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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

[Ressources] Curse of Strahd + Questions/Réponses [SPOILERS] 198

Forums > Jeux de rôle > Dungeons & Dragons ®

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Comme redouté dans le poste précédent, mais anticipé quand même, mon PJ apprenti vampire considère qu'il a une attache émotionnelle puissante avec un autre PJ... qui lui servira de cible... (donc il y aura meurtre entre PJs avant ou pendant le combat final...)

C'est la première fois que je me retrouve dans cette situation. Il nous reste explicitement encore 3 séances, donc même si un PJ se fait tuer, il ratera pas grand chose, voire rien.

J'appréhende la situation. Avez-vous des conseils ? En parler avec les joueurs ? (car le PJ cible ne le sait pas encore) ou laisser faire, pour un côté drama maximal?

Tous les joueurs sont adultes et intelligents, personne ne fera de crise parce que son PJ est mort ou que sais-je. Mais n'empêche... chacun a mis 200h de sa vie dans cette histoire. Il s'agirait de faire les choses bien, au final.

Merci pour toute idée, tout conseil, toute expérience que vous pourriez partager. coeur

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  • Griffesapin
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Sacré cas de conscience. Je crois que j'en parlerais aux deux joueurs pour leur proposer et leur demander comment ils voient le final... Après tout dépend quel contrat social vous avez (pvp, mort des persos...).

Parce que bon c'est sympa de vouloir tuer un autre joueur mais celui-ci a peut-être d'autres projet et/ou peut réussir à se défendre. Ou adhérer complètement ! Perso, je trouve que l'on fait du cinéma partagé, pas du jeu vidéo mental, donc sur le final d'une campagne au long cours c'est chouette que tout le monde y trouve son compte.

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Merci Bragon pour tes conseils

Pour l'instant, je m'oriente vers les solutions suivantes :

- complexifier la tâche du meurtre (ajoutant des conditions) pour qu'il ne devienne possible que lors de la dernière session (comme ça, tous les joueurs seront là pour le final)

- donner une chance à la victime de se défendre, voire de retourner la situation

- utiliser les spécificités du demi plan de Ravenloft pour justifier pourquoi le PJ mort (peu importe lequel) reste sous quelque forme que ce soit dans la non-vie (et donc préparer des feuilles de persos spécifiques qui leur permettra de continuer à jouer ou du moins d'être présent voire de hanter le meurtrier jusqu'à la fin de la session, donc de la campagne)

- si le demi plan survie (c'est pas dit...), la victime se réincarnera en Barovie et sera dans ma description finale du lieu, des années plus tard.

Et pour clarifier le contrat social, il est principalement orienté fun de la table avec une taboo liste. Masterisant régulièrement du Kult ou du Horrifique (où la partie "fun" devient "le plaisir de se faire / d'avoir peur", mais la taboo liste toujours appliqué, plus strictement encore), il est pas rare (mais pas systématique non plus) qu'un PJ s'en prenne à un autre. Mais les scénarios sont des one-shots de 10h max. C'est pas la même qu'une campagne...

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  • FredDeLyon
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DSpot

avis tout à fait perso : très mauvaise idée.

pourquoi ?

simple : imagine toi à la place du PJ cible: sois honnête et imagine : comment réagirais tu de découvrir que ton perso se fait buter par un autre joueur en accord avec le MJ complice pour simplement devenir un "monstre" hors règles (gros-bill ?) ???

de plus quand tu dis " Il nous reste explicitement encore 3 séances, donc même si un PJ se fait tuer, il ratera pas grand chose, voire rien." ca, c'est TA vision à toi, qui te dis que c'est celle du PJ cible ? des autres joueurs ?

bref, mauvaise idée.

ce n'est que mon avis, tu fais comme tu veux à ta table mais tout le groupe devra assumer les conséquences de ce type de choix en jeu (même en cas d'assassinat réussi: le reste de groupe va laisser passer ca trankilou ?) et hors jeu (ambiance entre joueurs et vis à vis du MJ complice)...

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  • DSpot
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DSpot

Oui. Ce n'est pas une idée géniale.

Mais si cela se passe à la dernière séance, alors là, c'est acceptable. Je pense.

(pour peu que ces personnages ne vivent pas une suite)

Et avec les garde-fous dont tu parles, ça peut passer.

Cela me fait penser à la fourberie finale de l'acteur Joe Manganiello dans Critical Role !

