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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Pourquoi tant de versions ? 155

Forums > Gnomes & liches

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Nominoe

Le problème est un poil plus complexe à mon avis.

Je donne juste mon exemple personnel :

J'aime bien certaines nouveautés, je peux me laisser tenter par des nouveaux JdR. D'ailleurs j'ai acheté JoA en pledgeant fin 2017.

J'ai beaucoup joué à PF1 depuis 2009, j'y joue encore, et j'ai dans mes étagères de quoi jouer pendant encore plusieurs années.

Est-ce que je vais acheter PF2 ? Je ne sais pas encore certaines des nouveautés me plaisent et d'autre moins. Je suis attaché au monde de Golarion, et il est probable que j'achète les prochains livres d'univers et les prochaines campagnes, qui seront écrite en PF2. Mais pour les règles, est-ce que je me contenterait de lire les règles OGL en ligne pour adapter les campagne que j'achète, ou bien je basculerais sur les nouvelles règles ?

Je ne sais pas encore, ça dépend des retours sur la qualité de PF2, mais aussi de mon budget, il n'est pas illimité, si il y a un autre JdR qui m'intéresse à vendre au moment où se lance la précommande pour PF2 VF (oui par contre, même si je lis les retours sur la VO, j'ai déjà décidé que si j'achète PF2, ça sera la VF), je devrais faire un choix.

Et sur ce choix par exemple BBE n'a que peu de prise, car si un autre éditeur de JdR sort un super jeu à ce moment là, peut-être que je n'achèterais pas PF2 !

Et là je ne parle que de mon cas personnelle, mais après il faut conjuguer avec la somme de tous les cas particulier de tous les acheteurs potentiels.

PS : dans mon cas particulier JoA ne rentre pas en concurrence avec PF2 parce que je l'ai déjà payé il y a longtemps. Mais pour d'autres personnes ce n'est pas la même chose.

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Bonjour Jeremy,

J'ai répondu dans mes messages aux deux éléments que tu exposes, d'abord pour que ça reste rentable :
La 1re est que c'est aussi à nous acheteurs de faire un effort si on aime une édition pour qu'elle dure, on la fait connaître, achète les supléments, etc. Par exemple, à budjet non extensible, plutôt que d'acheter un jeu vidéo, on prend le dernier supplément.

D'accord. je pense que j'avais mal compris le "Si tout d'un coup, la nouvelle édition était encore moins rentable que l'ancienne," qui peut se comprendre par si on n'achète pas la nouvelle édition ou par si on achète les suppléments de la première. J'ai pris le premier alors que tu parlais du deuxième.

[citation supprimée]

Par se priver de ceux qui ont la V1, je veux dire que si tu réimprimes le livre de base de Warhammer V1, tu n'auras pas dans tes clients les heureux possesseurs de cette V1.

Alors que si tu passes à la V4, tu pourras peut-être les avoir.

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Ça rime a quoi ? Obsolescence programmée ais-je lu ici ? Idée marketing piquée a Magic pour que les gogos repayent des cartes pour jouer au même jeu, quitte à stocker des cartons au grenier ?

Je crois que lorsqu'on aborde les multiples éditions de divers jeux de rôles, on examine des réalités très différentes selon que l'on parle de D&D, de l'Appel de Cthulhu, de la enième itération d'un Star Trek RPG, de Shaan ou de Bitume et Berlin XVIII, par exemple...

Clairement, entre la première version française de l'Appel de Cthulhu et la toute dernière, je n'ai pas l'impression que le moteur du jeu ait été modifié de manière essentielle. On passe un petit coup de polish, on unifie des compétences, on ajoute une micro-mécanique, et le tour est joué. Le coeur du jeu, ça reste 1d100 sous la compétence, et une santé mentale destinée à péricliter.

