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Le Mur de l'échelle du savoir [CONCOURS pour la PP LAELITH] 72

Forums > Communauté > Les financements participatifs

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Les lames de Laelith
Je veux encore
Les retrouver
Elles ont autour du corps
La mort et ses pépites
Qu'on ne peut jouer moucheté

.
Elles ont au fond des yeux
Des rêv's que l'on ignore
Quand vous dormez encore
Quand l'aube nous voit lutter par deux

.
Délina la duelliste disparut il y a trente ans la nuit où cette inscription anonyme apparut sur le mur. C'est pourquoi ses proches y virent laconiquement : une épitaphe ?
.
Le texte est un détournement (Bande son^^​)
de : https://www.youtube.com/watch?v=uuYtgvKYqYE

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Madrigal
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Dans le doute, frappe encore !

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Impasse !

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"Dans tout Laelith.

Comme un fantôme perdu.

Sur les terrasses, J’erre."

Le prince de l'orient

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Rilax

Hum, c'est un habile détournement de cette célèbre chanson du blond trouvère, Shilliam Weller : La Ville de l'Aurore - en hommage à Laelith. clin d'oeil

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Ma tante Myrhiam m’en parlait souvent quand j’étais petite. La grande cité sainte du déo-monarque aux frontières des terres connues. Elle en a entendu des choses durant ses voyages. Des rumeurs, des poèmes de barde, des chansons de taverne ! A chaque fois qu’elle prononçait son nom, « Laelith », je tressaillais d’excitation et de peur. Son nom résonne dans mon esprit depuis lors. Laélith. Existe-t-il réellement une si grande cité ? N’est-ce pas une fable pour jeune naine en mal d’aventure ? Elle sentait bien que j’étais de la même trempe qu’elle ! Peut-être plus encore… Non ce n’est pas possible. Elle ne peut exister. Ou alors pas aussi grande, pas aussi dangereuse, pas aussi majestueuse, pas aussi lointaine ! Me voilà fin prête à partir sur les routes. Je le sais, je le sens. Mon tour est venu de prouver qui je suis, de devenir quelqu’un. Les années sont passées, mais un nom résonne encore et toujours en moi… Laelith. Il me faut en avoir le cœur net. C’est donc là-bas que j’irai. Un jour, je verrai les immenses portes de la grande cité mystique, ses terrasses, ses ponts, son peuple ! Un jour, je foulerai moi aussi ses pavés, usés par tant de pas venus de tant d’horizons. Un jour, j’écrirai sur le mur de l’échelle du savoir. J’y écrirai mon nom. Florès Dandrill. Nom du barbe, le coeur de Laelith résonnera à son tour de mon nom !

