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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

[Joan of Arc] Point d'avancement 854

Forums > Jeux de rôle > JdR Black Book > Joan of Arc

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Thomas Robert

Une seule question : abordez vous dans le jdr , le cas de Gilles de Rais qui fut compagnon de Jeanne d'arc avant de devenir sorcier, alchimiste, serial killer et de donner naissance à Barbe bleu ?

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  • Thomas Robert
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Griffesapin

Oui, c'est un des PNJ majeurs détaillés. Impossible de l'éviter content

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  • Griffesapin
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Nicolas Pirez

La situation politique globale oui, mais ne pas perdre trop de place avec des détails, les détails ont peu en trouver plein sur Wikipédia si on veut, c'est l'avantage d'un setting historique !

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  • Nicolas Pirez
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MRick

Tout dépend de ce qu'on considère comme le niveau de "détail" clin d'oeil

Mais je fais pleinement confiance aux trois lascars en charge du projet, donc pas d'inquiétude de mon côté.

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  • Julien Dutel
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Nicolas Pirez

Tu peux. Ma principale inspiration c'est ce documentaire des plus sérieux

Je suis dehors, pas taper.

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  • Thomas Robert
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Julien Dutel

Nan mais Chevalier! ça pouvait encore passer (je suis fan de ce film, d'ailleurs, et de la performance de Paul Bettany dedans), mais là, ça va trop loin Julien. :P

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  • Julien Dutel
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Thomas Robert

Oh si on peut même plus troller.... :p

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  • Nicolas Pirez
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Julien Dutel

Ah purée, je savais que vous étiez les meilleurs ! Allez, après JoA, vous serez admis à l'Académie Française sans souci !

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Thomas Robert

en colère pourriez pas dire un truc qui m'évite de craquer et de pledger pour une fois !

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  • Thomas Robert
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Griffesapin

Ben, Julien fait des efforts quand même, je trouve mort de rire

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  • Nicolas Pirez
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Thomas Robert

Oui, j'ai même été tenté de remplacer mon JdR par des sleeves dans le PM... moqueur

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Ahah, en tout cas ça me fait bien marrer... plaisantin

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Salut,

Merci pour la reponse par rapport au lien fig / jdr.

Je suis curieux de la partie univers et roleplay avec pnj et pj : donnerez vous des precisions ou conseils pour bien jouer les relations sociales de l'epoque ? Les gens voyageaient très peu non ? Ils devaient très vite se connaître ._.

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  • Thomas Robert
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Thomas Robert

Petit point rapide au 19 février :

  • On a commencé les tests / relectures externes sur les deux premiers tiers du livre de base. Il y a encore du boulot sur ces deux tiers, et certaines choses vont sans doute encore bouger (au niveau contenu ou organisation des chapitres), mais c'est une étape importante.
  • Pas mal d'avancée sur le troisième tiers du bouquin. Beaucoup de boulot sur les rituels et prières, du boulot supplémentaire sur le bestiaire. Aussi, un premier draft du scénario d'intro qui clôture le bouquin.
  • Petite pause dans l'écriture de mon côté cette dernière semaine, pour cause de mise en place des tests et de gestion de l'aspect "logistique" (c'est con, mais qu'est ce que ça bouffe comme temps).
  • Encore beaucoup de boulot content
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  • Thomas Robert
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joer

Il y a un chapitre dédié à la vie courante, qui abordera sans doute en partie ces points là.

Pour les voyages, la réponse est : oui et non. Comme dans beaucoup d'autres domaines, nous avons une vision assez faussée de beaucoup d'aspects de la vie médiévale, teinté de certaines théories datant du XIXe siècle et qui depuis ont été largement remises en cause. Sur la place de la femme, par exemple. Mais aussi sur le voyage.

Les gens voyageaient, en fait. Fréquemment, plus fréquemment qu'on ne le pense, mais pas forcément très loin. Même pour un paysan, il fallait voyager à la ville la plus proche pour s'approvisionner en denrées plus rares mais indispensables (du sel, par exemple), il fallait voyager pour aller moudre son grain ou vendre le produit de sa production. Donc même dans une couche sociale relativement basse, on parle de déplacements réguliers sur quelques kilomètres ou dizaines de kilomètres, déplacements qui se faisaient le plus généralement à pied ou en charrette. Sans parler des journaliers qui allaient de village en village et de région en région en fonction des saisons.

Au XVe siècle, les routes de pélerinage sont déjà fréquentées (même si la guerre de Cent Ans a un impact certain dans les régions touchées). Et les chrétiens sont très nombreux à prendre le chemin du pélerin, ça ne concerne pas uniquement les ecclésiastiques, mais même des couches plus basses. Par pélerinage, on ne parle pas seulement des gros pélerinages comme Rome ou Jérusalem. Se pratique beaucoup le pélerinage vers les reliques de son Saint patron, ou l'ostension de certaines reliques. Donc des voyages de quelques dizaines ou centaines de kilomètres, souvent réalisés à pied et en groupe, sur des durées de quelques semaines ou quelques mois.

