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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Sans Détour perd les licences Call of Cthulhu, Aventures et Mutant Year Zero 3531

Forums > Jeux de rôle

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FredDeLyon

Ou passer par une boutique.

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Certains nous expliquent qu’il y aura pas ou peu d’impact sur les PP à venir des autres éditeurs.

Je n’y crois pas.

La confiance ayant été rompue par un éditeur, cela veut dire que la confiance accordée aux autres éditeurs sera jugée et évaluée à nouveau, et sous toutes les coutures, à l’aune de ses révélations. C’est humain.

Personne n’aime se faire prendre pour un idiot. Et encore moins deux fois de suite !

Donc je suis persuadé que cela aura un impact fort, particulièrement sur les petites PP de petits éditeurs (même si SD était un gros éditeur).

Et je ne dis pas cela pour BBE en qui j’ai confiance et qui gardera ma confiance. A nouveau, mon propos est général.

Ce message a reçu 3 réponses de
  • Ours
  • ,
  • Gollum
  • et
  • Sammy
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Là je me range aux côtés de Dohnar.

Dans les faits, en participant à une PP, le contrat se résume simplement à recevoir un produit, dont nous ne connaissont souvent pas tous les détails puisqu'il n'est pas fini, en échange d'une somme d'argent.

Tout le reste ce sont des histoires de passion, de courtoisies et de gestion d'entreprise dans laquelle nous n'avons rien à faire.

Donc in fine, c'est bien une histoire de confiance. (C'est d'ailleurs déjà le cas avec la monnaie, c'est même la base). C'est cette confiance qui fait que l'on va continuer avec nombre d'éditeurs, qui ont peut être commis des bourdes mais qui ont assumé et assuré. Et c'est le manque de cette même confiance qui a et va en tuer d'autres.

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FredDeLyon

Oui, et c'est pour ça que ce qui est en train de se jouer a tant d'échos dans notre petit monde : SD apparaissait comme une entrprise solide, en qui on pensait pouvoir avoir confiance. Et puis, les erreurs se sont accumulées, mais pas graves au point de générer une défiance... jusqu'à présent.

Heureusement, à côté de ça on voit l'immense majorité des maisons d'édition qui assurent - avec des retards souvent, mais les produits sont là et de qualité au final. Il me semble par exemple que BBE a pris la peine de mettre de sa poche pour compenser le mauvais calcul fait sur PN2 au lieu de briser les promesses faites aux souscripteurs.

Dans le JdS, c'est une question qui est bien plus présente, avec plusieurs acteurs sur la sellette pour 2019, et pas mal de JdP qui risquent de ne pas être livrés. Et c'est là que les entreprises de confiance tirent leur épingle du jeu.

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FredDeLyon

Il y aura certainement un impact pour une partie des clients. Mais pas pour tout le monde, il y avait déjà une prudence à avoir avant cette histoire et il ne faudra pas exagérer non plus et tomber dans la parano. Sd va morfler, et je ne pense pas que les autres maisons d'éditions aient envi de se retrouver dans cette situation, tout le monde cherche a éviter de se planter !

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Gollum

Répondu en mp ! Les si, non, si... c'est pas terrible sur un forum ! content

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FredDeLyon

Comme je l'ai dit plus haut, à mon humble avis, tant qu'il n'y aura qu'un ou deux cas isolés, ça n'impactera pas trop la confiance. Mais si le problème se répète, on aura ce sentiment.

Comme avec les politiciens. On sait bien qu'ils ne sont pas "tous pourris". Mais on en a quand même l'impression. Et on est de moins en moins à aller voter...

Alors, en effet, s'il y a de plus en plus de PP qui tombent à l'eau pour cause de non professionnalisme (utilisation de l'argent pour autre chose que ce qui était prévu au départ, non respect des licences, etc.), il y aura de moins en moins de participants aux PP.

Du coup, il y aura forcément de moins en moins de produits, parce que les éditeurs devront à nouveau les publier en prenant sur eux tous les risques, à l'ancienne.

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Répondu en mp ! Les si, non, si... c'est pas terrible sur un forum ! content

Ours

Merci beaucoup et désolé pour la confusion. Mon message, bien plus haut, répondait en fait à Alanthyr.