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Artiste peintre de vocation, et malgré un talent certain et reconnu, mon métier suffisait à peine à me faire vivre. N'étant pas manchot à l'épée, il arrivait donc que je me joignasse à certains de mes amis pour courir l'aventure et la fortune.
Ayant à l'occasion sauvé la ville d'une famine certaine (je vous raconterais, si vous le souhaitez, cet épique récit une autre fois), nous fûmes reçu au palais du Roi-Dieu lui-même afin de recevoir une récompense. Lors d'une cérémonie aussi solennelle qu'émouvante, le grand chambellan, se faisant la parole du souverain, nous demanda à chacun quel souhait nous souhaiterions voir exaucer. Mes camarades, certes loyaux et de bonne compagnie mais un peu terre-à-terre, demandèrent de l'or, de nouvelles armes, ou carrément une habitation dans la ville. Lorsque vint mon tour, mon audace et mon instinct d'artiste reprirent le dessus et je demandais de faire le portrait du Roi-Dieu... sans son masque !
Bon, il faut avouer que cela a jeté un froid dans l'assistance, le public me voyant déjà empalé sur une place de la terrasse du Châtiment pour une telle impudence. Moi-même, je n'en menais pas large.
Après un long silence et un conciliabule entre le Roi-Dieu et son chambellan, ce dernier vint annoncer que mon souhait serait accordé ! Je failli bien m'évanouir en entendant cela.
Je rentrais donc chez moi, les genoux encore tremblants, me demandant quand je serais convoqué au palais.
Les jours passèrent, les semaines, puis les mois sans que j'ai la moindre nouvelle de ma demande. Malgré cette déception, mon petit coup d'éclat avait été bénéfique pour mes finances : j'étais devenu le portraitiste à la mode pour tout le gratin de Laëlith. Les seigneurs et nobles se pressaient chez moi pour que je fasse leur portrait, payant d'avance le prix fort (enfin, fort pour moi, une broutille pour eux). Tant et si bien que mon modeste atelier finit par être encombré de portraits que leurs propriétaires tardaient parfois à venir chercher, ayant pourtant tous été réglés rubis sur l'ongle. Il se fit qu'au cours du temps, une bonne trentaine de portraits (aussi bien masculins que féminins) ne furent jamais récupérés et, ne les connaissant ni d'Eve ni d'Adam, j'étais bien en peine d'aller leur livrer. Ils croupissaient donc là, dans mon atelier, sans que je sache qu'en faire (je ne pouvais évidemment pas les jeter).
Puis, alors que j'avais abandonné tout espoir et me disait que, tout souverain divin qu'il soit, le Roi-Dieu n'avait pas plus de parole que la plupart des malandrins que je croisais dans mon quartier, un messager du palais vint me rendre visite et me délivra ce simple message : "Votre souhait vous a été accordé. Nous sommes quittes".
Il me fallut quelques minutes pour comprendre...
Les trente portraits ne quittèrent donc plus jamais ma demeure et il m'arrive encore souvent de les contempler en essayant de déceler un détail, un regard ou une expression, qui pourrait me donner une piste sur lequel, lequel est le vrai visage du Roi-Dieu.

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Oyez bons citoyens et estrangers !

Ouverture prochaine de notre nouvelle boucherie " Au don de Malar ", rue des Abattoirs (précédemment sise rue du Chat Crevé).

Venez redécouvrir les spécialités de notre maison : les tripes de schlougga marinées !

Et pour vos banquets, pensez à la panse d'Ookhab farcie (40 personnes minimum) !

Viande d'origine certifiée des pâturages de Kaoca, charcuterie naine faite maison, barde en fil frais d'arachnien.

Et pour nos trente premiers clients, nous offrons un couteau de boucher, lame gravée à l'effigie de notre nouveau déo-monarque ; pièce de collection à ne rater sous aucun prétexte - ne tardez pas !!!

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Trevelian, oui je me souviens de lui comme si c'était hier...

Piégé dans le cloaque, c'est ici que je l'ai rencontré pour la première fois mais sa réputation le précédait, réputation visiblement très au-dessus de la créature que j'avais alors devant moi, suranée peut-être ?

Il serait trop long de raconter ce que j'ai vécu avec lui, ni même ce qu'il m'a fait subir pour rattraper son incompétence magique mais de lui je tiens aujourd'hui mon surnom, Eldwyn le Rouge. Car mes yeux et mes cheveux lui doivent cette couleur, tant est si bien que j'ai fini par l'adopter et porter une armure toute de rouge teintée.

Peu importe, je lui dois beaucoup finalement, mon apparence, mon surnom, ma réputation. Mais à présent je vis bien loin de Laelith, dans une contrée éloignée, dans un monde que l'on nomme birthright.

Mais est-ce vraiment loin tant on sait que Laelith est une cité qui vit au coeur des mondes connus et inconnus...

Eldwyn le Rouge.

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A poil, le Roi-Dieu !

Pour une république de Laelith et Trevelian comme président !

La vraie vie est dans le cloaque !

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Message au Premier Fouineur Lamb : J'étais ici ... mais je ne le suis plus !

