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Récit partie SOLO - BLIZZARD PASS - D&D Basic 12

Forums > Gnomes & liches > Comptes-rendus de parties

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Je partage ici le récit de mes aventures.

Une partie solo, sous D&D Basic, version Moldvay révisé.

Le module choisi est le M1 : BLIZZARD PASS. Une aventure qui peut être joué en solo, pour voleur de niveau 1 à 3.

Je jouerais avec le personnage pré-tiré, un jeune voleur, que j’ai décidé de nommer Darwin la couleuvre.

Je ne détaillerais pas ce qui concerne le caractère ludique (règles, choix, PV etc…) pour ne conserver que le récit et ne pas parasiter la lecture.

Je vous souhaite de prendre autant de plaisir à lire ces lignes que j’en ai à jouer cette petite aventure.

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Je patine et glisse dans le croisement verglacé.

L’air froid embrase mes poumons.

Un muret me bloque le passage, et je chute en tentant de franchir l' obstacle inattendu.

Une douleur sourde enflamme mon épaule lorsque je heurte le sol gelé.

  • Voilà ce bâtard ! gronde un homme.

Les paysans m’ont retrouvé.

La foule se rapproche, la colère déforme leurs sombres visages.

  • Assassin ! crie une vieille dame.

  • J'ai été piégé ! haletais-je .

Ils ne m’écoutent pas, même si ce que je dis est vrai.

  • Tuez ce salopard qui dit une voix déterminée et monocorde. Ce sont les mots de l’autorité locale.

Un homme, en première ligne, me jette une pierre.

De la taille d'un poing. J'essaie de l’esquiver.

La pierre frappe ma joue. Je sens à peine le coup. L’ effet du froid sans doute. Pourtant, un long filet de sang coule bientôt sur mon visage.

Un autre homme se fraye un chemin dans la foule. Il a quelque chose à la main. Une masse de bois. Je me lève d'un bond et lui envoie un coup de pied dans l'estomac quand il arrive sur moi. Avant qu'il ne réagisse, je me retourne et grimpe sur le mur.

Je me retrouve dans une allée menant à l’une des portes de la ville. Elle est ouverte, à quelques dizaines pas.

J’entends les paysans qui escaladent le mur.

  • Arrêtez ! Arrêtez l’assassin !

Je cours vers la porte.

Quand j’ approche, un garde s'avance sur la route, la main posée sur son épée.

  • Je crie "Il y a un meurtrier en liberté !".

Sa bouche s'entrouvre, mais avant qu'il puisse dire quelque chose, je lui balance mon poing dans la mâchoire. Ses dents claquent et sa tête bascule en arrière. Il s'écrase sur le sol enneigé.

Alors que je franchis la porte, une corde d'arc tinte et une flèche passe devant mon épaule.

Devant moi, des arbres à feuilles persistantes. Je cours à toute vitesse vers ceux-ci, glissant sur la route. Les paysans hurlent et crient, ils me suivent de près.

Je plonge dans le bosquet, giflé et déchiré par les branches alors que je me débat dans la neige profonde.

Bientôt, j'entends les paysans qui hurlent et crient. Ils me poursuivent dans la forêt.

Après plusieurs minutes de lutte, j'émerge des arbres.

À ma grande surprise, une colonne de traîneaux apparaît. C'est une caravane marchande. Elle se déplace le long de la lisière. Sans hésiter, je rattrape le dernier traîneau et me glisse à l’intérieur. Je m’enfouis rapidement sous sa cargaison de fourrures et de tissus, dans l’espoir de me cacher le temps d'ếtre à bonne distance du village.

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Après plusieurs minutes de lents mouvements, l’engin s’arrête.

J’entends de nombreuses voix, étouffées et en colère. Je ne comprends pas tout ce qui se dit.

  • Est-ce que… le meurtrier s’est échappé… a attaqué un garde dans la ville !

