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SONDAGE & DEBAT : Edition de JDR et manque de relecture. 229

Forums > Gnomes & liches

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Parce que c'est vrai. La forme compte beaucoup aujourd'hui.

Julien Dutel

Effectivement et cela pour une raison simple: beaucoup parmi nous achetons un jdr pour soutenir le marché, par passion, par mélancolie mais peu ont le temps de vraiment jouer et faire jouer à tout ce qu'ils achetent alors l'objet qui sera lu /relu finira surtout dans une collection et donc il doit être beau à défaut d'être utiliser.

Ajouter à cela que les standarts ont changé et voilà clin d'oeil

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  • Julien Dutel
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Griffesapin

Outre le fait que c'est un autre débat vis à vis du sujet du fil... avouons que c'est justement une problématique importante : on fait des jeux et les exigences sont celles d'un lecteur, et pas d'un utilisateur. On est d'ailleurs certainement la seule catégorie de jeu qui, à ma connaissance, porte ce paradoxe (même le jeu vidéo, on est exigeant avec la qualité graphique mais on veut aussi un jeu auquel on va jouer, pas juste regarder).

D'où la nécessité de renouveler ce milieu et sa population, d'ailleurs.

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J'ai toujours acheté un jeu pour y jouer personnellement. Si le bouquin est beau, il a plus de chance d'attirer mon regard et de susciter mon intérêt bien évidemment, mais par exemple les nombreuses erreurs et approximations de W4 vf n'ont pas gêné ma lecture du jeu ni n'ont gâché mon envie d'y jouer. Le jeu reste très bien même si la forme est quelque peu défaillante (euphémisme de niveau 7) en ce qui concerne la traduction et surtout les coquilles. Je ne dis pas qu'il ne faut pas être exigeant sur la langue cependant, je suis même le premier à m'arracher les yeux sur les fautes et à dénoncer ce manque de relecture et d'attention. Heureusement qu'ils repoussent!

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Hum... C'est assez étonnant, j'ai presque l'impression que l'on sous-entend que la compétence est forcément mercantile. C'est oublier les gens juste sympas qui aiment aider les projets qui ont de l'importance à leurs yeux ou les personnes qui le méritent.

Oui sauf que tu ne peux pas baser un projet éditorial sur la sympathie des gens. Ne serait-ce que parce que du coup, comme ils peuvent décider d'aider par sympathie, ils peuvent aussi décider d'arrêter (légitimement) quand ils veulent.

De la même manière, c'est aussi beaucoup de temps pour faire le tri (il y a une différence entre la compétence annoncée et la compétence réelle) et pour la coordination des nouvelles personnes. (ça aussi c'est du taff)

Si vous ne trouvez aucun correcteur pro qui accepte de travailler gratuitement (gratuitement ne veut pas dire sans retour, il aura tout de même droit aux remerciements dans l'ouvrage et à un exemplaire gratuit et dédicacé par les auteurs, par exemple), alors là ok, vous devez en payer un et si vous n'en avez pas les moyens, vous faites comme vous pouvez, d'accord.

Je suis auteur, et pas le "vous", mais... il est aussi compréhensible qu'un éditeur n'aie pas le désir de demander explicitement de faire un travail qui devrait être rémunéré pour peanuts. Si quelqu'un veut le faire, qu'il se propose, non ?

Et puis BBE par exemple fait déjà appel à la bonne volonté des gens en mettant un GDoc à disposition permettant à tout un chacun d'y mettre les erreurs qu'il voit sans avoir forcément besoin de faire une relecture intensive.

Après, vous allez me dire qu'un payé respectera mieux les délais... Tout dépend des délais. Un relecteur bénévole peut traiter facilement 100 pages/semaine, en plus de son travail rémunéré. Maintenant, si vous voulez 100 pages, par jour, là, oui, va y avoir des soucis.

Ben les délais demandés sont des délais raisonnables pour sortir un produit vendu, j'imagine.

[citation supprimée]

Ca ne marche pas comme ça. L'argent économisé sera réinjecté ailleurs dans une économie où les boites de JDR sont pour l'immense majorité des TPE qui bossent avec des masses de freelances, souvent rémunérés au prix plancher, et qui survivent un peu comme elles peuvent.

C'est juste un peu plus compliqué que ça, et c'est pour cela que je te conseille soit de proposer tes services si tu penses que c'est acceptable, soit de te lancer dans une coordination éditoriale avec un budget JDR. Tu verras rapidement les limites du système, surtout quand tu verras ensuite le nombre de ventes.

