Cookies

Utilisation des cookies

Pour le bon fonctionnement du site, nous utilisons des cookies techniques qui permettent de gérer votre connexion.
Nous utilisons des cookies Google Analytics pour le suivi anonyme de la navigation. Vous pouvez désactiver ces derniers à tout moment ici.

Confirmation

Par défaut, nous conservons votre acceptation durant 13 mois.
Gérez vos cookies ici.



Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Orwell tombé dans le domaine public cette année, quel éditeur saura faire un jeu de rôle à ambiance durement totalitaire ? 15

Forums > Communauté > Les financements participatifs

avatar

Comme manquent les romans faisant ressentir l'oppression totalitaire, faute d'écrivains l'ayant expérimenté peut être, je trouve que ça manque à la liste des jeux.
4 BD vienne de sortir sur 1984 cette année.
Quels mécanismes de jeu pour rendre cette impression ?

  • L’Effet Rosenkreutz de Néphilime légende est interessant, obligeant les personnages à cacher leurs actes sous menace de répression.
  • Une administration ou plus largement un environnement ou certaines rêgles sont tirées au semi-hazard (plusieurs tables selon les situations) et changeantes, au MJ de fournir un role play pour justifier le résultat des dès ... et de les faire appliquer avec la plus force necessaire, de les faire rationaliser par les PNJ du régime, voir même parr les victimes.
  • Des poins de liberté (type points de chance) aquis quand le personnage se comporte conformément à SES aspects et CONTRE les regles administrative.
  • Des points de soumission conduisant à des troubles mentaux et à la désumanisation (jusqu'a la perte temporaire du controle du perso) quand le personnage soumet ses actes aux rêgles du pouvoir.
  • Un systéme ou les aptitudes sont affectées autant par les blessures physiques que morales.
  • Des niveaux de Soumission selon les regions (à la façon des zones de peur de deadland).
    • Les zones avec peu de soumission sont des zones de guerre ouverte avec le pouvoir, ou le style est plus un jeu d'action ou une balle persue peut toujours frapper.
    • Les zones avec une forte soumission sont plus pacifiées par une police en surnombre, le style de jeu est plus enquéte, infiltration, contrebande. Dans tous les cas ont ne dors tranquile nulle part.

Liste non exaustive.

avatar

Entre Van Vogt, Dick et Orwell : RétroFutur

avatar

Un jeu du Studio09 sort le 4 avril :

https://www.facebook.com/photo/?fbid=5041628005910570&set=pob.100001902604338

Et il vont aussi sortir un JdR inspiré de La Ferme des Animaux…

https://www.facebook.com/photo?fbid=5086064301466940&set=pob.100001902604338

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Patrick
avatar
  • Des poins de liberté (type points de chance) aquis quand le personnage se comporte conformément à SES aspects et CONTRE les regles administrative.
  • Des points de soumission conduisant à des troubles mentaux et à la désumanisation (jusqu'a la perte temporaire du controle du perso) quand le personnage soumet ses actes aux rêgles du pouvoir.

Pour cela je le verrai plus comme une "jauge" (pas le terme mais bon) en gros le même principe, lorsque le personnage agit en fonction des ses principes et contre d'administration le curseur se déplace de ce côté (nombre d'unité dépendant du degré de subversion de l'action) et lorsqu'il agit "en bon citoyen" le curseur se déplace dans l'autre sens. Proche du 0 (neutre) aucun impact particulier, curseur côté citoyen certaines actions bonifiées d'autres avec malus, et inversement si cela penche côté "subversif". Avec un mécanisme de rééducation si cela penche trop en subversion et un mécanisme (à voir) de "attention celui là a les dents longues/ouil est trop loyal il y a un truc" donc surveillance accrue si trop en "en bon citoyen".

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Patrick
avatar
romgam

J'ai proposé 2 "jauges" indépendentes.
Vous en proposez une unique.
Il y en a une 3eme, celle de Mournblade, entre Loi et Chaos, ou l'on à deux jauges interdépendentes, l'équart entre les deux compte, ains que quel est la plus grande, et quelle est la valeur.
Mon idée est que le perso a des aspect à la Fate et qu'il gagne des points de liberté (destin) quand il les invoque dans un sens qui le met en difficulté face au pouvoir. Et inversement il peut les utiliser pour avoir des bonus quand il agit contre le pouvoir.
Sur l'incarcération, il y a sans doute quelque chose à faire, à mon avis c'est un sujet différent mais interessant à traiter.

avatar
Man From Outerspace

Merci, interessant !
En plus, c'est en développement, à suivre.

avatar

En même temps, 1984 est tellement extrême que je ne vois pas l'intérêt, AMHA, de faire un jeu dans cet univers. Je n'imagine pas un groupe de 4 personnes (taille moyenne d'un groupe de joueurs de JdR) dans cet univers qui pourrait "défier" Big Brother sans se faire repérer rapidement. Il faudrait faire un Big Brother "light" pour rendre le jeu jouable.