  • Non… simple marchand… caravane...par le col.

  • Peut-être… traîneaux... recherche…

Je reste aussi immobile que possible, osant à peine respirer.

Bientôt, du bruit à l’arrière. quelqu’un soulève la bâche qui couvre les marchandises.

Je sens qu’on fouille dans les fourrures. La personne s’arrête avant de m’atteindre.

  • Seulement des fourrures et des tapis ! dit une voix bourrue.

Il rejette les fourrures en arrière. Les voix s’estompent.

Je laisse échapper un profond soupir. Enfin, le traineau s’ébranle de nouveau.

Plus tard, bercé par les mouvements du traineau, je somnole et finis par m’endormir.

Lorsque je me réveille, la caravane est toujours en mouvement. Je n’ai aucune idée de combien de temps j’ai dormi. J’ai faim, soif et mes muscles sont engourdis.

On doit être en fin d’après-midi et je décide de rester caché jusqu’au couché du soleil.

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La nuit est tombée. Je sort, en rampant, de ma cachette et saute du traîneau.

Quand mes pieds touchent le sol enneigé, je sens un coup sec dans le dos.

  • Ho mec ! dit une voix rugueuse. D'où tu sors ?

Je me retourne, et vois deux hommes, montés sur des poneys. Ils portent de lourdes fourrures et des armures de cuir.

L'un deux descend sa lance au niveau de ma poitrine. L'autre, grisonnant et barbe noire annonce, la mâchoire serrée :

  • Vous feriez mieux de venir avec nous.

Nous remontons la caravane. Je m’enfonce dans la neige, souvent jusqu’au genoux et le froid glacial m'engourdit les mains et le visage. Tout le long du sentier, les conducteurs fouettent leurs poneys et luttent pour libérer les traîneaux coincés.

Enfin nous atteignons la tête de la caravane. Les pilotes ont déjà entraîné quelques traîneaux dans un petit bois de conifère afin d’y établir leur camp pour la nuit. Plusieurs hommes se tiennent blottis autour d’un grand feu.

Maître Visond ! Regardez quelle nouvelle cargaison nous transportons maintenant ? dit la barbe.

Il me pousse au centre du camp avec sa lance. Un homme mince, vêtu de fourrure, se retourne et me regarde. Il penche la tête et plisse les yeux :

  • Qu’est-ce que c’est ?

La barbe noire descend de sa monture et me pousse vers ce Visond.

  • Nous avons attrapé ce chien dans votre chargement !

Le barbu se tape dans les mains et se les frotte au-dessus du feu.

  • Bien. Alors... dit Visond, ainsi vous vouliez prendre le Passage du Blizzard dans ma caravane ?

  • Est-ce qu’on le chasse ? Ou on l'abandonne, et il gèle ici ? Maître Visond ? interroge le barbu en croisant les bras.

  • Je parie que c’est l'homme que les villageois recherchaient, dit l’autre cavalier. C’est la première fois qu’il ouvrait la bouche. Sa voix… douce, mais transpirant la détermination. En y prêtant attention, je me rends compte que ce dernier est un elfe !

  • Oui ! ajoute la barbe, le regard sombre, Soit prudent, l’assassin ! Ou je finirai le travail des villageois à leur place.

  • Non ! dit Visond.Nous ne ferons pas de mal à l’étranger. Je suis à court d’ouvriers. Il gagnera son passage en travaillant. L'homme se tourne vers moi :

  • J’espère que cela ne vous dérange pas ?

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Cette nuit-là, j’aidais à préparer le camp, je m’occupais des animaux et je préparais le dîner.

Après mon repas, je me couchai sur un lit de vieilles fourrures que Visond me donna.

La nuit fut froide et agitée.

Tôt le lendemain, la caravane se remet en route, vers le col.

Je lutte dans la neige profonde, le long des traîneaux, m'arrêtant souvent pour soulever, pousser ou tirer les lourds traîneaux prisonniers de l’épaisse poudreuse.

