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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Et sinon à part des JDR, tu lis quoi? 955

Forums > Gnomes & liches

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jayjay37

Merci pour cet avis ! Je vais regarder cela.

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jayjay37

Merci pour ces précisions, Jajay37.

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NooB294044

Passionnant.

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CKZ 114
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  • alanthyr
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CKZ 114

Et je dirai même plus: lisez ceux que vous détestez pour apprendre à les connaître et donc argumenter contre eux..

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jayjay37

Comme quoi les pouvoirs magiques ça aide 😂

(je parle des pouvoirs des modos 😋)

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  • jayjay37
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alanthyr

Ils ont eu raison de zapper les deux messages, je répondais à une remarque très pertinente, mais ni la remarque ni ma réponse n'avaient de place sur un forum de JDR et encore moins sur ce fil qui, comme souvent, a trop dérivé de son but initial. Et pourtant j'ai tenté de revenir au centre du fil avec Judge Dredd clin d'oeil

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  • alanthyr
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jayjay37

Bah ... c'est juste une discussion de comptoir sans bière ni comptoir. 😁

Sinon pour revenir à Dreddy, j'ai souvenir d'une BD extraordinaire Batman vs Judge Dread. Juste mythique. Je vous retrouve ça en rentrant du taf ...

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  • jayjay37
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alanthyr

Pas la peine, j'ai aussi en rayon^^ Réédité en 2017 chez Urban Comics en VF (et c'est excellent, je suis d'accord) :

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1) Je n'osais pas parler ici de mon livre de chevet du moment de peur de passer pour un fou, mais j'ai vu il y a quelques pages que je n'étais pas le seul, alors voici:

.

SHIMAMORI, Reiko

Grammaire japonaise systématique, (2 vol.), 3ème édition revue et augmentée,

Paris, 2019, Claire Maisonneuve, Librairie d'Amérique et d'Orient.

.

Une grammaire comme je n'en ai encore jamais lue, à la fois progressive, appronfondie et didactique, sans doute enchantée puisqu'elle a le pouvoir de rendre intelligent, au moins en ce qui concerne la logique interne - non, mieux: le sentiment - de la langue japonaise. Et extrêmement agréable à lire, peut-être pas comme un roman, mais disons comme un essai passionnant. Depuis quelques temps, cette grammaire me suit jusqu'au lit. J'ai envie d'envoyer des chocolats à Shimamori-sensei tellement je lui en suis reconnaissant.

La première compaison négative qui m'est venue à l'esprit, comme antithèse absolue, c'est la Grammaire de la Langue Arabe Classique de Régis Blachère (pas de la même époque, il est vrai), qui me donne des maux de ventre à chaque fois que je l'ouvre. Et à ce sujet, si quelqu'un a en tête une bonne grammaire de l'arabe moderne, à la fois claire, systématique et complète, avec des exemples qui ne datent pas des VI-IXe siècles, je suis preneur...

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2) Suite à la sortie de Runequest - Aventures dans Glorantha, et de la vente à prix réduit de Heroquest - Glorantha (Chaosium se débarassant de ses stocks après avoir revendu la marque "Heroquest" à Hasbro), je me suis replongé dans mes archives gloranthiennes, et je suis tombé sur deux livres qui m'attendaient dans mes cartons depuis plus d'une décénnie, mais que je n'avais pas encore lus:

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Penelope Love, The Widow's Tale (2003) et Eurhol's Vale & Other Tales (2007), Chaos Society Publication.

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Le souffle épique, la présence du fond mythologique, l'importance des communautés, l'emprise des runes et des passions sur les héros: tout y est gloranthien en diable ; tout gloranthophile se doit d'avoir lu The Widow's Tale ; et pour ceux qui croient que Glorantha est soit un quelconque contexte de jeu comme un autre, soit une encyclopédie délirante décousue d'un chaman hippy fou et de sa cohorte de fans ethnology/history/mythology-geeks, ils trouveront là matière à changer d'opinion (à mon humble avis). Noter que le deuxième livre, un recueil de nouvelles, contient à la fois le début et la suite du récit développé dans le roman: il faut lire la nouvelle Eurhol's Vale avant The Widow's Tale, et les autres nouvelles du recueil après.