D&D, les changements sont un peu plus substantiels. Avant, au niveau 1, c'était la galère totale. Maintenant, les personnages ont déjà une bonne chance de s'en tirer dès le niveau 1, et au niveau 5, on peut leur envoyer une créature bien balaise sur la tronche sans risquer de les tuer. Clairement, l'échelle de puissance a évolué: on passe de zéro à héros en quelques séances.

Star Trek, il bénéficie d'un nouveau système à chaque itération. Mais bon, ce sont des licences accordées pour des durées limitées. La logique commerciale n'est pas tout à fait la même: les auteurs doivent publier très vite beaucoup de matériel pour rentabiliser leur investissement. Souvent, le système est assez consensuel, "à la mode" de l'époque où il est publié. Pour ce qui nous concerne, ça a au moins le bénéfice de permettre aux MJ de choisir la version qui leur convient le mieux.

Shaan, Bloodlust, Bitume, Berlin XVIII, ils nous reviennent avec des règles très à la mode aussi. J'aime beaucoup ces settings, mais il faut admettre que les systèmes d'origine sont un peu "datés".

Et dans tous les cas, on a tout de même un saut "graphique" non négligeable entre les premières versions et les nouvelles. Même si personnellement, je me contente très bien d'une maquette et d'illustrations "old school", il est assez logique que les éditeurs s'adaptent aux attentes du public d'aujourd'hui.

Pour moi, il n'y a pas de "grand plan machiavélique" des éditeurs pour rendre leurs produits obsolètes. A la rigueur, s'il y a une dynamique de ce genre, elle vient - avant tout - des joueurs : La sortie (et le succès) de Pathfinder a quelque part "forcé" WotC à revoir sa copie et à éditer D&D5, qui a probablement à son tour déclenché un questionnement et une révision de Pathfinder... Clairement, en tant qu'éditeur, si un jeu, dans sa version actuelle, cesse de bien se vendre après quelques années, une remise en question est à l'ordre du jour, avec (1) soit un arrêt de la gamme pendant quelques années (suivie d'une nouvelle édition quand l'effet nostalgie déclenche une flamblée des prix sur le marché secondaire - cf. Rêve de Dragon), (2) soit une nouvelle édition qui "corrige" les points faibles du jeu.

Du coup, pour moi, si on veut redonner une certaine "stabilité" au marché, il faut peut-être s'interroger sur nos actes d'achat...

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Merci pour ces explications claires content

Je ne crois évidemment pas à une théorie du complot entre éditeurs. Je pense plutôt au risque de dérive qui pourrait au bon vieux conditionnel perdre un public pour le moment très enthousiaste.

Je crois aussi à la diversité des situations : des éditions se justifient beaucoup plus que d autres.

Mais je suis d accord, c est l acte d achat qui décide... quand il y a achat. Il y a une bonne dynamique liée sans doute à l actual play et aux madeleines de Proust de certains pp.

On ne peut blâmer une maison d édition qui essaye d exister parmi la concurrence. Mais se permettre le tout et n importe quoi amènera vite le consom'acteur a se détourner...

PS: Aucune maison d édition n a été visée dans ce message et n 'a fait l objet de maltraitance. Toute relation avec une situation vécue ne serait que fortuite et due uniquement au hasard.

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  • NooB294044
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Nominoe

Le paradoxe étant que si une maison d'édition produit une nouvelle version n d'un jeu, et que les actes d'achat ne sont pas là, éventuellement du fait d'un ras-le-bol des nouvelles versions, cette maison fait souvent le choix soit d'abandonner la gamme, soit de produire une version n+1 du jeu.

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  • Ombreloup
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NooB294044

Ce qui est assez logique, si les gens ne soutiennent plus une gamme en achetant ses nouveaux ouvrages, autant en créer une nouvelle avec un nouvel univers.

Pour éviter qu'une nouvelle version il faudrait acheter tous les suppléments de la gamme lorsqu'ils paraissent, et ne demander aucune évolution des règles de base.

Ce que je n'ai jamais vu.