L’après-midi, nous sommes enfin proches du sommet. Mais le ciel s'obscurcit, de mornes nuages se dévoilent.

Bientôt Visond arrête la caravane. Il s’ entretient avec Daras, le guide.

Puis, il fini par aboyer :

  • Nous continuons ! Daras dit que la neige ne viendra pas avant la tombée de la nuit !

Une heure plus tard, le ciel est devenu gris et orageux. Des rafales hurlantes de poudreuses fouette les visages si violemment qu' on peux ne peux y voir plus loin que deux pieds.

J’agrippe un traîneau et le serre fort, priant pour ne pas être laissé à l’arrière, oublié, seul, dans ce terrible blizzard.

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La caravane s’arrête, une nouvelle fois. Quelques autres ouvriers se blottissent, eux aussi, autour du traîneau.

Je m'accroupis, pour m’abriter. Le vent gémit. Je cherche du regard, tout autour, à travers le rideau de neige.

Une forme sombre ! C’est la silhouette d’un homme. Il trébuche, et se dirige vers moi. C’est Visond !

  • Nous sommes perdus ! me hurle -t-il dans les oreilles pour couvrir le fracas de la tempête. Rejoignez la tête de la caravane, attachez-vous à une corde ! L’autre extrémité fixée au traîneau ! Et cherchez au devant de la caravane ! Allez !

Je titube à travers le blizzard. Les rafales. La neige. Le vent , si violent !

Je peine à me maintenir debout. Je ne vois plus rien. Je me rend-compte que la corde n’est plus tendue. Je tire dessus. Rien. !

  • Non, non, non ! C'est pas vrai !

Je fais demi-tour, je crois. Je continue à avancer, péniblement, dans cet enfer blanc, et glacial.

J'aperçois enfin quelque chose ! Des formes, la caravane ?

J’insiste et me bat pour faire quelques pas.

Soudain, je vois deux yeux, rouges, perçants. Ils se dirigent vers moi ! Une créature surgit du blizzard, petite, très laide, un lourd bâton levé dans sa main noueuse.

Avant que je ne réagisse, l'affreuse créature grise m ‘enfonce son bâton dans l’ estomac. Je tombe à genoux, me tenant le ventre. Le monstre me frappe à nouveau, cette fois sur la tête. Ma vision s'estompe, le monde tourne. Je tombe le visage le premier dans la neige.

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Ma tête palpite douloureusement lorsque je me réveille. Malgré le brouillard épais dans mon esprit groggy, j’entends plusieurs personnes parler.

  • Nous sommes comme morts ! Quoi que nous fassions. Pourquoi s’embêter?

  • Tiens ta langue, Teromil ! Notre compagnon se réveille. Nous ne devons pas rendre son retour parmi les vivants désagréable.

J’ouvre lentement les yeux. Même la faible lumière grise de la pièce est pénible au début, mais mes yeux s'habituent rapidement. En regardant la pièce, je vois que je suis enfermé, dans une cellule souterraine, avec trois autres personnes de la caravane. Le sol de la pièce est jonché de détritus, plusieurs années de détritus.

Un homme corpulent et chauve s’approche de moi.

  • Je m’appelle Roderick, étrangé. C’est Teromil, et l’elfe s’appelle Salamdros dit-il en les désignant de la main.

Je reconnais Salamdros comme l’un des gardes qui me captura la veille.

J’ai été dépouillé de mes biens, comme les autres. Même ma cape et mes bottes ont disparu.

Roderick s’agenouille à côté de moi et empoigne le crâne.

  • Incline la tête me dit-il.

Il caresse ma tempe du pouce et je tressaille.

  • Vous avez une méchante bosse ici, mais vous survivrez.