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-

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Brève de comptoir :

- tu sais ce qu'on dit ?
- dis toujours
- quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt
- et ?
- et bien moi cette histoire de Roi Dieu mort j'y crois à moitié, ça cache quelque chose
- ouais t'as ptet' raison, tiens vas-y ressers m'en une !

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Brève de comptoir :

tu sais ce qu'on dit ?
- dis toujours
- quand le sage désigne la lune ...
- tss tss
- quoi ?
- tu me l'as déjà sorti hier celle-là, l'idiot regarde le doigt oui oui je sais !
- ... heuu ptet', en tout cas t'es au courant pour les locaux du Salammatin ?
- ouais j'ai vu l'affiche, c'est moche.
- jdis que c'est un foutu complot qui se trame.
- raalala, tu remets ça, allez vas-y ressers moi une choppe plutôt !

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Brève de taverne

- XFGGGGDDD, UYTTTTBBS, MOOUIPLK...
- Mais qu’est-ce que tu racontes ?
- Là sur le mur.
- Ah ça...
- Pourquoi écrivent-ils tous des insanités depuis hier ?
- Il parait qu’il y a un secret à découvrir.
- ...
- Tu n’as jamais prononcé de mot de passe ?
- Si, mais pourquoi l’écrire ? On m’a toujours dit que les murs avaient des oreilles.
- Oui, eh bien il faut croire que celui-là n’est pas aveugle.
- Tu te fous de moi là ?
- Qu’est-ce que j’en sais moi, j’imagine qu’on ne l’appelle pas le mur du savoir pour rien. Allez tiens, repend un verre, tu vois encore trop clair pour réfléchir normalement. »

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Brève de comptoir :

- tu trouves pas ça bizarre toi ce masque ?

- tu parles de celui du Roi Dieu ?

- oui mon gars, moi jte dis si on a rien à cacher on se camoufle pas derrière un masque !

- heu ... t'as pas tort

- mort qu'ils disent, foutaises, mes fesses sur la commode ouais ! Comment on peut vérifier du coup ? Jte dis ça sent le complot à plein nez. D'ailleurs parait que le Roi Dieu ben il est "spécial", c'est pour ça qu'il se cache derrière un foutu masque. Ouais vrai de vrai.

- pff au lieu de te tordre le cerveau, vas-y bois plutôt ta choppe.

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Brève de comptoir :

- tu connais pas la dernière ?

- non vas-y raconte.

- parait que la dernière mode dans les lupanars du quartier c'est de porter des masques Roi Dieu.

- oh ?

- ouais et parait même que le vrai Roi Dieu en profiterai pour venir se coquiner incognito.

- nonnn !?

- si ! De là à imaginer qu'il aurait tout manigancé il n'y a qu'un pas moi jte le dis.

- Tavernier ! La même s'il te plait !

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« Hey, tu te souviens du mec qu'ils ont retrouvé hier chez la grosse Lulu ?

- Le macchabée ?

- Ben oui le macchabée, pas son micheton, abruti !

- Beh qu'est-ce j'en sais moi de ce que tu m'causes ! Y s'trouve que chez la Lulu on y croise plus souvent des gogos qu'des déssoudés t'avoueras ! J'ai raison ou pas ?!

- Bon tu la veux mon histoire ou tu préfères continuer de gueuler comme un putois ?

- Pfff. Balance toujours pour voir ?…

- Donc y parait que le type - le clamsé là - les bleus l'ont récupéré dans un sale état. Le rahel était tout vert et prêt à dégobiller on m'a dit. Un truc dégueulasse, pas humain quoi.

- Tu l'as vu pour d'vrai ?

- Nan mais tu t'souviens d'mon cousin, tu sais çui qui taffe au quai avec la bleusaille quand y a du gros qui s'ramène par la flotte, y m'a dit qu'les fouineurs du coin étaient sur les dents tellement qu'c'était pas civilisé comment qu'on l'avait dessoudé l'mecton.

