 has been pour beaucoup ... le foutoir des régles de AD&D était criant.. Il fallait une réponse à MERP, Stormbringer, Palladium RPG, (désolé j'en oublie plein) ... rien qu'au niveau illustration AD&D n'était plus au niveau.

Zoisite

Et bien on a pas vécu la période de la même façon alors...sans doute question de milieu.

Je crois pas qu'en 86, ni jamais, en France, donjon ait été has been.

J'ai rien à ajouter sur le côté "jdr" de l'article (mais l'article + les droits de réponse ici sont très intéressants pour un béotien de la 3eme ed comme moi ) mais par contre "rater le tournant du jeu vidéo" c'est un peu facile.

"faute de moyens pour investir mais aussi de stratégie claire, TSR loupe le virage des jeux vidéo."

Oui et non. En gros, TSR avait pour politique (légitime à l'époque) de n'avoir qu'un partenaire pour ses productions jeu vidéo fin années 80. SSI, spécialiste des wargames, assure le tout avec l'époque bénie des gold box : Pool of Radiance bien sûr puis la série des Eye of the Beholder. Début 90, SSI "sous-traite" à d'autres développeurs des projets poisson pilote pour voir si l'on peut sortir des gold box : dreamforge avec les Ravenloft, Cybertech avec SpellJamer, AlQuadim avec Cyberlore.

Exception à la règle qui prouve que TSR était quand même pas facile en affaires : les beat them all de Capcom. En gros, Capcom avait porté Eye of the Beholder sur SNES dans l'espoir de développer leur propre jeu sous licence AD&D mais TSR les envoyaient balader. Les japonais font appel à Capcom USA pour négocier et James Goddard (Testeur sur Street Fighter 2 qui deviendra un fixer légendaire dans l'industrie) recrute un fou de Donjons, Alex Jimenez pour négocier. Ils sont obliger de créer d'abord l'histoire du jeu avant même de proposer un concept de jeu. Au final, grâce aux deux compères, on a eu deux très chouettes beat'them all made in Japan basés sur Mystara.

Le problème est qu'au milieu des années 90 TSR tire la gueule (de ce que je comprends dans l'article) et surtout que les jeux SSI ne se vendent plus car ils ont écrémé du goldbox et les fans en ont ras le bol.

Du coup, TSR décide de vendre ses licences à tout va et coupe les ponts avec SSI. Je pense que la raison est autant stratégique qu'un sévère besoin de thunes. Le grand gagnant est bien sûr ce gouailleur de Brian Fargo, président d'Interplay et créateur de Wasteland (jeu à la philosophie bien éloignée des gold box avec plusieurs manières de résoudre les conflits notamment).

Et là, ça part en couilles.

L'IP distribuée à tout va engendre beaucoup de jeux "douteux" (Acclaim fait un beat them all basé dans l'univers de Ravenloft absolument à chier ), des tentatives infructeuses (Blood & Magic, un chouette petit STR de Tachyon) et et... Baldur's Gate.

Sauf que Baldur's Gate c'était pas gagné. Personne ne croyait au projet à part les trois fondateurs de Bioware (qui rappelons-le pouvaient se permettre de se "faire plaisir" ayant engrangé beaucoup d'argent en vendant des logiciels pour la médecine). Feargus Uurquart (ponte de Black Isle et futur fondateur d'obsidian) voyait des prévisions déguelasses pour le marché européen et Interplay bossait en interne sur Descent to Undermountain un jeu 3D basé sur le moteur de Descent jeu de "shoot" bien connu à l'époque. Car la 3d c'était l'avenir ! Comme en témoigne Ultima IX a la même époque ha ha ha.
Heureusement, Bioware engagea un lead designer du nom de James Ohlen sur le premier projet (Shattered Steel un jeu de mech très oubliable) qui est un FOU de Forgotten Realms et de donjons. En plus de sa passion pour le setting, il passe son temps avec les fondateurs à jouer à des jeux bien connus durant les breaks : warcraft 2 notamment. Ironiquement, Ohlen déteste les mécaniques de... Fallout ! Le jeu (basé sur GURPS avant d'être bidouillé suite à la perte de la licence par Fargo) est en tour par tour et Ohlen trouve ça très lent. Donc la plus grosse innovation est la "pause active" : on joue en temps réel mais on peut faire pause à tout instant. Les fans de SSI disent que, du temps de la gold box, TSR n'aurait jamais accepté qu'il y ait des modifications au ruleset de ADD alors que dans Baldur's il y en aurait (je suis pas expert encore une fois).
Enfin bref, Baldur's Gate sort et cartonne, à mon avis, parce qu'il pioche le meilleur de Fallout/Wasteland et des Goldboxes tout en rendant AD&D beaucoup plus abordable pour les néophytes. Infogrammes (distrib en france) avait fait des gros efforts de pub. Il y avait une démo dans Je Bouquine locké à un certain nombre d'heures (et un cd pour Infonie dans la boite de BG).