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Nicolas Pirez

Je me permet d'avoir quand même des exigences un peu plus hautes :

- que les salariés et salariées soient payées

- que les pigistes soient payés

- que les clients sur les autres préco aient également ce pourquoi ils ont payé

L'approche "après moi le déluge" de la consommation, ca a plein de limites, et c'est valable a tous les niveaux, pas que pour le jdr.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Nicolas Pirez
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Il me semble qu'il y a un peu confusion des choses. Le principe de crowfunding est en gros (on ne va pas glauser inutilement sur les détails juridiques) une avance de fonds qui trouve sa contrepartie dans la livraison d'un produit.

Ici, le produit a une base déterminé qui évolue au fur et à mesure du montant ramassé.

Le commerce est basé sur la confiance (même en boutique, les boites sont souvent sous platisque, tu fais confiance à la description de la boite pour acheter, rare sont ceux qui l'ouvre sur place pour vérifier le contenu!). Donc faire une avance, c'est avoir la confiance d'être livré, exactement comme n'importe quel achat en ligne!

Cet argent, l'entreprise en fait ce qu'elle veut, son obligation étant de livrer un produit conforme à ce qui a été promis.

Cette somme ne représente pas des arrhes, qui sont une somme spécifique permettant à chaque partie de se dégager légalement du contrat de vente (l'acheteur, en abandonnant cette somme, le vendeur en remboursant le double de cette somme). Cela veut dire qu'en cas de non livraison, le vendeur indélicat ne s'en tire pas seulemnt en remboursant l'argent (sauf si l'acheteur s'en contente), mais doit indemmniser l'autre partie contractante pour la non exécution du contrat, et c'est là que les inquiétudes pour la suite des opérations sont les plus vives en l'absence de tous moyen de contrôle des opération par ceux qui ont des billes dans l'affaire.

Donc oui, l'entreprise fait ce qu'elle veut de son argent, elle n'a pas une obligation de moyen, mais elle doit livrer la contrepartie exacte prévue au contrat, obligation de résultat. Peu importe les aléas rencontrés, sauf cas de force majeure, mais c'est rarement accepté en justice.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Gollum
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accreditation ultraviolette

Merci pour ces précisions juridiques auquel je ne connaissais rien, comme dit ci-dessus : je ne parlais que de "sentiment" de justice ou d'injustice.

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nerghull G

Euh, t'es certain que c'est à moi que tu réponds ? Parce que je n'ai jamais sous-entendu le contraire...

J'ai bien parlé des bénéfices réinvestis ailleurs - et jusqu'à preuve du contraire, les auteurs font partie intégrante du coût de fabrication... (et pis, comme je suis auteur pigiste aussi, ce serait vraiment pas futé de proposer l'inverse plaisantin) Et j'ai bien parlé de faire en sorte que les clients aient ce pour quoi ils ont payé

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FredDeLyon

Sur ce point, je suis d'accord avec toi. Ce système repose sur la confiance. Il suffit en général d'une vache tremblante pour que le véto regarde tout le troupeau d'un oeil suspicieux.

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Et, les gars, personne n'a jamais prétendu qu'il était propriétaire de l'argent qu'il a versé. Relisez bien nos messages, car vous répondez à côté.

Gollum

Et bien pour ma part, ça me choquerait.

Quand je pledge c'est pour un projet bien précis et des améliorations de ce projet. Pas d'un autre.

Si j'avais voulu pledger sur l'autre projet, je l'aurai fait.

Je râle sufisamment lorsque d'autres CF ont des répercutions sur le CF où j'ai pledgé (rang de passage chez l'imprimeur, priorité sur les envois, etc...) pour accepter que mon financement serve à autre chose que le projet que j'ai choisi. Sans m'en avertir qui plus est.

Lyana

Vouloir que son argent serve à la PP choisie et pas à une autre signifie bien que la personne en question estime être propriétaire de son argent et de son utilisation.
Je ne réponds donc pas à côté ... clin d'oeil

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Thomas Robert
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Lagor

De toute façon le système Chaosium (le système de jeu de rôle générique) n'a guère évolué depuis le début des années 80, au point de devenir aujourd'hui complètement obsolète, un dinosaure, un anachronisme au milieu d'autres systèmes plus récents (du D20 system au "dés à symboles" d'Aux Confins de l'Empire).

