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Les PDFs "offerts" : Mythe ou Réalité ? 129

Forums > Communauté > Les financements participatifs

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1 - même quand on est bien payés pour le milieu, on est mal payés de fait (en terme de taux horraire par rapport au boulot effectué, on est en dessous du smic même avec une super paie pour le milieu du JDR). De fait, on fait quasiment tous ça à côté d'autres activités plus lucratives, et on le fait quand même beaucoup pour la passion pour le coup.

Julien Dutel

Apres, moi aussi je passe mes soirées a écrire des scénarios pour mes groupes de joueurs en plus de mon boulot a plein temps, sauf que moi je suis pas payé, comme quoi, les auteurs sont pas si mal lotis que ça

moqueur

Blague a part (quoique) quand on voit le prix de vente des ouvrages et la part prise par la boutique, cette derniere représente environ 25/30% du prix de vente (marge brute). Donc a l'achat lors d'un CF, pour un livre a 50€ par exemple, il y a 16€ qui vont dans les caisses de la boutiques en dur (d'ailleurs on le voit sur les prix boutiques pratiqués lors des CF) mais le client, lui paye quand meme 50€ lors du CF comme si il faisait un achat boutique. On est pas loin du prix du PDF, non ?

(pure spéculation hein...)

Donc au final, si mon raisonnement est bon, le PDF "offert" est tout de meme payé (les 16€ dans mon exemple) car il n'y a pas de boutique entre le client et l'éditeur...

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Si je souhaites la fin de la "consommation" de la culture c'est justement pour que vous soyez mieux payé, pas moins payé, il existe d'autre moyen de financé que la consommation.

Ces autres moyens, dans notre société, sont absolument problématiques. Pour plein de raisons (dont le fait que, contrairement au marché qui est actuellement la manière de consommer, ils dépendent, eux, de la politique et donc des gouvernements et de leurs réformes). Et surtout, ils outrepassent la liberté du créateur de choisir la manière dont il désire diffuser et être payé. Si un auteur désire que sa créa soit achetée, c'est le devoir du consommateur de le respecter.

Et si je dis qu'on s'en rapproche c'est que le système des PP/FP et surtout les système comme Tipeee vont, je l'espère, changer les mentalités car les "consommateurs" se retrouvent impliqué dans le processus créatif, et n'achète pas un produit finit sur une étagère.

De même, c'est au choix du créateur d'accepter que les gens soint impliqués dans le processus créatif. Ca n'a pas à être une obligation.

Après peu importe le nom qu'on nous donne : mécènes/financeurs/investisseurs/consommateur, et ce que la loi en dit, c'est un peu des 4 et il faudra peut être trouver un nom un jour mais cette direction me rend optimiste.

davyg

Ca a un nom : une précommande. C'est tout. Plus on cherche à en faire autre chose et à mettre la communication des créatifs avec leurs souscripteurs sur le principe de financement plutôt sur le fait que les créatifs en aient envie (ou non), plus on continuera à entretenir le flou autour de ça.

Je suis par exemple super présent avec les gens qui font des retours sur les 5R parce que j'en ai envie. Mais si je n'en avais pas envie, j'aurais toute légitimité à ne par répondre et à ne pas faire évoluer le texte.

Chaque projet est différent et la manière dont les créatifs le gère est quoiqu'il en soit légitime.

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  • davyg
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SmirnovV5312

On faisait tous ça avant. Mais il faut croire que ça ne suffit plus.

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SmirnovV5312

Si je peux me permettre: non, elle n'est pas gratuite, elle est payée par les impôts.

Il est important d'avoir une vision critique de la "gratuité".

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  • SmirnovV5312
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SmirnovV5312

Et merde... SmirnovV a trouvé mon thread on est foutu.... Dommage on arrivait presqu'a dialoguer comme des grands pour une fois sur ce fofo lool

moqueur

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  • SmirnovV5312
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Julien Dutel

En fait je me suis mal exprimé quand j'ai dit :

je souhaites la fin de la "consommation" de la culture

Je voulais dire que j'aimerais qu'on(=moi, les gens, les décideurs, la société) est plus conscience que la création est un processus complexe et surtout incertain. Qu'on ne peut pas dire je veux 20 épisodes de plus de cette série de la même manière qu'on dit je veux 20 stylos de plus.

