Cookies

Utilisation des cookies

Pour le bon fonctionnement du site, nous utilisons des cookies techniques qui permettent de gérer votre connexion.
Nous utilisons des cookies Google Analytics pour le suivi anonyme de la navigation. Vous pouvez désactiver ces derniers à tout moment ici.

Confirmation

Par défaut, nous conservons votre acceptation durant 13 mois.
Gérez vos cookies ici.



Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Scènes courtes, briques scénaristiques 9

Forums > Jeux de rôle > JdR Black Book > Pavillon Noir

avatar

Bonjour,

Je souhaiterais lancer ce fil pour que l'on y dépose des descriptions courtes de scènes marquantes/ visuelles, de morceaux d'intrigues, anecdotes, ...

Bref des petites briques à ré-utiliser pour :

  • improviser une scène ou un scénario
  • ajouter de la couleur à une description ou meubler un temps mort
  • servir de bac à sable ou d'élément de table aléatoire
  • ...
avatar

Le chrirugien du bord, qui a toujours rêvé d'être capitaine, supplie son équipage de lui refiler une vieille flûte de prise et d'y embarquer avec une centaine d'esclaves libérés sans connaissance de la mer. Lui-même n'y connaissait rien.

Nos héros se dirigent ensuite vers la Vera Cruz, où ils sont pris dans une tempête. Notre chirurgien, ne sachant trop quoi faire, donne des ordres stupides, qui lui valent de faire accoter (chavirer) son navire. Les esclaves meurent noyés, et lui monte sur la coque, seul ou presque du navire dont les mâts s'inclinent vers le fond.

Ses compagnons, sur un magnifique chebec dont ils ont rêvé depuis au moins 5 scénarios, décide de ne pas laisser le boulet couler par le fond avec son rafiot. Allant vent arrière à sec de toile, ils envoient les tréous (voiles carrées de gros temps très peu efficaces) et lofent pour remonter au près. Le vent soufflant tout de même à décorner les boeufs (force 11), même avec un très bon capitaine et un très bon équipage, ils accotent à leur tour, ce qui les oblige à perdre mâts, tréous, vergues, mais aussi les antennes, les voiles latines et les maraboutins. C'était particulièrement douloureux, puisque le principal défaut du chebec (voir Les Carnets... vol 1 p 376 et p 379) c'est de nécessiter des matériaux de grande qualité qu'on ne trouve qu'en Europe du Nord et en Méditerranée.

Totalement dégoûtés de perdre un si précieux matériel pour un parfait incompétent et ne voulant pas risquer d'avantage, ils repartent sans mât ni espar ni voile, abandonnant leur compagnon. Celui-ci ne le vit pas très bien. Un navire vient à passer. Par manque de chance, il s'agissait d'un garde-côte espagnol. Sans même qu'on ait besoin de le torturé, il indique au capitaine que des pirates vont attaquer Vera Cruz, ville qui aura tout le temps de se préparer à leur arrivée, sans qu'ils n'en sachent rien.

avatar

Lors de la prise d'un navire français, l'équipage fait prisonnier le futur gouverneur de Martinique, accompagné de sa lettre de charge. Le capitaine aura t'il l'audace d'envoyer un groupe se faisant passer pour le gouverneur et sa suite, afin d'en savoir plus sur les défenses et sur le trésor de Saint-Pierre? Et pourquoi pas s'en emparer sans faire couler le sang?

avatar

Une idée de court scénario d'introduction destiné à faire découvrir le jeu et à pousser des PJs à la piraterie (potentiel début de campagne donc) : un navire corsaire particulièrement malchanceux accumule les galères diverses et variées (calme plat, arrivée de renforts qui forcent à abandonner la poursuite d'une cible prometteuse, tempête, épidémie, etc...). Impossible de gagner le moindre sou, le capitaine (ou l'armateur) qui a fourni le navire est au bord de la faillite et s'ils ne capturent pas une belle prise, l'équipage risque de ne pas être payé.

Alors que tout semble perdu, un navire marchand apparaît à l'horizon. Après sa capture, il s'avère rempli de cargaisons précieuses à destinatioon de l'Europe. La chance semble enfin avoir tourné. Les corsaires rentrent au port pour faire valider la capture du navire, mais catastrophe : la paix avait été signée avant la date de la prise ! Le tribunal de prise décide que la lettre de marque était invalidée d'office par la paix et donc que la capture était illégale. Les prisonniers doivent être libérés séance tenante sans rançon et le navire rendu à son capitaine avec toute la cargaison.

