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[Ecryme/Oeil Noir/Symbaroum] Dites, c'est pas un peu risqué... 317

Forums > Communauté > Les financements participatifs

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je pense que les boutiques sont vouées à mourir progressivement comme dans beaucoup de domaines. Et BBE y participe un peu malheureusement via les CF, la boutique en ligne. J'y participe également vu que je commande peu dans les boutiques physiques mais plutôt online (voir direct BBE)
Firen

J'imagine que tu te bases sur quelque chose comme un article, une étude pour dire ça ? mort de rire

Nan parce que si on regarde les différents CF hors grosse locomotive (Cthulhu, Ins/mv, ...) on a grosso modo un moyenne de 200 a 300 participants. Si on considère que les éphémères de 7C sont de petits tirages (en série limitée à 500 exemplaires), qu'un gros tirage ça sera plus du 2000 et + et que 1000 exemplaire sera un chiffre honorable, ... ça laisse encore une part sympa aux boutiques.

En plus j'ai eu des échos via ma boutique, des témoignages sur Casus No, ... que les jeux financés par des CF se vendent mieux que les autres. Et on peut également remarquer le nombre croissant de boutiques qui participent aux CF...

Bref tout ceci ça n'a évidement pas valeur de vérité établie mais juste de contre exemple et montrer que la réalité n'est pas aussi simpliste que ça.

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SmirnovV, je n'ai jamais dit que c'était pour les créations mais pour les petits projets. Rien de plus. H&D c'est une création qui se base sur DD5. De ce que j'ai entendu, DD5 était attendu en France mais la boite US ne voulait pas le faire donc des éditeurs s'en sont emparés. Le fait que cela s'appelle pas DD5 fait que c'est ce qu'on aura de plus proche du DD5 en France. Donc non pas de CF pour cela.

Pour Raise Dead, le gars il est seul, et n'a jamais rien vendu d'autres et donc ça se résume à : il a pas de sous, son banquier le boude mais il a eu une idée dans son placard, cela devient plus de l'investissement et c'est même plus risqué pour le client si le gars se fait la malle avec son argent ou s'il dépose le bilan entre temps. Soit la société était la avant et il a pas de sous. Ben il trouve des partenaires (pas trop dur sur un projet comme celui là) pour faire le projet si son banquier refuse de lui prêter des sous.

Pour ON, il n'est pas si facile de s'implanter dans un autre pays sans une bonne renommée. Les plateformes de CF n'existaient pas jusqu'à il y a peu (ou n'avaient pas le vent en poupe). Comme dit, je me demande (pur spéculation) si ce n'est pas un échange qui a conduit à ON vs H&D.

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En plus j'ai eu des échos via ma boutique, des témoignages sur Casus No, ... que les jeux financés par des CF se vendent mieux que les autres. Et on peut également remarquer le nombre croissant de boutiques qui participent aux CF...
orc

Le problème des CF, c'est l'avance sur trésorerie que ça représente pour les boutiques. Toutes ne peuvent pas se permettre de bloquer une somme d'argent de plus en plus importante sur un CF en attendant la livraison des produits de ce dernier.

Maintenant, quand une boutique proposera à la vente son pack H&D CF à 130€ avec tout ce qu'il contient en quantité limitée alors que sur les sites de vente en ligne on ne retrouve plus que du H&D non CF en achat à l'unité, on comprend la valeur de ce type de produit.

Il suffit de voir la vitesse à laquelle ont disparu les packs Anathazerin CF de la boutique "Dé en Folie" ou bien la vitesse à laquelle les offres Prestiges de l'AdC V7 ont été fumées sur Ludikbazar.

Quant à l'économie des boutiques spécialisées en général, honnêtement j'en sais rien. Y'en a encore en France? Moi je ne connais que des boutiques de jeux spécialisées, dans lesquels le jdr est limité à un espace au fond du magasin.

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Ombres

Juste un truc : une précommande, ce n'est en aucun cas une prise de risque mais une avance de trésorerie. L'éditeur n'a pas pour obligation de dépenser cet argent dans l'unique production décrite dans la PP mais il a en revanche obligation de produire ce qu'il a annoncé (et dans les délais annoncés, normalement). C'est important de ne pas tout mélanger. Pour l'éditeur, en revanche, cette avance de trésorerie permet de réduire le coût de l'argent (emprunt), de réduire les coûts de fabrication (économie d'échelle - un seul gros tirage plutôt que plusieurs petits par exemple) et de limiter les risques d'invendus (risques que le client ne prend pas à sa charge, hein, juste le simple fait d'avoir des produits vendus avant même leur production suffit à diminuer le risque de se planter sur le volume cible et évite d'investir à perte, voire de perdre de l'argent pour stocker ces invendus, cf. l'épisode douloureux des campagnes Pathfinder).

