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2087 en exclusivité aux FUTURIALES ! 10/05/2012

À l'occasion de la sortie du roman 2087 dans la collection À dé couvert, un roman noir cyberpunk dans un Paris crade et embrumé, David Bry l'auteur vous donne rendez-vous aux FUTURIALES ce samedi 12 mai à Aulnay-sous-bois pour une sortie en avant-première

Pour les autres, il vous faudra attendre le 18 mai pour vous procurer ce roman dans toutes les bonnes librairies de France, et même rencontrer l'auteur lors des dédicaces déjà prévues !

- le 20 mai, au Salon du livre de Saint-Cyr-sur-Morin
- début juin (date encore non communiquée), à la FNAC des Halles à Paris
- le 29 septembre, à la librairie l'Antre-Monde à Paris
- le 7 octobre, au Salon du livre d'Esternay

Enfin, on vous laisse avec quelques mots de l'auteur !

BBE : À ton avis, qu’est-ce qui distingue l’univers de 2087 de tout autre monde science-fictif plus habituel ?

DB : Je suis parti d’un principe assez simple : sur la base de notre société actuelle, j’ai essayé d’imaginer ce que pourrait être, de manière réaliste, notre monde à la fin de ce siècle. 

J’ai généralisé certaines découvertes toutes récentes ou encore peu répandues (réalité virtuelle, commandes par la pensée), pris en compte la problématique de la nourriture dans un monde dévasté et à un moment surpeuplé, ainsi que la raréfaction des ressources. Enfin, je me suis posé une question : quel choix pourrions-nous faire, en tant que société, par rapport à une situation de danger extrême ? Ma réponse a été celle de 2087. Une société égoïste, froide et distante, qui ne répond pas à l’un de ses premiers devoirs : protéger les plus faibles.

Je crois que l’originalité de l’univers de 2087 est là, c'est-à-dire d’être, à travers la manière dont je l’ai construit, très proche de ce que pourrait être notre futur. Une sorte de vision réaliste et pessimiste de la société vers laquelle on pourrait se diriger. L’un des plus beaux compliments que m’ont d’ailleurs fait mes premiers relecteurs a été de dire que le monde que je j’y ai décrit leur faisait peur, leur paraissant beaucoup, beaucoup trop probable.

BBE : 2087 mêle science-fiction, roman noir, polar, anticipation, action… Ce mélange est-il une volonté consciente, es-tu plus à l’aise dans l’hybridation ?

DB : Je ne viens pas du polar, et n’en ai même que très rarement lu. Je voulais cependant raconter l’histoire d’un détective, d’une enquête, de cet homme plongé dans la douleur, dans une quête désespérée. J’y ai donc, assez naturellement, ajouté des éléments qui me sont plus familiers, où j’avais mes repères : l’imaginaire et, en l’occurrence, un imaginaire basé sur un futur que j’imagine possible.

Ce mélange n’est donc pas conscient, et provient plus d’un besoin, d’une envie, de créer des mondes dans lesquels poser mon intrigue. L’action y est également présente, comme souvent chez moi, parce que j’aime le rythme qu’elle provoque, le danger auquel elle expose les personnages.

BBE : Pourquoi avoir choisi les thèmes sous-jacents de la politique, de l’oppression ou de la folie ? Est-ce pour toi une volonté consciente, une base qui précède la création de tes univers, ou est-ce que ces aspects viennent ensuite, indispensables à la crédibilité et à la cohérence de tes romans ?

DB : C’est avant tout une histoire de crédibilité. Je voulais un univers à l’image de mes héros : en danger, au bord du gouffre. D’où les brumes radioactives, la menace des irradiés des Banlieues, le monde, ravagé, tout autour. Et j’ai ensuite imaginé la société qui allait avec. Forcément injuste, créant évidemment de l’oppression, laissant mourir les plus faibles sous couvert de protéger une partie de la population. La démocratie survit mal, je crois, aux difficultés et aux menaces.

La folie, elle, est derrière, en filigrane. Folie d’un monde glacé où l’humain se perd, folie en marge des héros qui souffrent trop, ne se reconnaissent pas dans ce qu’ils voient autour d’eux. La folie, aussi, dans laquelle je m’imagine, moi, sombrer si je devais vivre dans le Paris de 2087. 

D’où je crois un autre des intérêts de la littérature de l’imaginaire : présenter ce qu’on craint le plus, pour l’exorciser peut-être, et espérer surtout ne pas avoir à le vivre.

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