- Bah c'est quand même pas la première fois qu'le Poignard dézingue du menu fretin pour l'exemple : quand ils veulent faire passer un message, y font pas dans la dentelle hein. Du cadavre étripé, c'est pas c'qui manque dans la Chaussée, té !

- T'y es pas du tout mon gars : le raide il est pas signé des zigotos habituels… Attends tu penses bien qu'les fouineurs y s'déplacent plus pour les règlements de compte du Poignard hein. Mon cousin y m'a dit qu'y avait un double-étoile descendu exprès d'la Haute, un pince-fesse qui pue l'mage du Crâne. Tu penses qu'un bonhomme pareil vient pas trainer ses robes dans not'merde par gaité d'cœur…

- Ah dis donc l'prochain coup c'est p'tet ben avec ton cousin qu'j'irai boire : lui au moins il a des trucs de première main à balancer !

- Haha t'es con…

- Bon allez vas-y accouche, qu'est-ce qu'il avait d'particulier son trépassé à la grosse Lulu ?

- Attention c'est tordu hein, moi ça m'a r'tourné l'gosier pour la journée quand y m'l'a dit.

- Accouche bordel !

- Voilà, voilà… Le truc c'est qu'le cadavre il était tout bien propre et tout, genre comme si l'mec s'était pété l'palpitant tout seul - c'qui s'rait pas déconnant pour un client d'la Lulu note. Sauf que quand l'rahel il a fait retourner l'margoulin tout raide pour voir l'côté face… ben d'la face y en avait pu !

- Hein ?!

- La saloperie, il avait plus d'visage. Y avait rien qu'les os et la viande à la place. Deux yeux blancs gros comme des billes de billard qui t'regardent au travers, deux trous pour le nez, et toutes les dents qui t'sourient d'un coup. C'était tout comme si y s'était fait chourer son visage.

- Oh putain dégueux !

- J't'avais dit !

- Faut vraiment être bien cintré pour faire un truc de ce genre. D'savoir qu'un taré pareil s'promène du côté d'chez Lulu, ça m'file les jetons punaise.

- Beh pourquoi, t'y vas souvent voir la grosse Lulu toi ?!

- Euh… non… mais quand même j'passe pas loin des fois quand j'traine…

- Y parait qu'c'est même pas mortel en fait.

- Quoi ?

- De perdre son visage comme ça. C'est ma cousine qui m'l'a dit, tu sais celle qui bosse au Lazaret.

- J'adore ta famille. C'est laquelle ta cousine ? La blonde ?

- Nan. Enfin si, elle est blonde, mais j'crois que j'te l'ai jamais présentée.

- Elle est célibataire ?

- J't'arrête tout d'suite mon gars. Pas qu'j'veuille pas dépanner un pote dans l'besoin mais là tu cherches les emmerdes. Elle est bien placée à la poiscaille et ils sont plutôt pas marrants sur la chose, si tu vois c'que j'veux dire. Elle a l'embouraille tellement serrée que quand elle pète ça siffle tout sec.

- Merde, pour une nana du Poisson d'Argent, c'est con !

- Hahaha, ouais !…

- Eh mais attends, tu sais qu'si ça tombe, ton gars sans blair là, p'tet ben qu'il l'a perdue ailleurs, sa face !

- Uh ?

- Ben ouais, si ça s'trouve il était tout bien vivant sans son visage comme elle dit ta cousine, et lui tout c'qu'y voulait c'était s'payer du bon temps avec la grosse Lulu !

- Oh nom de roi-dieu, le gros flippe si tu croises un monstre pareil en pleine nuit !

- Pourquoi, t'y vas souvent chez la Lulu ?

- Hein ? Euh non, mais j'fais des suppositions quoi.

- Bah en même temps si l'mec y porte un masque un peu chiadé, j'pense que t'y vois qu'du feu hein.

- Un beau masque en or ?

- …

- …

- Bon s'pas tout ça mais faut qu'j'me rentre, moi.

- Ouais… ouais moi-aussi. »

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Nous hait il tant qu'il nous plonge dans ce désarroi?