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Ils peuvent tout à fait apprécier un jeu dans sa version n-1 mais pas dans sa version n, voire être marris de voir leurs livres de la version n-1 rendus obsolètes dans la version n.

Par exemple, je pourrais tout à fait comprendre qu'un joueur qui a beaucoup investi dans la gamme de suppléments officiels D&D 3&3.5 ait pu être furieux de la sortie de la version 4 (et de son contenu...), et donc de la non compatibilité de la nouvelle version avec l'ancienne (dans ses aspects techniques, au moins).

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  • Ombreloup
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Pour éviter qu'une nouvelle version il faudrait acheter tous les suppléments de la gamme lorsqu'ils paraissent, et ne demander aucune évolution des règles de base.

En tant que "consommateur" de jeu de rôle, lorsqu'un jeu me plait, j'ai tendance à "suivre" la gamme, pour autant que le rythme de publication soit raisonnable, et pas frénétique...

La difficulté consiste à avoir une certaine cohérence dans le développement du jeu. Si tu publies des scénarios pour personnages aguerris deux mois après la sortie du jeu, et des scénarios pour personnages débutants quatre ans plus tard, tu as un problème de fixation de tes priorités.

Après, je suis le premier à admettre que ce n'est pas simple de répondre aux attentes de tous les joueurs: certains vont acheter le jeu et jouer immédiatement une partie par semaine, juste avec le livre de base et sans jamais rien acheter d'autre, tandis que d'autres vont tranquillement lire le jeu et les premiers suppléments avant de commencer à jouer, un an après la publication.

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NooB294044

Mais du coup que peut faire d'autre un éditeur que d'abandonner la gamme ou en proposer une nouvelle version ?

A partir du moment où les gens n'achètent plus les suppléments d'une gamme, ou demande des évolutions de règle, il faut proposer une nouvelle version. Si cette nouvelle version n'accroche pas il faut l'abandonner, et en proposer soit une nouvelle (D&D5), soit abandonner la gamme. Y'a pas le choix.

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  • NooB294044
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Ils peuvent tout à fait apprécier un jeu dans sa version n-1 mais pas dans sa version n, voire être marris de voir leurs livres de la version n-1 rendus obsolètes dans la version n.

Par exemple, je pourrais tout à fait comprendre qu'un joueur qui a beaucoup investi dans la gamme de suppléments officiels D&D 3&3.5 ait pu être furieux de la sortie de la version 4 (et de son contenu...), et donc de la non compatibilité de la nouvelle version avec l'ancienne (dans ses aspects techniques, au moins).

En soi, ce n'est pas nécessairement un problème, si la gamme publiée dans la version n-1 est suffisamment pléthorique que pour te permettre de jouer pendant des années (ou que tu es suffisamment créatif pour compenser).

Dans le club où je joue, il y a encore une campagne de D&D3.5 en cours, et de ce que j'ai pu comprendre, elle n'est pas prête de s'arrêter... De mon côté, j'ai une campagne Premières Légendes Celtiques en cours... Le rétrogaming, c'est pas limité aux jeux vidéos.

Quelqu'un qui voudrait commencer Pathfinder v1 aujourd'hui en jouant au rythme de 1 session par semaine a de quoi jouer au moins 10 ans sans créer le moindre scénario, avec le nombre de AP qui ont déjà été publiés...

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Mais du coup que peut faire d'autre un éditeur que d'abandonner la gamme ou en proposer une nouvelle version ?

A partir du moment où les gens n'achètent plus les suppléments d'une gamme, ou demande des évolutions de règle, il faut proposer une nouvelle version. Si cette nouvelle version n'accroche pas il faut l'abandonner, et en proposer soit une nouvelle (D&D5), soit abandonner la gamme. Y'a pas le choix.

Très sincèrement, je trouve que ça peut se discuter.

Si on prend l'exemple de D&D, pour ce que j'en sais, la quatrième édition a également ses afficionados. De mon point de vue, ça n'aurait pas été déconnant, de la part de WotC, de publier des ouvrages mixtes, avec du background "neutre", et en annexe les éléments techniques permettant de jouer avec la version de son choix: D&D4 ou D&D5...