Il y a un processus créatif derrière et si tu veux la suite de quelque chose, par exemple, ben il faut s'assurer que les auteurs ont les moyens de subvenir à leur besoin avant tous. Les besoins matériel mais pas que, "la place de ciné", pouvoir voyager, s'amuser... sont fondamental à tout être humain et à fortiori pour créer.

On ne peut pas donner une date non plus pour que l'idée arrive dans la tête du créateur et on peut difficilement remplacer un créateur par un autre créateur. Pour ces raisons les délais dans la création sont flou par nature.

Toutes ces choses tout le monde le sait, mais nos habitudes de consommateur prennent souvent le dessus et caché derrière des Sony, Amazon, Universal... on les oublie facilement. Cela amène à un certain formatage de la culture pour de multiple raison et personnelement je commence à saturer de ce formatage.

Le développement des PP/CF/Tipee... permettent de recentrer la vue sur le processus créatif mais aussi d'expérimenter de nouvelles choses... Personellement je trouves cette méthode plus saine car il y a une diminution des intermédiaires. Après chacune de ces formes est différente et chaque projet est différent et le contributeur n'a nullement à décider de quoi que ce soit à moins que ce soit la volonté du/des créateurs.

Dans tous les cas cela n'empêche nullement les circuits "classiques" basé sur l'achat et au contraire j'espère que du fait de l'existence de ces nouvelles formes(pas si nouvelle surement) cela permette de voir differement l'acte d'acheter un bien culturel, que ce ne soit plus uniquement de la "consommation"( c'est plus claire ? :s).

Ces nouvelles formes ont pour moi le double avantages: d'être elle même et d'ouvrir une petite fenêtre sur le processus créatif trop souvent oublié.

C'est un peu HS et long désolé :s, mais je voulais clairifier mon propos.

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SmirnovV5312

Ben non, et c'est un responsable de médiathèque/ludothèque municipale dont l'équipement offre une incription 'gratuite' pour les habitants qui le dit. Dans le montage budgétaire et financier de la ville, c'est bien associé à des recettes dont les impots divers et les subventions, comme pour l'ensemble des services publics. La gratuité est un artifice de com.

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  • SmirnovV5312
  • et
  • Julien Dutel
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Si, si, gratuite.

SmirnovV

Ce n'est pas parce que Toi tu ne payes pas d'impôts dans ta commune que c'est le cas de tout le monde.

Au final il y a bien quelqu'un qui paye quelque part, en tout cas, j'espère pour les employés municipaux chargés de gérer cette bibliothèque qu'ils sont payés...

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Spark5262

Oui mais pas exactement. Effectivement les impôts paient le personnel, les équipements et cie. Mais cela permet un accès à tous à des infrastructure sans la dscrimination de tes revenus. Du coup le mec qui ne paie pas d'impôts pourra y accéder autant que celui qui paie 2 mois de salaire. Tu ne paies pas les livres, tu paies le service permettant à tous d'accéder librement au fonds. Mais c'est comme tous les services publics quoi : oui, tes impôts le paient, mais en soit tu n'as pas besoin de payer pour en profiter (donc pas besoin d'être imposé). Du coup le mec au RSA, il peut aller lire des livres à la bibliothèque (et pour lui c'est gratis).

Le principe de l'impôt n'est pas de payer pour accéder à des services, mais de contribuer à l'élaboration et à la mise en place de ces services pour tous en fonction des moyens de chacun.

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  • SmirnovV5312
  • et
  • Spark5262
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Oui mais pas exactement. Effectivement les impôts paient le personnel, les équipements et cie. Mais cela permet un accès à tous à des infrastructure sans la dscrimination de tes revenus. Du coup le mec qui ne paie pas d'impôts pourra y accéder autant que celui qui paie 2 mois de salaire.

