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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Kabbale, lancé le 15 janvier 2018 288

Forums > Communauté > Les financements participatifs

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Qu'est-ce que ça a de complotiste ? C'est juste factuel. C'est comme ça qu'ils fonctionnent.
"tu as le pdf alpha ou béta (qui ne correspond en rien au produit fini) et donc je ne te rembourse pas"

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Evite simplement les généralités non ?

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Ici, c'est évidemment un cas extrème (même si d'autres financements en souffrance chez le même gaillard sont encore plus scandaleux), mais les soucis de gestion et d'exécution dans les projets de financements participatifs sont malheureusement la norme.
Certains par manque criant de compétence, d'autre juste parce qu'ils ne vont pas se gêner puisque tout le monde trouve ça normal.
L'exemple le plus explicite est la cavalerie. La cagnotte liée à un financement ne doit d'aucune façon servir à d'autres projets. Or, tous ou presque fonctionnent de cette façon sans vergogne. Parfois certains même le revendiquent (remonte pas trop loin ce fil, d'autres en parlent) ou d'autrent t'expliquent que si tu as 2 ans entre ton pdf et ton bouquin papier, c'est parce qu'ils n'ont pas la trésorerie nécessaire.
La plupart du temps, on a nos livres (ici j'ai plus beaucoup d'espoir). Même avec du retard.
Mais ça n'occulte pas que la plupart des éditeurs (généralisation assumée et légitime) ne fonctionnent pas de manière intègre avec les fonds qui leur sont confiés

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  • Dohnar
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No.oB-26115

C'est ton point de vue.

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No.oB-26115

Je ne vois pas le rôle des influenceurs dans le cas de Kabbale (mais je ne fréquente pas les réseaux sociaux, donc peut-être que je n'ai pas toutes les infos), et je ne pense pas qu'il y a escroquerie volontaire. Juste un mec dépassé par ce qu'il promet, ses capacités de travail, les finances nécessaires à la réalisation finale et la course aux financements suivants pour survivre. Cela ne m'empêche pas de l'avoir mauvaise sur le résultat mais je n'analyse pas cela comme une arnaque au sens "volonté dès le départ de pomper du fric à des pigeons".

Après le JdR francophone ce sont aussi plein de structures petites et moyennes (à l'échelle du loisir) qui tiennent leurs engagements, livrent des produits de qualités et sont à l'écoute des clients.

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  • Gollum
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Ethariel

Tout à fait d'accord avec Ethariel.

Bien sûr qu'il y a des arnaqueurs. Bien sûr qu'il y a des gens qui surestiment leurs compétences (notamment en matière de gestion : être créatif n'en fournit aucune) et qui se plantent, tentant alors de rattraper le coup avec de nouveaux projets... Ce qui finit par devenir la course effrénée vers le mur qu'ils se prennent tôt ou tard dans la tronche. Et les grosses structures ne sont pas à l'abri. Chaosium a failli couler. S'il n'avait pas été repris par des commerciaux géniaux et passionnés, c'était la fin d'une des plus grosses locomotive du jeu de rôle...

Mais ça ne veut pas dire que c'est le cas de tous les éditeurs francophones. Ni même de la plupart. Et ça n'a rien à voir avec de l'arnaque. La plupart du temps, il s'agit juste de gens qui essaient de faire au mieux, dans un pays où l'économie et la gestion ne sont pas considérées comme des matières importantes pour la formation des jeunes et où plein de monde se lance donc dans des projets peut-être géniaux mais sans aucun bagage sur tout ce qui est nécessaire pour pouvoir les mener à bien de façon durable.

Être un artiste inspiré et avoir réussi à créer un jeu vraiment génial ne suffit pas à le vendre comme il faut. Pour ça, il faut de réelles compétences commerciales... Et rien que le mot commercial, en France, est connoté très négativement. Surtout quand on parle d'art. Tout le monde estime que ça devrait être gratuit, comme si les créateurs n'avaient pas besoin de manger pour vivre... C'est peut-être pour cette raison que nous sommes plus touchés que d'autres pays par ce genre de problème.