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  • NooB294044
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Ombreloup

Par exemple founir gratuitement sur le net des addenda pour les aspects techniques du jeu à la nouvelle version des règles, et ce pour chaque ancien supplément paru.

Je sais, on va me dire que c'est un travail considérable pour certaines gammes. Je persiste à croire cependant que ce serait la moindre des politesses.

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Sherinford

Aussi.

Fournir pour chaque supplément de la nouvelle version les stats et aspects techniques pour l'ancienne version serait en effet envisageable.

Une chose est certaine : si un jeu s'engage (et respecte sa parole) à assurer une continuité ou une compatibilité de ses ouvrages avec ses prochaines versions, je serais bien plus prompt à m'investir sur sa gamme que sur celle de son voisin, à intérêt ludique personnel équivalent.

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Une chose est certaine : si un jeu s'engage (et respecte sa parole) à assurer une continuité ou une compatibilité de ses ouvrages avec ses prochaines versions, je serais bien plus prompt à m'investir sur sa gamme que sur celle de son voisin, à intérêt ludique personnel équivalent.

Ca me semble très compliqué à assurer... sauf à avoir des règles peu techniques.

J'ai longtemps réfléchi à un système de "caractéristiques universelles" qui permettrait d'écrire des scénarios de jdr adaptables facilement à tous les jeux de rôles... Et au final, j'ai rien trouvé de vraiment satisfaisant, qui n'entraînerait aucun boulot pour les maîtres de jeux.

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Possible. D&D 5 a essayé quand même de donner des formules (plus ou moins bancales) pour convertir à la volée. Si ce n'est pas toujours un franc succès, cela témoigne a minima, à mon sens, d'une prise de conscience du problème.

Autre problème : l'abandon des impressions des éditions précédentes. Par exemple, qui veut jouer à D&D 3.5 rencontre un problème de taille, malgré le nombre d'ouvrages : n'étant plus imprimés, ils font l'objet d'une spéculation qui gonfle ridiculement leurs prix. Ce n'est vraiment pas anodin, à mon avis.

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  • Ombreloup
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De mon point de vue, ça n'aurait pas été déconnant, de la part de WotC, de publier des ouvrages mixtes, avec du background "neutre", et en annexe les éléments techniques permettant de jouer avec la version de son choix: D&D4 ou D&D5...

Et c'est tout à fait ce qu'ils ont fait au moment de D&D Next (aka avant la sortie officielle de la 5ème).

Ça c'est extrêmement mal vendu, ça n'a jamais été traduit à ma connaissance et personne n'en a jamais plus entendu parler.

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Autre problème : l'abandon des impressions des éditions précédentes. Par exemple, qui veut jouer à D&D 3.5 rencontre un problème de taille, malgré le nombre d'ouvrages : n'étant plus imprimés, ils font l'objet d'une spéculation qui gonfle ridiculement leurs prix. Ce n'est vraiment pas anodin, à mon avis.

Ca, c'est un problème très "français"...

Il y a tout de même beaucoup de choses qui restent disponibles en anglais sur Drivethrough, à minima en pdf...

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NooB294044

Pourquoi imprimer et stocker des choses qui ne sont plus rentables ? On est pas dans la charité hein, ils doivent être payés ceux qui bossent dans l'édition du JdR, et ils le sont déjà mal.

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  • NooB294044
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Ombreloup

Tu supposes qu'ils ne sont plus rentables.

Le succès de PF1 me fait penser que si les suppléments D&D 3.5 avaient continué à être imprimés quand D&D 4 était en cours, ces suppléments D&D 3.5 auraient probablement rapporté pas mal d'argent.

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  • Mordicus
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NooB294044

Oui, mais les joueurs n'auraient plus eu de raison de passer en DD4 (et Paizo de se lancer dans Pathfinder...)