Enfin, reste un dernier phénomène, mais qui concerne surtout les couches les plus élevées de la société : l'internationalisation des échanges. Pour les nobles, les ecclésiastiques, les lettrés ou les grands bourgeois, le voyage fait clairement partie de leur vie. Entre le fait de se présenter à la cour, d'aller à la bataille, ou les croisades, les chevaliers sont le plus souvent sur les routes. Il n'est pas rare pour un noble de quitter sa maisonnée pour plusieurs années et de passer son temps sur les routes d'Europe. À chaque concile, tout ce que la chrétienté compte d'évêques et de spécialistes du droit canon se retrouve dans un endroit donné pour quelques années. On peut prendre l'exemple du concile de Constance par exemple, qui rassemble plusieurs centaines ou milliers d'ecclésiastiques pendant près de cinq ans. Et avec eux des copistes, des archivistes, leurs suites, des marchands qui flairent le bon coup, les cours des princes de passage, etc etc. Côté marchands, il n'est pas rare de voyager sur des grandes distances pour établir de nouveaux accords commerciaux, autour de la Baltique, de la Mer du Nord ou de la Méditerranée. Enfin, on peut aussi citer le début de pratiques plus modernes (comme l'établissement d'ambassades permanentes), les émissaires (Venise envoie des émissaires en Inde et en Chine), les bandes mercenaires.

Bref, contrairement à certaines idées reçues, on voyage pas mal au Moyen-Âge, mais clairement pas de la même manière, et clairement pas pour les mêmes objectifs qu'aujourd'hui.

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  • MRick
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Thomas Robert

Pour compléter ce qu'a indiqué Thomas :

- Au XVème siècle, des coursiers existent pour remettre des lettres et/ou petits colis sur de longues distance.

- La plupart des voyages se font par voie maritime et fluviale. D'où le fait que toutes les villes importantes ont un port sur la mer ou un fleuve. Beaucoup de commerce passe par la mer, c'est de là que vient la puissance commerciale de la Ligue Hanséatique (qui a même des comptoirs jusqu'à Nantes et Bordeaux). De la mer Baltique à la Méditérannée, il y a de nombreux navires qui sillonnent l'Europe.

De plus, l'une des cause des alliances et intérêts Anglais pendants la guerre de cent ans sont :

- L'Angleterre a besoin de la Guyenne pour son approvisionnement en vin, car la petite ère glacière a eu raison des vignobles anglais (jusqu'en 1250-1300 le climat était plus doux et il y avait encore des vignes dans le sud de l'Angleterre). Le vin est très important à l'époque, parce que c'est l'une des seules boissons salubres, l'eau est souvent impropre à la consommation.

- L'Angleterre a aussi besoin des Flandres et réciproquement, car elle y exporte sa laine en grande quantité, les drapiers sont dans des villes comme Bruges, Courtrai ou Anvers. Ils ont besoin de la laine anglaise.

- La Bretagne produit du sel qu'elle exporte en Angleterre, d'où son alliance à plusieurs reprise avec elle. Le sel est fortement taxé en France (Gabelle), mais pas en Bretagne, ce qui fait la fortune de certains trafiquants (oui du sel de contrebande !!!).

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J'ai craqué.... j'ai commandé le jeu de rôle et de figurine...et je me suis fait enguirlandé par mon épouse.... enfin...ce sera mon cadeau de Noel..

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Pour celles et ceux qui veulent se mettre dans l'ambiance en avance : https://www.kingdomcomerpg.com/

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  • Griffesapin
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Thomas Robert

petite question concernant le traitement de la magie dans le jeu: les joueurs ont accès à la magie ?

ou dit autrement: JoA c'est du Pendragon (magie réservée au MJ et surtout en arrière fond) pendant la guerre de 100 ans ou de l'Ars Magica (magie existante et accessible aux PJs) ?

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  • Thomas Robert
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Griffesapin

Les deux, en fait. C'est laissé au choix du MJ.

Aucune classe n'a accès dans son arbre de développement à des pouvoirs réellement "magiques". Mais des dons permettent d'obtenir des capacités de manipulation de certains sortilèges, formules alchimiques ou de prières. Et parmi ces "pouvoirs", certains peuvent être utilisés de manière "magique" si le MJ veut un certain niveau de fantastique dans sa partie. C'est encore en cours de raffinement, mais l'idée, c'est par exemple d'avoir pour une prière donnée un effet selon la règle, et une manifestation de l'effet qui dépende du niveau de fantastique choisi.

Edit : Cela dit, rien d'aussi développé que ne l'était Ars Magica.