Descent to Undermountain, lui, se vautre royal (designé par un certain Chris Avellone qui se rattrapera avec Planescape: Torment deux ans plus tard utilisant le moteur de BG) et Baldur's Gate devient le maître étalon du JDR sur pc. Pour la petite histoire, CDProjekt a fait son beurre en distribuant BG en Pologne et Bioware leur prêtera un coin de stand à l'E3 pour présenter un certain... The Witcher des années plus tard.

Après TSR ne pouvait pas non plus éviter toutes les copies (Ultima, Wizardry, Might & Magic) qui pompaient beaucoup sur donj sans aller trop loin mais, je pense que, comme beaucoup de success stories dans le jeu vidéo, personne ne pouvait prévoir le succès de Baldur's Gate.

Vous noterrez qu'aujourd'hui Games Workshop fait exactement la même chose que TSR dans les années 90 en pire. Après avoir fait très attention sur ses licences (Space Hulk, Horned Rat, Dark Omen dans les années 90) et failli collé un process à Cyanide sur Chaos League en 2007 (source, mon frère y bossait), ils filent la licence à TOUT le monde désormais et, à quelques exceptions près (Total War), c'est une horreur.
TSR a fait pas mal d'erreurs mais ils ne sont pas les seuls. Quand j'ai écrit un bouquin d'interviews avec pas mal de développeurs d'infogrammes de l'époque alone in the dark, ils m'ont expliqué que Chaosium ne voulait pas accorder la licence Call of Cthulhu sur Alone in the Dark. En gros, le seul dev qui parlait anglais est allé voir Stafford et ses amis et les gars qui ne comprenaient PAS l'intérêt d'AITD (alors que Shadow of the Comet, du point & click visuel, ça matchait automatiquement). Greg Stafford a eu la gentilesse de me confirmer ça par email. Je pense que c'était pas différent chez TSR. Ecart générationnel et il a fallu attendre la nouvelle génération de game designers pour que ce déclage jeu vidéo / jeu de rôle disparaisse.

Merci beaucoup pour tes précisions

Ayant travaillé pour les jeux vidéos entre 96 et 2000 je ne peux que confirmer ce que tu racontes, bien qu'en tant que simple "dev C/C++ matheux" je n'avais pas accés a toutes ces infos d'insider que tu possédes.

Par contre on sentait vraiment un conflit, les editeurs et certains lead devs voulaient aller vers le full 3D alors que l'ensemble des alpha testeur (qui n'avaient souvent que peu d'influence dans les hautes sphéres sauf dans certaines boites) indiquaient la plupart du temps que la 2D isométrique (ou 3D bloquant l'axe de rotation) étaient largement plus lisible et etait meilleur ... simplement pour jouer. Je n'oserai pas écrire que parmi les dev, les meilleurs Quakers des pauses de midi devenaient les males alphas ... mais y avait quand même de ça.

En 2000 diablo II mets tout le monde d'accord et a remis certains mantras en doute (la 3D y a que ça de vrai et c'est obligatoirement le futur). Comme je quittais ce "doux monde" du dev vidéo ludique je ne connais pas la teneur des réunions d'editeurs.

Concernant la période 1986 et la prise de contrôle de Williams qui est le coeur de l'article .. oui je n'ai pas d'accés à toutes les stats .. on va dire je connaissais combien 20/30 joueurs max (2 clubs quoi) et le retour des boutiques parisienne mais j'ai senti une montée en puisance de nombreux concurents, je m'excuse d'avoir oublier Warrhammer qui fit un carton chez de nouveau entrant et aussi l'oeil noir qui bien que méprisé par certains vétérans à sa sorti connu un avenir radieux qui continu encore aujourdh'ui.