Ou alors, un jeu orienté one-shot (dans l'esprit de Fiasco).

Ce message a reçu 2 réponses de
  • WolfRider4594
  • et
  • Patrick
avatar
Damon

Pas forcément. 1984 raconte une histoire dans un monde dystopique. Mais tel qu'est présenté ce monde il y a beaucoup d'autres possibilités d'histoires à raconter.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Lyle
avatar
WolfRider4594

Comme le prouve les jeux déjà situés dans un monde dystopique (Cyberpunk ou Paranoïa pour ne citer que ceux là.) Moi de mon côté je dois dire que c'est l'idée d'un jeu qui tournerai autour de l'idée de "faire sauter" Big Brother que je trouverai sans intérêt.

Mais je rejoins Damon sur l'idée d'un jeu dans l'esprit de Fiasco. C'est différent mais ça peut coller.

avatar
Damon

Un systéme totalitaire n'a jamais suffisament de ressource effectives pour tenir une population, il joue beaucoup sur la peur d'être controlé ou surveillé de la grosse partie de la population.
A la marge il y a beaucoup de place pour des personnages non rangés comme des PJ, comme mafieux dans les rangs du régime, groupe d'opposants combatants, les traficants. ça peu servir simplement d'aussature au monde.
Je pense à l'athmosphére d'Hawkmoon dans le cadre de la conquéte grandbretonne, ou de la rébélion dans StarWars selon les zones géographiques.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Damon
avatar
Patrick

Dans ce cas, ce n'est pas vraiment 1984. Dans ce roman, tout est sous contrôle, Océania a les ressources pour tenir la population, l'histoire est réécrite continuellement et ça marche. La police de la pensée peut se permettre d'attendre que le dissident soit parfaitement rééduqué avant de l'éliminer. Si on fait un JdR 1984 juste pour placer Big Brother et de la novlangue mais qu'on joue des persos qui n'ont rien a voir avec le roman et qui évoluent dans une population jamais décrite non plus, je trouve ça gaché, ça devient juste du marketing.

C'est comme avec Cthulhu, jouer un scénar sans une goutte de fantastique-horrifique : ça passe et ça surprend les joueurs, mais faire une campagne entière sur ce style : aucun intérêt de dire que c'est du Cthulhu.

AMHA, l'univers de Farenheit 451 serait beaucoup plus adapté pour que des PJs puissent évoluer sur du long terme.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Patrick
avatar

Un systéme totalitaire n'a jamais suffisament de ressource effectives pour tenir une population, il joue beaucoup sur la peur d'être controlé ou surveillé de la grosse partie de la population.
A la marge il y a beaucoup de place pour des personnages non rangés comme des PJ, comme mafieux dans les rangs du régime, groupe d'opposants combatants, les traficants. ça peu servir simplement d'aussature au monde.
Je pense à l'athmosphére d'Hawkmoon dans le cadre de la conquéte grandbretonne, ou de la rébélion dans StarWars selon les zones géographiques.

Patrick

Et Midnight aussi bien sûr.

avatar
Damon

Dans 1984 il y a 3 contrés qui se partagent le monde, il est donc clair que tout n'est pas sous controle, et qu'il y a des frontiéres en zone de guerre, qui d'ailleurs servent à alimenter la propagande d'Etat.
Réduire le monde au vécu du personnage principal, là ou il vit, c'est comme reduire les jeunes royaumes aux romans racontant la vie d'Elric. Mais ça peut être representatif de la capitale au coeur du pouvoir.

1984 ou 451F° (trés bonne idée) dans tous les cas, chapeau s'ils réussissent, il faut rendre le sentiment d'opression totalitaire, d'arbitraire, d'absurdité, d'impossibilité de s'échapper durablement à la police politique ou au bombes.

Mon poste se limitait aux mécanismes de jeux, mais le setting est extrêmement important.

avatar

Toutes ces bonnes idées ne sont-elles pas déjà adaptées (avec des libertés ludiques) dans Paranoïa (qui n'est cependant pas ma tasse de thé)?

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Patrick
avatar
Senrad

A laquelle pensez vous ?
J'ai lu qu'ils serait envisageable de jouer Paranoia en mode serieux. Je crois que cet excellent jeu est tout à fait inapte à rendre une ambiance totalitaire, il est vraiment orienté comique, je n'y ai même pas regardé.

Et sauf peut être le second point, je ne vois pas de regle qui y corresponde de mémoire.