Ce message a reçu 2 réponses de
  • DSpot
  • et
  • Griffesapin
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Griffesapin

Merci pour ton point de vue. Je comprends ce que tu veux dire par la compassion qu'il me faut chercher dans les sentiments que pourrait avoir mon joueur dont le PJ est la cible. Je ne doute pas que tu as bien compris que ma recherche d'aide est justement mue par mon désire de rendre le jeu le plus fun possible pour tous les joueurs et moi-même, puisque je me trouve devant un cas qui ne mettait jamais arrivé.

En soit je ne suis ni d'accord ni pas d'accord avec ce choix du PJ assassin. Je comprends ses motivations, légitime selon lui. Je ne le pousse pas à le faire. Mais s'il choisit de le faire, il faut que je sois prêt et pas qu'un peu.

Pour peut-être donner un peu plus de contexte: il y a 3 joueurs. il y a un joueur qui s'efforce depuis le début de la partie d'être bon, d'aider, malgré les difficultés, de ne pas mentir et cherche simplement à rentrer chez lui (alignement loyal bon). Un second personnage a cherché toute la campagne à faire des choix opportunistes, est très optimiste, voire téméraire, et est passé à de nombreuses reprise proche de la mort, tant pour sauver (notament le 3e personnage) que pour détruire (chaotique neutre). Ce serait lui la cible. Et le 3e personnage, un warlock, qui a pactisé avec des démons, mais aussi un diable intérieur (histoire perso), pour a chaque fois obtenir le plus de pouvoir dans le seul but de devenir immortel. (Il est évidemment loyal mauvais)

Pour éviter que les joueurs ne se retrouvent avec 10 malédictions à la suite du temple d'ambre (mais surtout pour rendre leur choix impactants), les tombeaux des mages ne pouvaient être activé qu'une seule fois pour un seul personnage et une clé d'ambre devait être placé sur la stèle en guise d'acceptation du don. Il n'y avait que 3 clés dont une porté par Kasimir (un PNJ qui avait la volonté de sauver sa sœur et choisirait un don de résurrection très fort pour y arriver) les joueurs ont donc dû choisir qui aura une clé et si oui ou non ils prennent de force celle de Kasimir. En plus de Kasimir, seule le personnage loyal mauvais a accepté le don de Vampyre, qui lui promet l immortalité si il tue un être aimé (le PJ qui lui a sauvé la vie) et se fait tué par son ennemi (Strahd), alors il deviendra à son tour un vampire... Et si Strahd tombe, il deviendra le nouveau Strahd.

Quant à la victime, bien que ce ne soit pas finalisé encore, je tâcherai de la faire se relever par Strahd et tant que ce dernier est en "vie" il le sera aussi. Son objectif dès lors sera, peut-être, de sauver Strahd de ses anciens amis, pour garder une forme physique (sinon il se fera réincarné dans un enfant nouveau né Barovien) Ces deux scénarios ne sont pas hors règles : la Barovie étant un demi plan, il est explicitement expliqué que les âmes qui y meurent sont réincarné dans ce demi plan. Aussi, les pouvoirs de Strahd permettent de relever des morts. Et le cas échéant, les puissances obscures du demi plan ont des pouvoirs qui ne sont pas entièrement décrit et laisse au MJ la possibilité d'interpréter leur étendus (et d'user des règles du DM manual sur les morts de ses PJs ainsi que leur retour dans la partie)

Comme dis dans mon précédent message, je pense autoriser la tentative d'assassinat uniquement lors de la dernière session, soit l'instant avant d'attaquer le boss final ou durant le dernier combat. Autoriser l'action ne sous-entend pas qu'elle sera une réussite et le PJ cible pourra se défendre, tant par la lame que par la langue.

Bref, je pense que tu peux facilement admettre que je me tord pour satisfaire la table et non un joueur ou un scénario scripté, mais je pense que je ne suis pas trop loin de trouver une solution qui rendra ce final particulièrement fun, épique et mémorable. Mais je cogite encore, j'ai encore 2 semaines... 😅

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FredDeLyon

Merci pour ton avis. En effet, tous ces garde-fous devrait en principe permettre à tous de bien comprendre où on va et d'éviter les grandes frustrations.