Il baisse doucement, la tête, comme s’il voulait examiner le sol et se met à chuchoter. Pendant un moment, il semble se parler à lui-même. Puis il lève les yeux et me dit :

  • J' ai des pouvoirs de guérison. Si vous en avez besoin, dites-le moi.

  • Mais je vous préviens ! ... Je ne pourrais vous guérir qu’une seule fois.

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Je me traîne jusqu’aux barreaux de la cellule. Ils sont en bois mais paraissent inhabituellement solides. Je tente d' en secouer un. Ils le sont effectivement.

La porte est verrouillée par un cadenas et une chaîne rouillée.

  • Oubliez ça l'assassin ! dit l’elfe. On ne peut pas y échapper. Nous sommes condamnés à mourir dans ce trou.

La pièce au-delà de la cellule est éclairée par une lampe à huile posée sur une table défraîchie. Les parois en ruine de la pièce scintillent d’humidité. J’entends de faibles échos d’eau ruisselante derrière deux fourrures usées accrochées aux murs de la caverne.

Teromil est assis à côté de moi.

  • Nous sommes dans une mauvaise situation, sans aucun doute. Ces petits hommes nous ont bien eu, et je ne pense pas que notre mort sera plaisante... Quand ils nous y mèneront. Teromil marque une pause, puis reprend :

  • Comment vous ont-ils attrapé ? Ils ont dû s'y mettre à cinq pour m’ avoir. J’en ai éclaté deux ou trois avant ça.... Je suppose qu’ils s’en souviendront... J’en ai peur.

Comme je ne répondit pas, il poursuivi :

  • Évidemment… c’était étrange… la façon dont cette tempête est apparue, vous ne pensez pas ?

J’entends une voix bourrue fredonner une mélodie sombre et lugubre. Les autres aussi. La voix approche. Le rideau le plus proche s’ouvre et une petite créature, écailleuse, et à la face de chien entre dans la pièce. Le monstre s’approche de la cage. Il désigne Salamdros de son long bâton.

  • Pas assez de g-g-gras sur toi, bégaye la bête en langage commun.

  • G-g-g-gros et gras homme là-bas !

Il pointe Roderick.

  • F-f-fera un bon d-d-dîner : Manger bientôt !

Il rit, puis frappe Teromil de son bâton.

  • Toi ! f-f-fera bon dessert. Joli et juteux !

Teromil laisse échapper un soupir et s'effondre sur le sol.

La créature rit, encore puis quitte la pièce.

Nous devons nous évader au plus vite pensai-je.

Aussitôt, je me mets à fouiller dans les détrituts.

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Je suis à quatre pattes, fouillant le sol crasseux. Teromil se tient devant moi, à genoux.

  • Que faites-vous? Vous avez perdu la tête ? C’est ça ? Une horrible petite créature veut me manger, moi, en dessert. En fait, il va tous nous bouffer ! Je ne vois pas comment ramper sur le sol va nous aider !

Tout en fouillant les déchets, je lui explique que je veux sauver ma peau, autant que lui veut sauver la sienne, mais que je ne peux rien faire à mains nues. Sans autre commentaire, Teromil commence lui aussi à passer ses mains dans les ordures.

Bientôt, mes mains rencontrent quelque chose, dans un coin rempli de terre. Je gratte la saleté. Je découvre un morceau de métal émoussé, de deux pouces de long. Je me précipite vers la grille, empoigne le cadenas et tente de le crocheter avec mon outil de fortune. Je grogne, je m’encourage, tout en gardant un œil sur le rideau de l’entrée.

En vain. Rien n’y fait. Le cadenas reste verrouillé.

J’ entends qu’on marmonne ! Je recule. La créature à tête de chien qui nous a tourmenté plus tôt entre dans la pièce. Elle porte une outre, qu'elle boit de temps en temps. Tout en déambulant dans la pièce, elle ronchonne, se cogne contre les tabourets et, de temps en temps, frappe les murs de son épée. Un trousseau de clés est accroché à sa ceinture. Salamdros se glisse vers moi et murmure,

  • C'est peut-être notre chance. Si tu peux te débrouiller pour que cette stupide créature s'approche de la cage, je serai heureux de l'étrangler.