Bref, si j'ai aussi le sentiment que les CF et PP filent un mauvais coton lorsqu'elles inondent les participants de cadeaux, je ne suis pas du tout d'accord avec toi sur plein d'autres points, dont celui du risque et de l'argent "facile". D'ailleurs, le CF lui-même induit un autre risque : celui d'avoir mal jugé les coûts et de s'être engagé à produire beaucoup trop de choses à un tarif trop faible. Finalement, lorsque l'éditeur s'engage à te livrer le produit tel qu'il est décrit sur la page de financement, il met ses couilles sur la table : il n'est pas encore *certain* d'être en mesure de réellement produire en temps et en heure. L'éditeur continue de prendre des risques - un autre type de risques. Car s'il ne peut produire, il devra rembourser...

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J'imagine que tu te bases sur quelque chose comme un article, une étude pour dire ça ? mort de rire

Nan parce que si on regarde les différents CF hors grosse locomotive (Cthulhu, Ins/mv, ...) on a grosso modo un moyenne de 200 a 300 participants. Si on considère que les éphémères de 7C sont de petits tirages (en série limitée à500 exemplaires), qu'un gros tirage ça sera plus du 2000 et + et que 1000 exemplaire sera un chiffre honorable, ... ça laisse encore une part sympa aux boutiques.

En plus j'ai eu des échos via ma boutique, des témoignages sur Casus No, ... que les jeux financés par des CF se vendent mieux que les autres. Et on peut également remarquer le nombre croissant de boutiques qui participent aux CF...

Bref tout ceci ça n'a évidement pas valeur de vérité établie mais juste de contre exemple et montrer que la réalité n'est pas aussi simpliste que ça.

Pas d'article autre que pifométrique. Surtout quand je vois la taille des rayons des 2-3 boutiques parisiennes vs jeux de société. Aujourd'hui, les boutiques physiques qui vivent du jdr sont à mon avis inexistante. Que se passera-t-il quand cette catégorie (jeux de société) va se casser la figure, des boutiques mourront inévitablement entrainant les vendeurs de jdr ?

A cela faut ajouter que les éditeurs se mettent à faire du direct tout comme le client qui achète à l'éditeur ou à un site internet. Le prix est presque identique à l'achat en boutique physique (5% max de différence) mais pas besoin de bouger de son canapé ni de perdre du temps à aller à la boutique.

Le fait que les rolistes veulent participer au CF oblige les boutiques à y participer sous peine de perdre ces clients mais elle ne propose rien de plus à leurs clients que s'ils allaient en direct achetés leur CF. Les CF bénéficient de plus de pub faites par les clients sur les réseaux sociaux donc forcément ils sont plus visibles et sont donc plus vendus.

Bref, si j'ai aussi le sentiment que les CF et PP filent un mauvais coton lorsqu'elles inondent les participants de cadeaux, je ne suis pas du tout d'accord avec toi sur plein d'autres points, dont celui du risque et de l'argent "facile". D'ailleurs, le CF lui-même induit un autre risque : celui d'avoir mal jugé les coûts et de s'être engagé à produire beaucoup trop de choses à un tarif trop faible. Finalement, lorsque l'éditeur s'engage à te livrer le produit tel qu'il est décrit sur la page de financement, il met ses couilles sur la table : il n'est pas encore *certain* d'être en mesure de réellement produire en temps et en heure. L'éditeur continue de prendre des risques - un autre type de risques. Car s'il ne peut produire, il devra rembourser...

Oui, le risque n'est pas inexistant.Mais quand même exit le risque financier. Surtout que j'imagine que BBE travaille en parallèle avec un imprimeur, un graphiste, un traducteur pour avoir les coûts les plus réels rapidement. Il a quand même une bonne notion de ce qu'il peut avoir au fur et à mesure que le CF augmente. Surtout que j'imagine bien que les commandes sont passées en fin de CF ou vers la fin ce qui limite un tas de risque.