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En vous souhaitant de joyeuses fêtes de fin d'année.

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  • Utilisateur anonyme
  • et
  • NooB294044
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Alors, pour ma part, je me contente de très modestes et classiques:

- Petit Ours Brun;

- La Cantoche

- Henri Potier (ou presque...) à l'école des sorciers.

Oui, nous sommes de garde de petits-enfants.

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1) Je n'osais pas parler ici de mon livre de chevet du moment de peur de passer pour un fou, mais j'ai vu il y a quelques pages que je n'étais pas le seul, alors voici:

SHIMAMORI, Reiko

Grammaire japonaise systématique, (2 vol.), 3ème édition revue et augmentée,

Paris, 2019, Claire Maisonneuve, Librairie d'Amérique et d'Orient.

Une grammaire comme je n'en ai encore jamais lue, à la fois progressive, appronfondie et didactique, sans doute enchantée puisqu'elle a le pouvoir de rendre intelligent, au moins en ce qui concerne la logique interne - non, mieux: le sentiment - de la langue japonaise. Et extrêmement agréable à lire, peut-être pas comme un roman, mais disons comme un essai passionnant. Depuis quelques temps, cette grammaire me suit jusqu'au lit. J'ai envie d'envoyer des chocolats à Shimamori-sensei tellement je lui en suis reconnaissant.

Svarog

Alors, qui est le plus fou : le fou ou celui qui suit le fou ? Merci pour cette idée, je vais me jeter dessus dès que je le trouve, en espérant que ce soit le plus rapidement possible...

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Svarog
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En français, sur les conseils de Maître @Jay

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Sammy
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Perso je viens de terminer Ca de S. King qui mérite tout le bien qu'on en dit même si c'est long.

Et maintenant j'hésite entre le Silmarillion, la mort est mon métier de R. Merle, un livre de martyrs américains de la brillantissime J. C. Oates et c'est ainsi que les hommes vivent de Pierre Pelot. Je suis preneur de vos avis...

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Pas la peine, j'ai aussi en rayon^^ Réédité en 2017 chez Urban Comics en VF (et c'est excellent, je suis d'accord) :

jayjay37

Ah oui très bon, très 80' dans l'esprit. On n'a jamais vu le juge Anderson aussi sexy.

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Svarog

A y regarder avec distanciation, je ne vois pas en quoi il serait moins raisonnable de lire une grammaire systématique qu'un livre de jeu de rôle, bien au contraire. Du reste, il y en a bien qui lisent, par exemple, de l'analyse non standard, sujet qui (m') est absolument fascinant, voire divin, mais qui doit sembler abyssalement chiant à la quasi totalité des gens.

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Laurendi

Idem content je rattrape mes lacunes en SF

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"De rubis rouge est faite la voûte azurée, Non de vent, ni d'eau, ni poussière, ni fumée,

Ses luminaires font que ce firmament Ressemble à un jardin au jour du nouvel an,

Un joyau y tourne, qui ravit les coeurs, C'est à lui que le jour emprunte sa lueur,

Chaque matin, comme un bouclier d'or, Il surgit à l'orient, tenant haut son port,

Il habille la terre d'une robe de lumière, Qui sur le monde obscur se réverbère,

Et lorsque du levant il va vers le ponant, La nuit sombre relève la tête à l'orient,

Jamais l'un sur l'autre ne prend le pas, Rien n'est plus réglé que le cours de leur pas.

Ô toi, soleil, comment se fait-il que toi jamais tu ne veuilles briller pour moi?"