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La remarque précédente de Thomas est très pertinente;

ok, il est peut être possible de structurer un bénévolat de relecture qui permettrait , hypotétiquement, de sortir des ouvrages avec moins d'erreurs mais, en faisant ainsi , cela va fragiliser les gens dont c'est la profession en leur enlevant de l'activité ou en tirant les rémunérations vers le bas.

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  • Utilisateur anonyme
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Griffesapin
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  • Julien Dutel
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Ca fait 4 pages que je me retiens de poster une réponse content Bon, comment dire... J'ai déjà lu des jdr où il y avait des fautes énormes, genre un S en moins, dès la première page. C'est un peu gênant. Surtout quand le bouquin sort avec 1 ou 2 ans de retard, et que c'est un pledge à 100€ payé comptant.

Je ne sais plus qui l'a écrit mais oui, je pense aussi qu'à une certaine époque, la qualité d'écriture était d'un autre niveau, y compris dnas les mag. Relisez les scénarios de Tristan Lhomme et cie, ou les publications Descartes, et regardez les crédits, ils n'étaient pas 50 à relire.

Après, pour les difficultés à trouver des relecteurs... Je n'avais jamais vu d'annonce, sur aucun réseau social, concernant la recherche de relecteurs. Donc après, de savoir s'ils sont chers ou pas, compétents ou pas...

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Utilisateur anonyme

Tu ne peux pas prendre un cas et en tirer une conclusion générale, en fait.

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  • Utilisateur anonyme
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Julien Dutel
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  • Noob
  • et
  • kyin
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Utilisateur anonyme

Voilà. Je suis totalement d'accord avec ça. C'est plus une question de volonté. Le processus de relecture doit être pris en compte dans les délais annoncés, faire l'objet d'un recrutement, etc. Etre pris en compte, tout simplement. Le 100% without coquilles est jouable, oui. Essayez d'en trouver dans Wasteland.

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C'est plus une question de volonté. Le processus de relecture doit être pris en compte dans les délais annoncés, faire l'objet d'un recrutement, etc. Etre pris en compte, tout simplement. Le 100% without coquilles est jouable, oui. Essayez d'en trouver dans Wasteland.

Florent

Penser que :

  1. il ne fait pas l'objet d'un recrutement
  2. il n'est de manière générale pas pris en compte dans les délais annoncés
  3. il n'est pas pris en compte

C'est juste penser que les éditeurs ne font pas leur métier (et encore une fois, je laisse de côté les exceptions, qui arrivent, où c'est effectivement catastrophique, mais qui tiennent la plupart du temps de l'accident plus que du manque de sérieux).

le "c'est une question de volonté", c'est faux. C'est une question de circonstances : avoir les bonnes personnes qui acceptent de bosser au bon prix dans les bons délais.

Pour l'exemple : Laelith. On a eu avec nous deux personnes (JMMJ, en chef de projet, et Agnès Pernelle à l'éditorial et à la correction) qui ont supervisé le truc, qui ont accepté de bosser au prix adéquat à l'éditeur et à eux, et qui permettent aux textes de ne compter que très peu de fautes. Ou même Joan of Arc qui contient assez peu de fautes (je ne parle pas des 17 erratas, mais vraiment d'orthographe) de mon souvenir notamment grâce au boulot de Thom. C'est un moment de grâce agréable parce que là, tout est réuni. Maintenant quand tu n'as pas les bonnes personnes au bon prix dans les bons délais... Ben tu fais avec ce que tu as, avant tout.

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  • Noob
  • ,
  • Christophe12004
  • et
  • JM MJ
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On ne dit pas que ce n'est pas pris en compte, mais que, le plus souvent, ce n'est pas "assez bien" pris en compte :

Et ça a été expliqué.

1. Il y a du recrutement, mais apparemment pas toujours suffisant

Le recrutement, il est effectué avec les moyens présents. Encore une fois, c'est pas de la mauvaise volonté, mais les relecteurs qui bossent sur les projets sont ceux que les gens peuvent se payer.


2. Il est pris en compte dans les délais annoncés mais il doit y avoir un cafouillage quelque part car des relecteurs disent qu'on ne leur laisse pas assez de temps et d'autres qui disent que ce qu'ils ont fait n'a pas été utilisé (Lames du Cardinal si je ne m'abuse ou Cthulhu, je ne me rappelle plus)

quelques cafouillages ne représentent pas une généralité. Je pourrais parler de mon expérience chez Mongoose, mais ça ne représente pas une généralité.