Dans tous les cas, quelqu'un paie.

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Oui mais pas exactement. Effectivement les impôts paient le personnel, les équipements et cie. Mais cela permet un accès à tous à des infrastructure sans la dscrimination de tes revenus. Du coup le mec qui ne paie pas d'impôts pourra y accéder autant que celui qui paie 2 mois de salaire.

Dans tous les cas, quelqu'un paie.

LeoDanto

Le problème de déclarer ça sans nuancer c'est que ça met sur le même niveau les services issus de l'impôt (qui n'est que le contribution de chacun en fonction de ses revenus) et le fait de payer un bouquin dans une librairie. Or ça n'est pas la même chose. Et ne pas faire cette nuance, je trouve ça pas top.

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  • LeoDanto
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Julien Dutel

Moi ce que je trouve pas top, c'est de considérer qu'un service proposé par la communauté et subventionné par des impôts récoltés en fonction des revenus et des moyens de chacun, est quelque chose de gratuit.

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Et une personne ne payant pas d'impot sur le revenu en paye d'autres :

  • taxe d'habitation,
  • taxe foncière en direct pour le propriétaire ou indirect via un loyer pour le locataire,
  • TVA sur quasiment tout ce qu'il achète

Même un SDF paye en consommant. C'est juste que c'est beaucoup moins perceptible.

Et comme l'impot est indivisible et qu'il y a répartition, il y a des vases communicants entre les diverses sources de revenu et les divers postes de dépense avec des répartitions/redistributions entre les divers échelons (de l'Europe voire du monde à la commune).

Et pour recentrer sur le sujet de cette discussion, ces établissements ont bien payé les biens qu'ils mettent à disposition, les auteurs/éditeurs/distributeurs ont donc bien touché leur part. Et si seuls ces établissements se portaient acquéreurs, le marché ne serait tout simplement pas viable et il y aurait beaucoup moins de parutions.

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Moi ce que je trouve pas top, c'est de considérer qu'un service proposé par la communauté et subventionné par des impôts récoltés en fonction des revenus et des moyens de chacun, est quelque chose de gratuit.

LeoDanto

En fait je ne vois pas le soucis que de rappeler que tu n'as pas besoin de payer sur tes deniers pour aller emprunter ton livre la bibliothèque (sachant que dans ton impôt, si tu as payé quelques centiments annuels, et encore, pour le fonctionnement de cette bibliothèque, c'est le bout du monde...)

Dans les faits, ça ne te coûte pas à toi, mais à la société. Société que tu subventionne par l'impôt et dont tu retires les bénéfices.

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  • LeoDanto
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Julien Dutel

C'est exactement sur ce principe qu'on ne peut pas parler de gratuité. Les recettes publiques, ,quelles que soient leur origine (fiscalité, dotation, subventions...) ne sont pas associés à une dépense de fonctionnement particulière. C'est un principe fondamental. Si la contribution de chacun est assujetti à des critères qui permettent à certaines catégorie de bénéficier d'une exonération fiscale pas exemple, on ne peut pas considérer pour autant que le service public rendu est gratuit, sutout pas ! Il a un coût qui est réellement payé par la communauté des contribuables de façon directe ou indrecte. Non, il n'y a pas de gratuité des services publics et ce n'est pas jouer sur les mots, fonctionnaire que je suis c'est une notion qu'il me paraît important d'effacer des esprits tant pour les agents du services publics dont le travail a un coût et une valeur, que pour les admnistrés dont il ne faut pas biaiser la perception de la valeur du service rendu.

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  • Julien Dutel
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  • davyg
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Spark5262

J'ai la problématique inverse. Certainement parce que le "coût à la société" est un argument que j'ai entendu de multiples fois pour, justement, entrainer des coupes et des remaniements au détriment de la société. Laurent Waucon... pardon, Wauquiez, en a usé et abusé depuis son début de mandat, ramenant la notion de service public vers la notion de rentabilité. Et ça me pose un problème énorme.