Notre condition lui déplait elle a ce point qu'il veuille qu'on se rie de nous?

Pense t'il sincérement à nous lorsqu'il agit de la sorte?

Eh bien, fidèles amis du Cloaque, moi je peux vous le dire, il n'en a que faire de nous autres! Non, Trevelian, l'empereur, le dêmon, ne se soucie pas de nous, ni de vous, les engeances qui oeuvrez dans son ombre à son service, ni de nous, ses propres frères de la nuit, qu'il ridiculise sans cesse. Il ne voit que lui, que son avantage, et ne nous voi que comme son bétail, sa chair à canon, sa main fidèle...

Aaaah que le bât blesse... Je suis vampire, et pourtant mon coeur saigne à chacune de ses tentatives de prendre la cité lumineuse. Vas tu donc cesser, ô votre grandeur, de nous rabaisser de la sorte aux yeux de cette populace, de ces êtres du dehors, que dis-je, de cette nourriture à portée de dents? N'as tu donc de cesse de leur faire penser que nous sommes si faibles et si peu dangereux qu'ils ne voient désormais en nous que clowns et amuseurs publics?

Entends moi bien, Trevelian, car ceci est la voix de ton peuple : à compter de ce jour, c'en est fini de cette masacarade. Il est temps qu'un véritable souffle de terreur rappelle aux frêles humains la grandeur du peuple vampire, et la puissance des gens du Cloaque. Oui il est grand temps qu'ils réalisent que nous sommes ceux qui ont le pouvoir et qu'ils nous redoutent à nouveau à juste titre.

Bientôt ils le feront. La peur sera à leurs portes, et leur Roi Dieu à mes pieds. Et toi, Trevelian, mon ami, mon maître, mon frère, toi qui m'a vu naître et grandir, toi qui m'a humilié par ta simple présence, tu paieras en mes lieues et places. Et tu me remercieras, car mes actes vont te faire passer pour la pire des créatures ayant foulé ce monde...

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- Jehb?

- ...

- Jehb, tout va bien?

- Ouch, ouais ouais, ça va. Mon bras a amorti la chute.

- Qu'est ce qui s'est passé?

- Je crois qu'on a du actionner une trappe. T'es où?

- Je sais pas, j'y vois rien. Tout ce que je sais, c'est que je touche une paroi froide.

- Attend, je vais me faire une torche avec un morceau de ma chemise enroulée autour de mon bâton. Voilà... Wahou ! On dirait une bibliothèque. T'es où, je ne te vois pas?

- Ben pour moi il fait toujours aussi noir. Je t'entends mais c'est tout.

- on était ensemble tout à l'heure pourtant. Tu dois pas être tombé bien loin de moi.

- je sais pas mais en tout cas il fait froid et j'ai peur de bouger.

- Euh Zoll... Je crois que je viens de te trouver et ça va pas te plaire...

- Hein? Comment ça?

- Je te vois là, dans la pièce où je suis.

- Ben moi je ne te vois pas et je vois pas la lumière de ta torche.

- mouais, c'est sans doute normal, t'es en face de moi mais pas vraiment avec moi.

- Hein???

- Ouais disons que j'ai une sorte de miroir en face de moi et je te vois dedans. Un peu comme si c'était une fenêtre. Attend j'essaie d'approcher ma torche du miroir. Alors?

- Non, je vois rien, et je sens rien.

- Graaaaaaaa... Nnnnnrrrrrraaaaooooo.....

- Hein, qu'est ce que t'as dis?

- J'ai rien dit Zoll, je cherche comment te sortir de là. Ça doit être un truc magique.

- j'entends un truc bizarre. Et ça a l'air de se rapprocher. Pis le vent se lève là. Sérieux je flippe Jehb.

- j'entends rien moi. C'est sûrement... eh attends, ya une ombre bizarre derrière toi. C'est... merde, c'est pas une ombre ! Cours Zoll ! Cours ! Reste pas là !

...