Je fais un signe de tête à Salamdros, puis je braille :

  • Hé ! Avorton bègue ! J' ai faim ! Quand vas-tu nous nourrir ?

La bête grogne et me montre les dents. Elle saisit son long bâton et s'approche de la cellule.

  • Reste tranquille, ou je t-t-t t’embroche !

Quand il arrive à portée, Salamdros et moi essayons de l'attraper.

La créature se tortille, et m’échappe, mais Salamdros passe rapidement son bras à travers les barreaux et agrippe la bête. Elle se met à hurler. Je saisis sa gorge, à deux mains. Je serre. Je serre de toutes mes forces. La créature, désespérée, tente de se libérer. Elle me griffe les avant-bras ! Pour autant, je maintiens la prise. La bestiole gesticule, tressaille mais finit par tomber, bientôt, sur le sol… morte.

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Salamdros s'empare du trousseau de clés et déverrouille la porte.

Je pousse la porte et ramasse l’épée de la créature. Je fouille rapidement la pièce. Teromil attrape un tabouret. Roderick reverse la table et cassent deux de ses pieds, pour en faire des gourdins. Il en tend un à Salamdros.

Je saisis la lampe sur la table et nous décidons de prendre l’ autre sortie, sur le mur du fond.

J’entrouve doucement la peau de bête qui sert de rideau et glisse un œil à l’intérieur. Il ne parcourt que quelques pas avant de tourner vers la gauche. Une faible lumière brille au coin du conduit

Je fais signe aux autres de rester là et leur donne la lanterne. Je passe sous le rideau. J’avance. Silencieux.

Je tourne au coin, arme à la main. Le passage continue sur plusieurs pas, puis s'ouvre sur une pièce, à droite.

Une lumière s’échappe de cette pièce. Je me glisse dans le couloir. J’entend quelqu’un qui se lève et marche vers moi.

Il ne m’a pas encore vu. La seule chose sensée à faire, revenir sur mes pas et prévenir les autres.

Je rejoins le groupe et chuchote :

  • Quelqu’un arrive !

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Roderick et moi nous cachons sur un côté de l’entrée, Salamandres et Teromil de l’autre.

Bientôt l’homme entre dans la pièce, inconscient de notre embuscade. Je tente de le frapper de mon épée mais le vilain esquive. Salamdros l'atteint de son gourdin, ce qui n'empèche pas l’ homme de dégainer son épée.

Il se jette sur moi. Il me manque d'un souffle ! Je réplique mais ma lame ne fend que l’air.

Roderick et Teromil font pleuvoir les coups sur l’homme, qui malgré tout enfonce son épée dans mon épaule !

Après son attaque, l’homme s'écroule au sol. Il ne bouge plus.

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Mon épée tombe au sol, je porte la main à mon épaule.

Du sang. Je met un genoux a terre.

La blessure est sérieuse. Ma vision se trouble. J’ai le souffle court. Un regard à Roderick et il comprend.

Le clerc s'agenouille devant moi et place ses mains sur ma blessure. Mes yeux se ferment.

Des incantations. Ses mains lourdes sur moi. Je perds la notion du temps...

Bientôt, je sens ma peau meurtrie qui tire, se tent. Les coupures commencent lentement à se refermer.

  • Darwin ? Darwin ?

J’ouvre les yeux. Il me fixe.

  • Cela va aller, dit-il avec un sourire apaisant.

Je sens que je retrouve des couleurs. Je reprends mon souffle et remercie le clerc.

Teromil profita de ce temps pour retirer la cotte de maille du cadavre et l’enfiler.

Salamdros nous interrompt.

  • Il faut y aller ! ordonne l’ elfe en ramassant l’épée de notre victime.