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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Rémunération 181

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Je ne sais pas si ça peut aider certains d'entre vous, et je n'ai pas lu l'intégralité des 8 pages de discussion, mais un éditeur assez connu et reconnu me faisait part de la rémunération possible pour un auteur : on est dans l'ordre des 300¤ bruts pour 100.000 signes.

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  • Julien Dutel
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Tellus

Ce qui est une rému moyenne/basse

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Les statuts ça n'entraîne que des problèmes.

Florent

Non. Les mauvais choix de statut, c'est ça qui n'entraine que des problèmes.

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Effectivement un fil très intéressant. La rémunération de la création (sujet initial de ce fil) dépend assez étroitement du marché et de la politique des éditeurs. Un coup d'oeil rapide des financements participatifs donne un idée des sommes engagées (je dis bien une idée). On peut reprendre Maléfices (77 KEur), Rêve de Dragon (165 KEur), Les Héritiers (114 KEur) Nautilus (44 KEur), Würm (87 KEur), Lost london (12 KEur), Ecryme (99 KEur) (je retire H&ros et Dragons et Dragons qui comportent un effet de prisme - comme c'etait mentionné plus haut). Sur ces sommes qui de prime abord ont l'air très conséquentes, il faut retirer tout l'aspect édition (relecture, mise en page), les illustrations, l'impression pour un tirage qui sur le cumul est généralement de l'ordre 2000 exemplaires et enfin ... l'éditeur. La distribution est un poste à part.

Difficile de dire la part qui revient aux auteurs, si on fait une hypothèse de 10 KEur, la rémunération est somme toute assez limitée si on la rapporte au temps passé (temps de création mais aussi les "entre-deux" qui diluent ces sommes)

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Ce qui est une rému moyenne/basse

Julien Dutel

Oui, mais il faut forcément commencer par là pour celui qui veut se lancer dans la création.

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  • Julien Dutel
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Tellus

Je ne sais pas s'il faut en passer par là mais il faut surtout en avoir conscience

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Si tu recherches la stabilité et des revenus réguliers, faut aussi envisager un changement de rythme de vie.

Laurendi

Sean Punch (le directeur de la ligne éditoriale de GURPS, également auteur de nombreux suppléments pour ce jeu) nous a un jour dit que pour 50 à 70 heures de travail hebdomadaire, il gagnait de quoi vivre dans un petit studio d'étudiant à New York. Maintenant qu'il a déménagé au Canada, il peut s'offrir un véritable appartement, mais pas plus...

Ca donne une bonne idée de ce que gagne quelqu'un qui travaille à plein temps sur un jeu de rôle qui se vend dans le monde entier... Mais ça ne donne pas tellement envie de suivre cet exemple. P'tain, 50 à 70 heures de travail hebdomadaire (10 heures par jour, parfois tous les jours de la semaine) !

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  • Julien Dutel
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Gollum

On est nombreux, dans les métiers "passion" à travailler beaucoup. Je dois être en moyenne à 70 heures par semaine personnellement.

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  • Gollum
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Je me posais la question (purement hypothétique, comme vous allez le voir) : ne serait-il pas possible de demander à nos chers politiciens de créer un système de type CESU. Plusieurs de mes amis travaillent en CESU et j'ai moi-même employé plusieurs personnes en CESU. Non seulement c'est super facile à utiliser mais ça garantit les droits de tout le monde... Bref, on en est tous très content, d'un côté comme de l'autre !

  • Après avoir entré ses coordonnées (nom, adresse, etc.), l'employeur entre celles de son employé.
  • À partir de là, il tape le nombre d'heures pendant lesquelles la personne à travaillé durant le mois.
  • Puis le salaire horaire qu'elle lui a indiqué.
  • Et tout est calculé tout seul : sa retraite, ses congés payés et la somme qu'il doit lui verser.

Bon, le CESU est également fait pare qu'il donne des droits de réduction d'impôts à l'employeur. Mais si on laisse tombé cet aspect, peut-être que ce serait une bonne idée si un éventuel syndicat d'auteurs, relecteurs, illustrateurs ou même éditeurs demandait au gouvernement de faire une page officielle du même genre pour eux.

Ça permettrait à l'éditeur de n'avoir plus qu'à indiquer le salaire horaire de la personne qu'il emploie et le nombre d'heures que celui-ci a passé (en se mettant d'accord avec la personne en question, préalablement), à l'employé de bien toucher ce qu'il est censé toucher et à l'état de bien percevoir tout ce qu'il doit prélever au passage... Bref, tout le monde y trouverait son compte.

Parce que, pour une fois avec les logiciels gouvernementaux, la page Web qu'il faut remplir pour le CESU est d'une simplicité ahurissante. Pas besoin de connaître les dernières lois concernant les retraites ou les congés payés, ou tous les autres droits de ce genre, tout se fait automatiquement et est directement prélevé sur les impôts de l'employeur... On ne peut rêver plus simple.

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Non mais en fait il existe déjà un système, les notes de droits d'auteur. Tous les éditeurs savent en faire, ils savent déclarer les précomptes à l'URSSAF, etc... On n'a pas besoin d'un nouveau système, on en a un.