SmirnovV : ok

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  • Bocoro
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Quant à l'économie des boutiques spécialisées en général, honnêtement j'en sais rien. Y'en a encore en France? Moi je ne connais que des boutiques de jeux spécialisées, dans lesquels le jdr est limité à un espace au fond du magasin.LeoDanto

Ca me semble une bonne question à se poser. Quand on a connu l'Oeuf Cube, starplayer, le jeux Descartes il y a 10 / 15 ans... on réalise que le JdR est devenu un produit d'appel et que les boutiques ne peuvent plus vivre uniquement grâce à lui.

Ayant changé mon mode de consommation sur les produits courant et alimentaire, je m'interroge aussi beaucoup le mode de distribution des produits au sens large et donc également pour le JdR. Qu'elle est la différence entre un JdR et un poireau ? Pourquoi trouver ça normal de favoriser le producteur quand j'achète un poireau en passant directement par lui et ne pas appliquer la même logique pour mon JdR ? (Je précise que je n'ai pas la réponse claire même si maintenant je favorise régulièrement l'éditeur)

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Pourquoi trouver ça normal de favoriser le producteur quand j'achète un poireau en passant directement par lui et ne pas appliquer la même logique pour mon JdR ?
orc

Je me trompe peut-être en nuançant que les marges de chacun des acteurs ne sont pas les mêmes? :p

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C'est même pire que le poireau. Le poireau, on aime bien voir s'il est frais alors qu'un livre s'achète encore plus facilement sur internet.

Y'a même une logique perverse à acheter directement à BBE. Il marge bien mieux et donc ils ont plus de tréso.

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Zadig : En quoi cela me regarde si BBE a brulé des palettes de Pathfinder ? Ils ont mal géré leur stock et en plus faut qu’on les pleure ? Faut arrêter, c’est leur job que de connaitre leur marché. Si la gamme marche pas, faut penser à un autre système, ce qu’ils ont fait en le mensualisant.

Tu t'en fous, mais eux non. Ils ont créé une plateforme qui leur a coûté des thunes, pourquoi se priveraient-ils maintenant de l'utiliser ? Histoire de brûler encore des volumes car se planter sur le marché, tout le monde en est capable et tu n'es jamais 100% garanti de tomber juste ? Et comme cela déjà été dit, en quoi c'est un problème ? Pour toi en tant que client, cela change quoi ? Leurs CFs marchent, tant mieux, cela veut dire que les gammes pourront continuer, qu'essaies-tu de prouver ?

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Ombres

Vendredi dernier, un (excellent) vendeur dans une boutique spécialisée m'a déconseillé un supplément Zombicide au vu des besoins que j'ai exprimés, et m'a empêché d'acheter le plus ancien des deux exemplaires de l'écran Deadlands reloaded. Cette qualité de service est inégalée sur un site web, quelqu'il soit.

Je veux juste dire que je détesterais ne plus pouvoir aller en boutique du fait de leur disparition, celle-ci liée même indirectement à l'explosion des financements participatifs ou précommandes ou toute autre dénomination.

Bien évidemment, le commerce en ligne est responsable, bien plus que les CF dans ce cas.

Je verbalise juste mon inquiétude.

Amitiés à tous les rôlistes

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  • Ombres
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Bocoro

Oui, la pression sur les boutiques n'est pas en leur faveur. Leur qualité de service c'est leur seul atout mais cela ne pourra pas suffire. La pression vient des éditeurs/site en ligne : CF + boutique en ligne direct éditeur + site de vente en ligne qui ont des frais moindres (ou des marges supérieurs). De l'autre les clients qui veulent plus se bouger jusqu'à leur boutique et qui ont l'habitude de tout commander en ligne : vêtement, livre, appareil électro, chaussure, alimentation, etc... Résultat c'est dur pour eux.

Perso, j'ai plus envie de récompenser le fournisseur de contenu que la boutique du coin. Quel plue-value elle a. Pour moi, aucune.

Zadig : oui, je m'en fiche car si je devais commencer à regarder tous les stocks des produits que j'achète, je n'en finirais plus. J'ai même connu un buisiness basé sur de la destruction de marchandise car il était plus rentable de commandes plus et de détruire à la fin que de commander moins... Pour le reste, j'ai répondu à tout plus haut. En gros, c'est abusé de faire financer son pipe de développement de gamme par ces clients en leur offrant des cadeaux parfois limites en leur faisant croire via un beau récap que tout ça c'est offert. Alors que 1) ce n'est pas offert et que tous les clients qui achètent la gamme finance (même ceux qui participent pas) donc faites au moins de la qualité et 2) ca sert le plus souvent BBE que son client pour la com', développement de gamme et peut-être même marge. Certains reconnaissent même que certains trucs ne leur serviront à rien (voire qu'on tue des arbres - déforestation et utilisation de ressource non-renouvelable pour faire des posters qui ne seront jamais exposés... [humour pour détendre ici]). Si tout le monde est content alors j'edge.