De quoi tu parle ? Obsolète ? Ce système est simple d'approche et est bien construit et super efficace. Pourquoi changer quelque chose qui fonctionne bien et que plein de joueurs connaissent très bien ?!?

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alanthyr

Oui, mais le point qu'apporte Lyana, ça ne concerne pas tant ce que l'éditeur fait de l'argent reçu (et notamment de la marge dégagée), mais quand il le fait. Et je suis assez d'accord avec Lyana sur ce point. Une gestion saine est de ne pas toucher au bas de laine (la marge bénéficiaire) tant que tu n'es pas certain que tous les coûts ont été absorbés. Donc, à vue de nez, quand la livraison du projet est en bonne voie et que tu as payé tous les fournisseurs. Après, c'est au fond un problème de cash flow de l'entreprise, et face à ça la saine gestion se retrouve parfois un peu oubliée dans l'affaire (que ce soit dans le milieu de l'édition ou ailleurs).

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  • alanthyr
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Thomas Robert

quand tu dis "Une gestion saine est de ne pas toucher au bas de laine (la marge bénéficiaire) tant que tu n'es pas certain que tous les coûts ont été absorbés.", cela voudrait dire que toutes les PP sont faites approximativement ce que je me refuse à croire. Ou alors tous ceux qui lancent des PP jouent finalement au loto à chaque fois ...
Si tu tables sur un palier final de 50 000 €, j'ai la naîveté de croire qu'il y a une certaine marge de manoeuvre qui est prévue par l'éditeur (au cas où) lorsque celui-ci est atteint. Sur tous financements (PP ou pas), il me semble cohérent qu'il y ait une part de risque et qu'elle soit financée (ou qu'elle demande à l'être).
Imaginons dans ce cas précis que l'éditeur ait prévu une part de risque à 10% de la valeur du globale du projet (soit 5000€), si au final, on atteint un budget final de 58 000 €, l'utilisation de ces 8000 € ne mets en rien en péril cette PP. Et peu importe pour quoi elle est utilisée (autre PP, bonus aux auteurs, bonus pour l'éditeur, etc ...)
Le seul impératif pour le client est uniquement d'être livré d'un produit conforme à l'offre dans un délai raisonnable. Le reste importe peu ...
Et pour revenir à SD, finalement le problème n'est pas qu'ils aient payé ou pas les droits à Chaosium mais surtout qu'il n'y ait aucune certitude que les PP en cours soient livrés aux pledgeurs ...

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quand tu dis "Une gestion saine est de ne pas toucher au bas de laine (la marge bénéficiaire) tant que tu n'es pas certain que tous les coûts ont été absorbés.", cela voudrait dire que toutes les PP sont faites approximativement ce que je me refuse à croire. Ou alors tous ceux qui lancent des PP jouent finalement au loto à chaque fois ...

alanthyr

Non, ça veut simplement dire qu'un tas de choses peuvent arriver entre la clôture de la précommande et la livraison, et que jusqu'aux dernières minutes tu peux avoir des coûts additionnels et imprévus. Et que même les meilleures estimations et les plus précises peuvent se heurter à la réalité.

Un exemple ? Tu as presque fini ton projet, c'est prêt à imprimer, et voilà que ton imprimeur ferme boutique et fait faillite. Te voilà marron, avec une avance au premier imprimeur qui est perdue, et un deuxième imprimeur (sûrement plus cher) à trouver en urgence.

Un autre exemple ? Un problème sur le transport qui fait que tu dois stocker plus longtemps que prévu les bouquins, avec là encore un coût.

Bref, un tas de trucs peuvent arriver qui n'impliquent pas forcément de l'incompétence ou de la méconnaissance des coûts.

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  • alanthyr
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Thomas Robert

d'où la part de risque budgétée dont je parle ... et je n'ai jamais parlé d'incompétences ou de méconnaissances des coûts pour aucun éditeur ...

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Thomas Robert
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alanthyr

Ah, ok, my bad, c'est ton "ceux qui lancent des PP jouent finalement au loto à chaque fois" que j'ai mal interprété. content