Et pour les auteurs qui gagnent suffisamment, ils se montent eux-mêmes en structure (pour avoir un SIRET) pour facturer leurs droits d'auteurs. Leur reste à déclarer leurs gains à l'URSSAF et ce dernier dit combien l'auteur doit.

La problématique n'est ni la modalité de rémunération, ni sa déclaration. Le problème aujourd'hui, c'est la part du gâteau que ça représente et la taille du gâteau. (surtout la taille du gâteau)

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  • Thomas Robert
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  • Gollum
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Julien Dutel

Ça ne m'étonne pas. Quand on voit ceux qui réussissent, on se dit : "Ouah ! J'aimerais tellement avoir la chance de faire ce qu'il ou elle fait." Mais on oublie le boulot qu'il y a derrière...

Pour prendre un autre exemple, beaucoup de jeunes chanteuses rêvent d'avoir la carrière, la renommée et l'argent de Céline Dion. Mais elles oublient l'investissement que ça représente : quand elle faisait son show à Vegas, c'était 3 heures de répétition et de travail de sa voix tous les matins, plus le spectacle tous les soirs, sept jours sur sept, pendant deux ans ! Elle n'a pris qu'une semaine de repos... pour extinction de voix ! Sans parler des émissions télés et autres galas nécessaires à la promotion du spectacle... Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, force est de reconnaître qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui est prêt à vivre ça.

Bref, la vie d'artiste à succès, c'est beau... Tant qu'on ne la vit pas... Et aussi tant qu'on ne vit pas non plus ce qu'il a fallu faire pour arriver jusque là. Parce que les débuts sont encore plus durs, évidemment. Ce rythme-là, c'est seulement quand le succès est déjà là.

J'invite ceux qui souhaitent en être convaincus à regarder cette longue vidéo sur les débuts de Jean Balczesak (une heure et demi).

Donc, pour ma part, je préfère admirer ceux qui réussissent à vivre de leur art en me gardant bien de les jalouser ! Et si je dois un jour réussir à publier le jeu de rôle sur lequel je travaille depuis... houla... tellement longtemps... je sais très bien que je n'en vivrais pas. Car c'est comme dans la chanson de Balavoine, en fait...

mort de rire

J'me présente, je m'appelle Henri
J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé
Être beau, gagner de l'argent
Puis surtout être intelligent
Mais pour tout ça il faudrait que j'bosse à plein temps

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Julien Dutel

Ou le fait que l'argent versé pendant des années à l'URSAFF a été juste "égaré", si j'ai bien suivi les dernières actus...

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  • Julien Dutel
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Julien Dutel

D'accord. J'étais pas sûr du tout que ce soit une bonne idée... Je l'ai dit, au cas où. Le CESU est tellement bien foutu (et c'est tellement rare dans notre administration) qu'un système similaire me semblait éventuellement intéressant. Surtout pour les petites mains (les relecteurs par exemple, ce que j'ai fait professionnellement une fois dans ma vie).

Mais, bon, je suis entièrement d'accord avec toi : le problème, c'est surtout la taille du gâteau !

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  • Laurendi
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Thomas Robert

Oui apparemment l'agence URSSAF qui gérait avant que ça passe à l'URSAFF limousin (je crois) a fait... beaucoup de merdes. Notamment au niveau des validation des trimestres retraites. Mais apparemment c'est rentré dans l'ordre (enfin, maintenant ça marche, après je ne sais pas si les merdes ont été gérées rétroactivement)

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Pour revenir au sujet des rémunérations... la question est à plusieurs niveaux : la taille du gâteau (le marché français n'est pas celui des US), la part de la création française dans le marché français du JDR (qui est assez limitée) et la politique de nos éditieurs français (la politique de traduction est d'une certaine manière moins risquée et permet de lever des fonds dans certains cas très conséquents). Ce n'est pas une critique, il ne faut pas généraliser et au contraire la France est des pays les plus actifs dans le domaine et puis on retrouve cette problématique dans l'édition classique (et là encore la France a su faire émergr de véritables pépites).

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Gollum
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Sylvain15560

En même temps il y a moins d'artiste touchant les revenus de Céline Dion, alors qu'ils bossent pourtant largement autant, que de médecins touchant un salaire de médecin.

Et clairement, les médecins touchent en moyenne bien plus que les artistes en moyenne (parce que pour quelques élus, on a beaucoup de gens qui galèrent).

(pas que ce ne soit pas justifié, mais juste pour dire que comparaison n'est pas raison, en plus d'être hors sujet)

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Gollum
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Gollum

Vu de l'éducation nationale ou de la fonction publique, il y a une logique Kafkaïenne de fonctionnement à laquelle vous êtes habituée, pour le reste cela n'a rien à voir: deux mondes différents, totalement à l'opposé l'un de l'autre qui ne se comprennent pas (14 ans au RSI).

Si tu ajoutes le principe de prélèvement calculé sur l'année précédente, tu es condanné à faire aussi toujours mieux que l'année précédente ou attendre septembre pour faire une réclamation...bref vous m'avez compris !

@gollum Ton exemple, ressemble énormément au quotidien des indépendants (50h - 70h par semaine)

@julien concernant les médecins, ils sont en parti rémunérés par la sécu (en dehors du reste à charge). Je te garantie que lorsqu'on te demande 150$ (tranche basse) lors de la prise de rendez-vous aux US...tu vois bien que tu n'es pas en France.

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