3. Il est pris en compte, certes, mais encore une fois, le plus souvent, "pas à la hauteur des attentes"

Mais à la hauteur du budget. Qui est conditionné par le prix et le volume de ventes. Augmentons l'un ou l'autre et on pourra en reparler. plaisantin

D'autant, et cela a aussi été dit, que tous les acheteurs ne vont pas y jouer

Alors, là c'est mon point de vue d'auteur : ça n'a absolument pas à entrer en ligne de compte. Personnellement, quand j'écris un jeu ou un univers je jeu, j'écris un objet qui a vocation à être utilisé, pas juste lu. Qu'il soit juste lu par certains est une incidence qui ne me concerne pas personnellement et qui ne rentre jamais en compte dans la manière dont je travaille.

Mon travail, et in extenso le travail d'un éditeur, est avant tout de fournir un produit utilisable.

ps : Laelith montre donc que c'est possible, il peut servir d'étalon, ne pas envoyer à l'impression tant que le niveau de correction n'est pas au moins égal à Laelith. Et, entre nous, pour des pp qui ont parfois des années de retard, on n'est pas à 3 mois près.

PS : relis ce que j'ai dit en parlant de Laelith, du coup, et pitié, prends le en compte au lieu de vouloir t'en servir comme mètre étalon.

PS 2 : le retard sur un ouvrage ne veut pas dire plus de ressources de relectures (ça coute des sous, chaque passe de relecture). Ca ne marche pas comme ça.


Si on dit aux joueurs, vous avez le choix, on vous le livre comme pévu (ce qui est déjà assez rare) mais il risque d'y avoir des fautes ou, on vous le livre avec 3 mois de retard mais on aura effectué un gros travail de relecture pour éliminer un max de fautes, le choix des joueurs sera vite fait.

[citation supprimée]

Oui, effectivement. Et le choix sera "on vous le livre comme prévu" avec une majorité de "c'est pas grave, je veux mon livre". Voire "c'est pas à nous de payer les pots cassés de votre relecture, livrez ça dans les temps".

Et ça, j'en suis 100% certain. Et sans méchanceté ou amertume dans le propos, c'est carrément légitime et c'est à nous, équipes, d'essayer de livrer le truc le plus nickel dans les temps. Juste... parfois on a des loupés, d'un côté ou de l'autre, et ça vient aussi du fait qu'on fait avec nos moyens. (et on en est toujours désolés. Et ça nous fait aussi chier. Mais on fait vraiment avec ce qu'on peut)

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Julien Dutel

Quand ça se répéte sur une campagne, deux campagnes, trois campagnes, quatre campagnes, avec des explications farfelues, ça n'est plus un accident, c'est du manque de sérieux. C'est un petit marché avec peu d'acteurs et je pense qu'au bout d'un moment, tout le monde aura assimilé comment travaille chaque éditeur.

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  • Julien Dutel
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Noob

Mais comme je le disais, je ne parle pas d'un éditeur en général, mais d'un marché. Même un éditeur dont chaque livre est une catastrophe est un accident per se, parce que ce n'est pas généralisé à tous les éditeurs.

Chaque éditeur a ses forces et ses faiblesses, on est d'accord.

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Julien Dutel

Trop est l'ennemi du bien... clin d'oeil

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Si j'étudie m'a propre bibliothèque de jdr, les seuls ouvrages qui me gênent pour les erreurs d'orthographe sont les casus belli sinon pour tous les autres, je détecte autant d'erreurs que dans les romans que j'ai lu au cours de ma vie (donc des anecdotes).

Je ne prétends pas avoir une ludothèque exhaustive mais vu que certains se basent ici que sur des anecdotes, je ne vois pas pourquoi je ne ferai pas de même.

Ha, et le "c'était mieux avant", faut vraiment arrêter avec ça, ce système de pensée est puant en plus de n'être pas nouveau (déjà du temps de la Grèce antique, il y a 3000 ans)

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  • Senjak
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Fytzounet

Juste pour renchérir sur le "c'était mieux avant", il ne faut pas oublier que beaucoup des références du avant sont ceux qui ont réussit à traverser le temps, ce qui entraine une forme de biais du survivant, il y a plein de jdr qui ont sombré dans l'oubli pour des raisons diverses et variées, donc idéaliser le passé c'est souvent oublier une partie du même passé.