Deux possibilités : les PJs laissent faire et se retrouvent ruinés, ou bien refusent de renoncer à leur prise : ils deviennent des pirates et devront réussir à s'enfuir avec au moins un des deux navires et tout ou partie de la cargaison !

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Dox
avatar
Guigues

J'adore ton idée. Il y a effectivement de quoi lancer une campagne ! Merci beaucoup content

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Guigues
avatar
Dox

C'est une idée que je vais peut-être exploiter : je vais commencer la campagne du hollandais volant avec des pré-tirés pour jouer "Frères ennemis", parce que mes joueurs ne connaissent pas encore Pavillon Noir. Si ensuite ils veulent créer leurs propres personnages, j'utiliserai ce synopsis pour les introduire dans la campagne, en faisant de Cavallo le capitaine du navire corsaire content

avatar

Une telle situation s'est produite à plusieurs reprise. Il y a même eu le cas d'une ville espagnole d'Amérique prise et mise à sac après la fin des hostilités en Europe, mais avant que la nouvelle ne parvienne de l'autre coté de l'Atlantique. Le butin n'a jamais été rendu.

C'est un peu pareil dans le cas de navires pris après la fin d'une guerre. Même si le tribunal de prise statue en faveur de l'armateur du navire capturé, la cargaison est déjà vendue. Mais pas le navire lui-même qui demande plus de temps pour être vendu. Donc seul le navire est éventuellement restitué. Les prisonniers sont libérés sans rançon par contre. Enfin ceux qui ont surveccu à leur captivité. Parce-qu'à l'époque, même avant les infâmes pontons anglais, les conditions pour les hommes d'équipages étaient atroces. Mal nourris + envoronement insalubres = haut taux de mortalité.

Une telle situation peut prendre des années avant de se résoudre. Et si une nouvelle guerre éclate entre temps, elle ne se résoud plus.

avatar

Ce n'est qu'un synopsis, je n'ai pas creusé la vraisemblance historique... Si on veut rendre ça un peu plus "réaliste", on peut imaginer que le gouverneur décide de mettre le navire de prise et sa cargaison (non périssable) sous séquestre le temps que le conseil de prise rende son verdict. Le résultat pour les PJs et leur équipage est le même : sans possibilité de se rémunérer rapidement, c'est la faillite pour l'armateur et la misère pour l'équipage.

L'important c'est de pousser les PJs vers la révolte et la piraterie tout en restant plausible. S'il faut attendre des semaines ou des mois pour que le conseil des prises, en métropole, rende son jugement, on perd un peu en fun :

" Vous êtes arrivés à Fort-de-France. Des commis inventorient la cargaison. Les deux capitaines et des hommes d'équipage sont interrogés pour connaître les conditions de la prise. Un rapport doit être envoyé en métropole, mais c'est la saison des ouragans et le navire ne partira qu'en novembre. Le navire fait naufrage au large de la Bretagne. La nouvelle du naufrage arrive à Fort-de-France quatre mois après le départ du navire. On renvoie une copie du rapport par un autre navire. Le conseil des prises rend son jugement et envoie son arrêt. L'arrêt arrive au port en métropole, mais c'est de nouveau la saison des ouragans. On attend encore quatre mois. Enfin, le jugement arrive à Fort-de-France : un an et demi s'est écoulé pendant lequel vos personnages n'ont rien fait d'autre qu'attendre le verdict. " mort de rire Bon ok, je caricature mais dès le départ on parlait d'un équipage TRES malchanceux ^^

avatar

C'est arrivé à la fin du 17e siècle quand le pouvoir royal de Louis 14 a voulu récupérer les flibustier français de la Caraïbe. Le but était de disposer d'une marine dans la région en faisant l'économie d'envoyer une flotte depuis la métropole.

C'est aussi arrivé chez les anglais après la guerre de succession d'Espagne. C'est l'une des raisons qui a poussé autant de corsaires britaniques à se faire pirate à partir de 1714-15.

1 an et demi pour que le tribunal de prise rende un verdict n'était pas inhabituel. Même pour des prises faites dans les eaux européennes. Par contre ce n'était pas suffisant pour faire faire faillite aux armateurs (c'est très rare un armateur unique pour la course). La perspective d'un gros butin en attente d'atributation était suffisante pour faire patientez les créanciers. Surtout que l'équipage était souvent licencié sans rien. Chez les corsaires la majorité des contrats prévoyaient une rémunération uniquement sur les parts du butin de prises.