(Ouverture, vers 77-84)

___________________________________________________

"Soudain, avec les divs ce fut la guerre, Mais leur combat alors ne dura guère,
Il en vainquit deux tiers par sa magie, L'autre tiers, de sa massue il l'avilit,
On les amena meurtris et humiliés, Implorant que leur vie soit sauvée:
Ne nous tue pas, car nous t'apprendrons Un art nouveau, utile, nous l'assurons.
Alors, l'illustre roi leur accorda la vie, A condition qu'il fassent les secrets obvies,
Ils furent donc délivrés de leurs chaînes, Ils demandèrent grâce pour leur peine,
Puis au héros ils enseignèrent l'écriture Et à son esprit, des sciences firent ouverture,
Non pas une écriture mais une trentaine, Celle de l'arabe, du pârsi et aussi la romaine,
Du chinois, du sogdien et du pehlevi, Comme on le prononce, ainsi on l'écrit,
Pendant trente ans cet illustre roi Accomplit un grand nombre d'exploits,
Son destin l'atteignit et alors il mourut, Mais le souvenir de ses actes a survécu.
Ô monde, n'élève pas pour moissonner, Car si tu moissones, à quoi bon élever?
Celui que tu élève jusqu'au firmament, A la triste terre tout à coup tu le rends."
(Livre 3, vers 38-50)

Ferdowsi, Shânâmeh. Le Livre des Rois, Paris, 2019, Les Belles Lettres - Geuthner

Illustration de couverture: Kai Ka'us dans sa machine volante

L'épopée fondatrice des lettres et de la culture persannes, achevée par Firdowsi (ca 940 - 1019 ou 1025) en 1010, après 35 ans d'écriture, en traduction intégrale du persan en vers semi-libres par Pierre Lecoq (un siècle et demi après la traduction intégrale en prose de Jules Mohl). Très agréable à lire, cette traduction versifiée transmet efficacement le souffle épique et le merveilleux d'un texte qui émeut aujourd'hui encore les iraniens, et qui est une clef incontournable de leur imaginaire littéraire ; elle est illustrée de 51 planches hors-texte en couleur reproduisant les enluminures d'un manuscrit safavide du Shânâmeh réalisé à Qazvin dans les années 1590.

"Le ciel coiffa son diadème d'agate noire, Puis il aspergea le bleu de son encensoir.
Les deux partis envoyèrent des éclaireurs, On mit devant les tentes des observateurs.
Mais quand du Crabe le soleil enfin sortit, Le monde prit la face blanche d'un Roumi.
Le son des tambours dans les deux camps Et les trompettes s'entendirent en même temps.
L'air se ternit devant l'éclat des étendards Aux couleurs rouges, jaunes, violettes et noires.
On saisit les épées, les massues, les lances, On tire les rênes des chevaux et on se lance.
On eût dit que le ciel, le temps et la terre Avaient revêtu alors des vêtements en fer.
Le soleil se dérobait derrière un rideau, Se protégeant des cavaliers et des chevaux.
Le hennissement et le bruit des timbales Unissaient ciel et terre en un baiser infernal."
(Livre 13, vers 293-301)

___________________________________________________

"Il y avait un Turc, Bâzour, chez les ennemis, Qui avait en tout lieu pratiqué la magie.

Il connaissait les ruses et les enchantements, Parlait le pehlevi et le chinois couramment.

Pirân dit: Avec ta magie, tu peux nous aider, Va, rends-toi sur cette montagne escarpée,

Suscite la neige, le froid, un grand ouragan, Accable les Iraniens avec ces tourments.

Dès que le magicien arriva sur le versant, Il y eut de la neige et des raffales de vent.

Le froid engourdissait les mains des lanciers, La neige les empêchait encore de guerroyer.

Dans cette immense tumulte et cette froidure, On entendait pleuvoir les flèches de bois dur."

(Livre 13, vers 358-364)

Ce message a reçu 1 réponse de
  • NooB294044