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  • Zagig Yragerne
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Ombres

À la manière dont tu réponds à mon argumentation, j'ai vraiment l'impression qu'il n'y a pas que les stocks des éditeurs dont tu n'as cure, vu que tu insistes sur le "je m'en fiche de leurs stocks et de leurs considérations économiques, y'a que moi et mon cas qui m'intéresse". Mais bon. Sinon, tu me feras pas avaler une telle couleuvre en me disant que c'est abusé de la part des CFs. C'est une prévente directe, personne n'est obligé de participer, pas plus qu'on est obligé d'acheter dans le commerce. Et j'aimerais bien savoir où tu vois si souvent que ça, des marchands qui font en sorte que leurs clients soient plus gagnants qu'eux (et surtout comment tu peux en être sûr). À moins que tu aies une liste sacrément longue d'exemples détaillés et vérifiables, qui ne sont pas du genre "c'est le beau frère de mon cousin", je vais rester dubitatif sur ton argumentation BBE (et les autres) sont des méchants à vouloir faire de la marge.

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Pourquoi trouver ça normal de favoriser le producteur quand j'achète un poireau en passant directement par lui et ne pas appliquer la même logique pour mon JdR ?
orc

Je me trompe peut-être en nuançant que les marges de chacun des acteurs ne sont pas les mêmes? :p

LeoDanto

Pas vraiment, au niveau marge l'éditeur passe après le vendeur et après le distributeur. Et je ne parle même pas de l'auteur qui ne peut même pas espérer vivre du JdR.

Ma boutique aime bien le JdR pour ça, elle marge bien dessus et n'a pas besoin de beaucoup vendre pour s'y retrouver. Et comme elle limite le stock aux nouveautés, ça fait un produit rentable (et qui prend pas trop de place comme le rayon est tout petit).

Tant que l'auteur ne pourra être payé "normalement" pour son travail, tant que les éditeurs ne seront pas plus protégés financièrement pour éviter la banqueroute, ... je pense que ce n'est pas déconnant de se poser des questions sur notre façon de consommer du JdR.

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Je voudrai juste réagir sur le débat, les pledge sont trop chers, on te fais payer les bonus. Et ?Le bon prix est celui que le client est prêt à mettre dans le produit proposé, ni plus ni moins. Et ce quelque soit le produit. Un CF ou une pré-commande participative n'est qu'une proposition. Que tu acceptes ou non. Les bonus compris dans le produit ça existe depuis la lessive Bonus. Si à la fin, lorsque le produit arrive enfin en boutique, tu payes effectivement plus cher qu'un produit non issu d'un CF parce-que tu payes les bonus alors les livres vendus sans CF devraient être moins chers. Et j'ai pas l'impression que ce soit le cas.
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  • Zagig Yragerne
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Oui, la popote interne des éditeurs (et de toute autre entreprise) ne m'intéresse pas. BBE n'a évoqué les pathfinders que pour indiquer qu'ils allaient changer de politique de distribution. Sinon, on en entendrait pas parler (et tant mieux).

Ce qui compte c'est ce que je perçois comme client et ce qui a un lien avec mon porte-monnaie. La seule chose qui compte pour moi, c'est si le gars est solide histoire que s'il se dépose le bilan (ou s'en aille avec la caisse), je puisse récupérer mes billes (ou ne pas trop pleurer). Pour moi faire de la marge, c'est une chose et c'est profitable si c'est pour investir dans des projets intéressants. Là, BBE sort tout en CF. Pas une seule gamme ne sort sans CF. Entre les préco qui dure 1-2 mois et les CF qui durent 5-6 mois, c'est la fête à la tréso pour eux.

Je voudrai juste réagir sur le débat, les pledge sont trop chers, on te fais payer les bonus. Et ?Le bon prix est celui que le client est prêt à mettre dans le produit proposé, ni plus ni moins. Et ce quelque soit le produit. Un CF ou une pré-commande participative n'est qu'une proposition. Que tu acceptes ou non. Les bonus compris dans le produit ça existe depuis la lessive Bonus. Si à la fin, lorsque le produit arrive enfin en boutique, tu payes effectivement plus cher qu'un produit non issu d'un CF parce-que tu payes les bonus alors les livres vendus sans CF devraient être moins chers. Et j'ai pas l'impression que ce soit le cas.Lyana

Aucun soucis à payer des bonus mais autant qu'ils servent tous et/ou qu'ils soient vendables en stand alone.