C'est dans cette "ultra concurence du med fan" que j'indiquais que la maquette, les illustrations, le constructions des régles de AD&D étaient dépassés (has been étant certainement trop dur)

Concernant la politique de settings de Williams sur AD&D ... on voit au niveau des ventes une énorme différence entre la réalité chiffré et la legacy de la seconde édition (le graphe contient aussi des éléments de la 1ere et permet de voir la différences de ventes)

Est ce que Williams a tué TSR ou a simplement repoussé l'inévitable (TSR a priori n'étant dans le vert que durant quelques années au début des années 90) ... c'est le sujet de l'article, avec une mise en avant qu'une femme devenant la CEO d'un hobby quasiment masculin était la "sorciére" (dixit article) à abattre. Il me parrait par contre difficile de ne pas voir de gigantesque step up dans les directions artistiques avec des prises des risques qui ont marqué l'histoire de D&D pour longtemps.

Donjons & Dragons face à une double menace existentielle

C'est le dernier article il est en 3 partie

1 - L'OGL gate .. pas trop mal résumé .. et c'est une surprise ? Un média mainstream reprennant le cours des événements

2 - Une analyse hyper politique-sociale du jeu. Bon j'ai pas envie de rentrer dans les détails. C'est ultra casse gueule, orienté de mon point de vue

C'est dommage de ne pas citer que les actual play change la physionomie ...

Autre point l'article 4 avait démontré qu'un nombre important de sociologue s'était complétement planté dans les années 90 alors pourquoi s'appuyer sur des analyses sociales aujourd'hui .. est ce qu'on ne part sur des éléments politiques et sociales trop élevés pour un simple jeu ? ...

Un petit paragraphe vient modérer le point de vue en indiquant que D&D s'est vu affublé de tout les maux au cours du temps.

3 - Une bibliographie compléte de l'auteur pleins de références intéressantes... mais es deux derniers éléments sont totallement à charge et date de 2023 (donc sans aucun recul)

• "pointe les relants impérialistes et colonialistes de la base de l'industrie des jeux de plateaux"
• "dénoncer les stéréotypes racisetes te genrés présents depuis leur origine dans la pratique du jeux de rôle et déconstruire le mythe du geek qui est un avatar du "privilége blanc" et de la "culture virile"

Il n'y a aussi aucune référence aux moindres éléments du jeu dans la biographie.

Quel domage de ne pas avoir ouvert le Player Handbook de la dernière édition qui date de ... 2014 déjà 10 ans où pour présenter la première race page 18 les nains, une fiére guerrière naine aux antipodes de tout stéréotype genré et sexiste fait figure d'illustration ...

J'espére que cette série d'article sera disponible pour tous un jour.

Une fois de plus beaucoup d'émotions dans les jugements portés en premier chef sur cette série d'article.

Le Monde n'est pas un média mainstream mais le journal de référence français depuis sa création au même titre que The Guardian, The Washington Post, El Paìs ou le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Ces articles du Monde on le principal avantage de repositionner notre loisir dans une approche positive pour un public bien plus large que notre communauté.

Simple constatation et retour de lecteur du journal qui sont passés sur ce forum : une certaine forme de snobisme dans les analyses qui ont été faites de l'article. L'émotion et la passion ont semble-t-il des travers qui peuvent impressioner les non initiés.

Simple constatation et retour de lecteur du journal qui sont passés sur ce forum : une certaine forme de snobisme dans les analyses qui ont été faites de l'article.

Je pourrais t'indiquer que cette phrase est un jugement ... et à titre perso je trouve qu'il y énormément de jugements dans certains articles (dois je indiquer qu'un certain point est même dépassé ?) et que j'aimerai que tout le monde puisse les lire.

Pour ma part ce que je retiendrai

• Les articles vont au dela d'un simple copier/coller de wikipedia
• J'ai du mal avec les constructions différentes entre chaques articles, voir même le ton (jugement)
• La construction du 3éme et du 5éme sont très intéressantes. J'aime beaucoup celui sur Williams qui a toujours été présentée comme la personalité à abatre dans l'histoire de D&D (avis et jugement)
• J'ai beaucoup de mal avec les éléments à chaud du dernier. Quand je dis à chaud, c'est de prendre en compte des analyses sociologiques de 2023 qui de facto n'ont aucun recul (avis)
• Le dernier article contient une bibliographie qui aurait peut être mérité d'être incluse à la fin de chaque article (car oui la bibliographie est article par article)

Après je pense que si Le Monde faisait une série d'article sur les Harley Davidson, je pense que la réaction sur certains forums serait funky à lire. La passion a des travers .. mais prendre trop au sérieux les passionnés est un travers je pense. Car comme tu l'as indiqué cela reste un loisir, un voyage, ...