J'avoue être un peu partagé sur mon devoir de trancher : les deux joueurs ont role play leur persos magnifiquement durant toute la campagne. Empêcher la possibilité d'atteindre son objectif à un joueur serait pour moi une grande erreur. Donc dire non à l'assassin, alors qu'il a lui-même choisi sa cible (il aurait pu m'inventer une histoire avec un PNJ qu'on aurait concrétisé en 3 séances) est pour moi une preuve de l'implication de ce joueur dans la campagne. Donner une chance équitable à sa cible est aussi une preuve de respect pour qu'il puisse finir son objectif à lui. Maintenant, il s'avère qu'ils se sont retrouvés dans un cas de figure où de toute évidence les deux objectifs ne pourront pas être tout deux accomplis...

Il faudra simplement bien négocier les situations, quite à faire tous les jets de dés visibles aux joueurs, pour montrer l'impartialité du MJ.

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Cela peut faire un beau final si les deux joueurs sont de bonne composition et s'entendent bien.

En revanche, si le PJ visé ne comprend pas et n'apprécie pas, cela va finir en eau de boudin.

Donc cela dépend beaucoup des joueurs, de leur façon de le jouer, et de l'accepter.

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FredDeLyon

"Mais si cela se passe à la dernière séance, alors là, c'est acceptable. Je pense." mort

c'est pire !!! imagine que tu as joué des dizaines de scéances d'une campagne, tu as survécu à tout et tu es privé du final de la campagne parce qu'un autre joueur te bute avec accord du MJ ?!

Petite réfléxion: c'est quand même le MJ qui a choisi " si il tue un être aimé" comme déclencheur donc ensuite il faut assumer mort de rire, ensuite vu ce que tu racontes je suis surpris que l'être aimé ce soit la personne qui lui a sauvé la vie: c'est un peu facile et si il y a 10 personnes qui lui ont sauvé la vie ? et dans sa vie d'avant , il n'aimait personne ? c'est sur que c'est plus facile de buter un joueur que (par exemple) le seigneur démon qui lui donne ses pouvoirs et pourtant vu ce que tu dis , il doit l'aimer son maître démonique qui lui donne de la puissance, lui qui en redemande , non ?

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  • DSpot
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Griffesapin

Merci pour ton retour.

Les personnages ont tous été créé pour cette campagne, leur BG a été modelé pour que cette campagne fasse sens dans leur histoire de vie, et donc "vaincre ou mourir" n'est clairement pas qu'une idée nébuleuse pour les PJs.

Pour être plus précis, j'ai choisi de suivre le livre quant aux conditions pour obtenir l'immortalité, car ce sont celles exprimées par l'auteur et qu'elles me paraissent "justes" (et franchement pas cher payé si ton obsetion est l'immortalité...) J'assume entièrement ce PJ-cide. En réalité, plus j'y pense, plus je suis à l'aise avec cela, trouvant que cela fait sens avec les 200h que nous avons vécu. (Illustrant au passage la dure loi de la vie que rien n'est éternellement acquis : ni l'immortalité (de Strahd --> il a de forte chance d'y passer), ni l'amitié inconditionnel (entre les PJ --> la trahison est toujours une option), ni l'idée d'un MJ qui sauvera coûte que coûte ses PJ (bien que dans ce cas, j'ai quand-même attendu la dernière séance pour l'exprimer) )

Ce que je ne sais pas, c'est comment l'aborder. Enlever l'effet de surprise et en parler avec les joueurs ? Imposer une condition au tueur (genre une tirade Shakespeare-ienne) durant laquelle la victime aura une chance de s'en tirer en ripostant ou s'enfuyant ? Faire une cinématique, empêchant toute interaction des joueurs sur la scène, et donc m'accaparant toute l'animosité hypothétique du joueur défunt ? Encore d'autres solutions ?

Juste me dire que c'est une mauvaise idée est un avis louable, mais pas un conseil.

Pour finir, le PJ assassin gère son obsession depuis le début de la campagne. Au début, assez simplement, mais au final, il est déjà possédé par un diable (et perd parfois son libre arbitre, mais a obtenu une puissance phénoménale grâce à ce pacte), et suit des conseils d'un démon (il est warlock et a conclue un pacte). Tout cela a été joué rôle play et la décision laissé au joueur... qui, pour précision, a commencé chaotique neutre... 😅

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La campagne tourne beaucoup autour de la personnalité de Sthrad. J'avais orienté certains joueurs pour les pousser à "trahir" le groupe et que leur perso se laisse tenter par Sthrad. Ils ont choisis de rester loyaux...mais avec le recul certains m'ont dit qu'ils auraient du trahir pour rendre le final plus mémorable content

Je te recommanderai de demander au joueur concerné de garder ça pour le final. C'est peut-être Sthrad qui l'influence pour le passage à l'acte ? Et évidemment laisser le reste du groupe se défendre normalement. Chacun sa chance mort de rire

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Merci Sammy pour ton retour.