A noter que je ne dis pas que tout ça n'a pas un coût, ceci dit. Mais que ce n'est pas non plus payant dans le sens commercial que l'on y applique.

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  • Spark5262
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Heeeuuuu xD

Service public, impot, tout ça... c'est bien gentil mais on s'éloigne des PDFs la... Recentrage please

clin d'oeil

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Spark5262

Bah c'est une histoire de terminlogie, selon la langue francaise c'est la définition de Julien Dutel qui est correct vu que l'exemple typique d'utilisation est "L'école gratuite et obligatoire".

Cette définition permet d'ailleurs de différencier ce qui est payé par nos impôts et gratuit de ce qui est payé par nos impots et payant. D'autant plus que le même service peut être payant pour certains et gratuit pour d'autres, typiquement les bibliothèques content

Si après tu veux rappeler que tout à un cout, c'est tout à fait vrai.

Pour boucler avec le sujet, et m'assurer que j'ai tout compris, quand BBE à offert des pdfs pour le Black Friday, ils étaient gratuit bien que BBE a du payé les auteurs(J'ai bon hein ?) et indirectement les clients ont payé à travers leurs achats précédant. plaisantin

EDIT: @Poliakhoff j'essaye tu as vu

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Julien Dutel

En fait je ne vois pas le soucis que de rappeler que tu n'as pas besoin de payer sur tes deniers pour aller emprunter ton livre la bibliothèque

Mais tu paies de tes deniers, à un moment ou à un autre. Que ce soit par les impôts sur le revenu, la taxe foncière, la TVA, la taxe d'habitation, la CFE et j'en passe! Et si vraiment tu paies très peu voire pas du tout d'impôts pour X raison, quelqu'un d'autres les paient pour toi.

C'est bien de rappeler que ces services existent et que les impôts servent aussi à les subventionner (et pas juste à se perdre dans les méandres de l'administration et des paradis fiscaux).

Mais parler de gratuité, franchement...

Edit: mon propos n'est pas d'épiloguer sur la mot "gratuité" mais d'insister sur une réflexion critique quant à l'emploi de ce dernier qui est trop souvent jeté en pature.

Dans les packs préco de BBE, les pdf sont offerts. Doit-on les considérer comme gratuit? Doit-on considéder qu'ils n'ont pas de valeurs? Qu'ils ne coûtent rien à produire? Que personne n'a rien payé pour les produire?

Je suis désolé mais pour moi, dire que les pdf sont gratuits parce qu'ils sont offerts revient exactement à dire qu'un service social est gratuit parce que tu n'as pas à payer immédiatement lorsque tu souhaites en bénéficier.

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  • Julien Dutel
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Julien Dutel

Valoriser des coûts peut entrer dans une démarches inverse. La tendance actuelle dans la relation usagers/services publics s'incrit dans une relation client/prestation et c'est detestable effectivement. Les gens ignorent le plus souvent que ce qu'ils paient à un guichet public correspond à moins de 50% du coût réel et cette ignorance les laisse croire qu'ils sont en droit d'en avoir pour leur argent.

J'ai aussi géré une salle de spectacle/concert muncipale. Il était parfois affligeant d'entendre les requêtes et les retours sur ce que nous proposions dans la programmation mis en regard avec le prix du billet qui ne représentait au mieux, avec une salle pleine qu'au quart du prix du sepctacle. Les usagers ne se doutaient même pas de l'effort fait par la municpalité engagée dans la mise en oeuvre d'une politique culturelle à l'echelle du petit territoire dont le rapport recettes/coût auraît fait tomber toute structure en régie privée.

D'où ma position sur la notion de gratuité dont l'utilisation dessert la cause.

Je ne suis pas sûr que l'on soit si éloigné du sujet d'origine. Le PDF gratuit je n'y crois pas pour quasiemment les mêmes raisons...