Bien sur que chacun est libre de participer ou non. Et heureusement que tout le monde n'est pas de mon avis. Ce serait triste ! Perso, je ne conçois pas d'aider une entreprise à créer ces produits (si je suis client) mais c'est une considération personnelle. Si l'entreprise meurt car pas rentable ou ne peut pas se développer, là encore, c'est triste mais je ne vais pas pleurer. Je pense que la création/destruction d'entreprise est un cycle normal (et c'est pour cela que la popote interne ne m'intéresse pas). Les entreprises meurent car elles ne correspondent plus à un besoin de la société mais d'autres se créent. Après, je serais vraiment triste que BBE ferme ces portes car j'estime qu'ils font de la qualité et qu'ils ont plus à apporter que les boutiques physiques par exemple. Mais je n'irai pas investir sur leur projet en avance. J'ai mieux à faire de mes sous que cela. Et si demain, lors de la sortie boutique le produit ne me plait plus, j'aurais mis mes sous ailleurs.

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Lyana

Les livres doivent sortir au même prix (soit disant qu'il y a une loi sur les livres qui oblige à ça, les spécialistes confirmeront). Quant aux bonus "offerts", ils ont quand même un coût pour les fabriquer, chose qu'il ne faut pas oublier.

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  • Ombres
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Zagig Yragerne

Il n'y a pas une histoire de remise max 5% prix éditeur aussi ? Mais bon, cela fait pas beaucoup et du coup ca plombe le secteur : un éditeur vend au même prix public que son revendeur.

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  • Zagig Yragerne
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Ombres

Ça plombe le secteur ? Là aussi, tu as des chiffres vérifiables pour étayer tout ça ?

Et c'est marrant, tu te moques des stocks de l'imprimeur et de ses difficultés, mais tu te portes fer de lance des conditions des revendeurs... Y'a quelque chose qui m'échappe... Remarque, tu as clairement choisi ton camp.

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  • Ombres
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Pas vraiment, au niveau marge l'éditeur passe après le vendeur et après le distributeur. Et je ne parle même pas de l'auteur qui ne peut même pas espérer vivre du JdR.

Non ce que je me demandais c'est si la marge appliquée par les revendeurs en boutiques spécialisées sur un jdr acheté auprès d'un éditeur était du même gabarit que la marge appliquée par les grandes surfaces sur un poireau acheté auprès de l'agriculteur.

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Zagig Yragerne

Euh, fer de lance, tu vas fort là. J'ai exactement le même raisonnement pour le revendeur que pour l'éditeur. Pour moi, ils sont déjà morts à quelques exceptions près. Il n'y a rien à faire pour eux de mon point de vue et d'ailleurs, moins il y a d'intermédiaire et mieux les éditeurs se rémunéreront et 1) ils se péreniseront 2) ils devraient financer des beaux projets.

Pour le plombe le secteur, cela évite la concurrence et surtout je crois qu'il y a un délai avant de pouvoir baisser le prix (2 ans de mémoire mais pas sur). Du coup, pendant 2 ans les gars se farcissent un truc invendable au prix éditeur mais ne peuvent pas solder. Par secteur, j'entendais "livres" et pas "jdr". Les boutiques vendent aux mêmes prix que les éditeurs et sur un marché de niche cela peut vite devenir un problème pour les boutiques surtout si l'éditeur devient connu et développe son offre e-commerce. Mais sans cette loi, les éditeurs accélereraient le processus de destruction des boutiques physiques puisqu'ils pourraient mettre moins cher que le revendeur et capter tout leur client.

A terme, les éditeurs vont lâcher les boutiques pour eux-mêmes survivre. Je serais même favorable à cette solution car la vraie valeur se situe chez les éditeurs de contenu et pas chez les intermédiaires.

SmirnovV : bien cerné !

PS : je ne respecte pas totalement ce schéma perso puisque j'achète en ligne. J'ai pas franchi l'étape de passer chez BBE. Principalement les frais de port offert avec un franco trop élevé. Si BBE règle ce soucis, je passe tout le temps en direct avec eux !