Voici comment je vais me dépatauger de cette histoire :

- je vais proposer à chacun, hors session, s'il souhaite une histoire dans la "continuité" (comprendre "comme écrit dans le livre") ou une "surprise du chef" (comprendre "tu me laisses les commandes et tu verras bien ce qu'il se passe")

- si un des deux répond la continuité : affaire classée, je check avec l'apprenti vampire pour que ce soit au final le PNJ qui se prenne le coup de dague.

- si les deux répondent surprise, alors je laisse faire, sachant que je laisserai au moins une opportunité au PJ cible de s'extraire du guêpier.

Merci à tous, vraiment, pour vos idées et conseils ! Ça m'a réellement aidé. Je vais enfin pouvoir dormir 😅

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Ça me paraît moteur de frustration ce que tu décris comme situation. Je pense que tu as raté la session zéro dans laquelle il faut aborder le pvp. Perso je suis plutôt de l'avis que ça va casser le fun du perso qui se fera tuer, même si bien amené par du rôle play. Ces raisons me font détester les alignements mauvais, car ils sont moteurs de frustration dans un jeu qui se veut primairement d équipe. Perso, si j'avais ce cas de figure, je dissuaderais de jouer ce que tu décris, et une fois la campagne finie, je demanderais aux joueurs comment ils imaginent leur persos dans le futur afin de le partager aux autres joueurs, cela laissera ton joueur en quête d'immortalité la liberté d'atteindre ce "but" en décrivant un truc du genre "afin d'atteindre l'immortalité, il est probable que mon personnage succomber à la tentation de tuer, ou d'essayer de tuer un être cher pour accéder à la condition de vampire". Cela aura pour effet de quand même créer la surprise, sans passer dans un affrontement frustrant pour le PJ cible. Peut être même qu'il ne retiendra que le fait d'être l'être aimé. Les autres joueurs pourront conclure également de leur façon ce que déciderons de faire leurs persos en décrivant leurs aspirations.

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  • DSpot
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Choix tellement cornelien...

Et si on (tu) éliminait le choix ?

Puisque cela se passe à la toute fin, il est peut être envisageable de jouer DEUX fins !

Ce message a reçu 1 réponse de
  • FredDeLyon
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Jularys

Pas con. Je ne l'avais jamais imaginé ou envisagé. Pas mal comme solution. C'est très élégant. J'aime bien. 👍🏼

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reptinchu

Merci pour tes conseils.

Tu as totalement raison : je n'ai pas parlé de PvP à la session 0. Je l'ai donc ajouter à ma liste des sujets à aborder lors de cette session.

Je comprends aussi que vous êtes nombreux à penser qu'il faudrait alors que j'évite ce PvP : c'est normal, puis qu'aucune règle n'a été instaurer sur le sujet. Et au final, j'ai cogité cogité... J'ai trouvé une solution. Il ne sera pas nécessaire d'en arriver au meurtre d'un PJ, mais je ne l'exclue pas. Connaissant mon groupe et après avoir recueilli leur avis sur le sujet du dérapage totale de fin de campagne pour le bien de la narration, ils sont tous favorables et sont prêts à accepter les conséquences. Je suis donc confiant pour le grand final.

Cela étant, je comprends aussi que vous essayer de m'aider en prenant mon groupe et ma situation avec ce que vous avez : à savoir, ce que je vous en ai dit. Mais ma solution, considérablement améliorée grace à tous vos conseils, conviendra, je l'espère, pour ma table, mais sans doute pas à d'autres tables.

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Si tu as discuté en amont avec ton groupe, et qu'ils sont tous d'accord pour te laisser faire, alors fonce !

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brève de comptoir, anecdote vraie à ma table...

Rappel: Vampirien (Puissance5); Interdiction. Le vampirien ne peut pas entrer dans une résidence sans y avoir été invité par l'un de ses occupants.
Situation: les PJs avec Ireena et Ismark sont "assiégés" au manoir par un vampirien du comte, son loup géant et sa meute de loups.
Veran, vampirien, le veneur de Stradh : remettez moi Ireena !
Ghan, barbare bravache et facétieux : reviens demain, on en discutera en plein jour.
Veran: toi, sors, maintenant.
Philéas, illusionniste tête en l'air: non, toi, rentre.
😳...
Ben, il est rentré...