Mais de là à dire que c'est le cas de tout le monde... À moins que tu n'aies tes entrées dans les comptes de tous les éditeurs français, No.oB-26115, je trouve que c'est du colportage de rumeur un peu facile.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • No.oB-26115
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Gollum

C'est bien entendu mon point de vue. Et l'estompement de la norme vient bien de l'addition des points de vue (que je ne partage pas).
Je n'ai pas parlé d'arnaque générale, merci de bien lire ce que j'écris. Mais prendre de l'argent pour un service et un produit tout en sachant qu'on ne sera pas en mesure de le fournir (créant donc un préjudice), c'est quand même de l'escroquerie.
Que certains s'en sortent par des pirouettes ou des montages, tant mieux, le seul préjudice est alors le délai (et on finit par avoir nos livres, et on finit souvent par être contents de jouer avec).
Je ne pense pas que l'ensemble des éditeurs ou même la plupart sont mal intentionnés et je ne le dis à aucun moment. Certains le sont ou n'ont carrément aucune intention de livrer, mais d'autres ne sont pas armés malgré la meilleure volonté du monde. Par contre quasi tous sont hors des clous en matière d'éthique de financement, malgré les meilleures attentions qui les accompagnent.
Ca ne change rien au fait que la gestion des projets de financement participatifs (qui sont des précommandes, rappelons-le) n'est pas sain -> en général
(message tronqué, je complète).
Si tout le monde s'en accommode, ils n'ont aucune raison de changer leur fusil d'épaule. Sans détour aurait du pousser les éditeurs à changer leurs pratiques et les clients à être plus atentifs, ce n'est pas le cas. La norme suit donc son bonhomme de chemin. Enfin celui de vos points de vue.
Chacun son point de vue, mais qu'on s'en accommode n'enleve rien à certains éléments.
Let's agree to desagree.
Pour recentrer un peu, on a ici un financement qui a été fait il y a 6 ans et pour lequel des produits sont "presque livrés" depuis 6 ans. Vous forgerez votre point de vue sur cette question comme vous l'entendez

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Je n'ai pas parlé d'arnaque générale, merci de bien lire ce que j'écris.

Excuse-moi du peu, mais quand tu écris : "C'est juste une ligne de plus dans la grande liste des petites escroqueries qui sont devenues la norme dans le petit monde pourri du JDR francophone.", tu n'es pas loin d'en parler. Certes, ce ne sont pas tes mots exacts, mais le sens global reste le même. Et le terme "pourri", même s'il ne contient pas nécessairement l'intention de nuir dans sa définition, le connote fortement : on utilise ce mot quand on parle de mafia ou de politiciens véreux.

Tes mots ont donc peut-être dépassé ta pensée, mais je pense t'avoir très bien lu.

Ca ne change rien au fait que la gestion des projets de financement participatifs (qui sont des précommandes, rappelons-le) n'est pas sain -> en généralNo.oB-26115

Ah, là, je suis d'accord. J'ai eu la chance d'avoir une mère comptable qualifiée qui m'a expliqué ce que beaucoup de personnes oublient malheureusement (notamment ceux qui se plaignent du cout élevé de nos jeux de rôles).

Si la fabrication d'un jeu de rôle te revient à 20 €, il faut que tu le vendes 40 € pour qu'il soit rentable. Pourquoi ? Parce que sur les 20 € que tu gagneras par rapport au prix de revient, 10 € partiront en taxes diverses (TVA, impôts de ta structure, etc.). Te resteront donc seulement 10 € de salaire... Sur lesquels tu paieras toutes tes cotisations diverses (retraite, sécurité sociale, mutuelle, etc.). Bref, plus que 5 € environ.

Si tu vends 500 exemplaires, cela te fait donc 2500 €... Et si tu en vends 1000 (énorme succès, à l'heure actuelle) 5000 €.

Oui mais pour combien de mois de travail ? En général, le temps de tout faire, ça se compte plutôt en année(s).

Voilà le genre de choses auxquels on n'est pas du tout habitué à penser lorsqu'on se lance dans la publication de son jeu de rôle... Et qui permet de mieux comprendre pourquoi nos éditeurs préférés ne peuvent pas se permettre de faire moins cher. D'autant plus qu'ils sont plusieurs à se partager les 5 € par exemplaire...