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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

[Critiques] Casus Belli #1 34

Forums > Magazine & Site Internet > Parlons du magazine > Casus : Avis & critiques

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Bonjour à tous !
Nouveau sur ce forum, je tiens à dire merci à BBE, je trouve ce magazine génial, bien fait, avec des scénarios superbes !
Merci à vous !
PS : oui je faillote pour mon premier post mais j'assume
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voila, j'ai voté ... pour son retour, je trouve ce Casus Belli très bon, avec plein d'info, des critiques qui essaient quand même de faire la part des choses au lieu d'une admiration béate ou d'un dégout flagrant que l'on trouvais parfois dans d'autres magazines, des scenars, des aides de jeu, COCB ... et un format idéal pour le transport.
bref pour le #2, va falloir être à la hauteur les gars !!!
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Coucou les Men in Black,
Je recopie de mon blog:
Nous discutons de Casus Belli v4 dans l'épisode du mois de décembre de Radio Rôliste. J'ai depuis eu le temps d'en lire une grande partie et j'en reviens à ma première impression : enthousiaste.
A. D'abord, un historique de ma relation à la presse rôliste.
A la fin des années 1980 et au début des années 1990, comme beaucoup de rôlistes à l'époque, je dévore tous les magazines que je peux m'offrir. Mon premier s'appelle Graal, je lis quelques Chroniques d'outre-monde avec intérêt, manque Dragon radieux (pas assez de sous) et, au final, m'abonne à Dragon Magazine (tant qu'il dure) et surtout à Casus Belli.
Ce dernier est le magazine le plus pérenne et, des années durant, je reçois ma petite injection de bonheur en le découvrant dans le courrier. Je n'aime ou ne comprends pas toujours tout, mais je lis chaque numéro de A à Z (dans le désordre), y compris les passages sur les grandeur natures et wargames, des loisirs que je ne pratique pas.
Au fil des ans, j'envoie de nombreux courriers à la rédaction, surtout des propositions de scénarios (une dizaine de scénarios envoyés spontanément de mémoire), et je suis chagriné de ne jamais recevoir d'accusé de réception. J'espère des commentaires, même négatifs, des conseils, de l'encouragement, mais rien ne vient. Si je regrette ce manque de disponibilité de la rédaction de Casus Belli à l'époque pour répondre à des courriers non-sollicités, l'écriture d'un scénario impliquant une somme d'efforts plus grande que celle, par exemple, d'une candidature à un emploi, je la comprends. Je suppose la rédaction à la fois submergée par l'attention des lecteurs et désireuse elle-même de placer ses créations dans un marché de niche pré-Internet. Pour ceux qui s'efforcent de faire du jeu leur "day job", il faut abattre une quantité énorme de travail créatif, et l'écouler le plus possible. Déjà à l'époque, l'offre est bien supérieure à la demande dans ce marché de l'imagination.
De mon côté, ce silence, bien que frustrant, a des vertus. Il m'apprend à toujours remettre sur le métier mon œuvre sans râler et me pousse à progresser. C'est cet échec à entrer en communication avec l'équipe de mon magazine préféré, spécifiquement, qui contribue à améliorer mon "éthique créative". Les Faiseurs d'univers, l'association des fans du jeu Thoan, ont pour certains eu l'occasion de lire le supplément Le Monde de l'Opéra, un de ceux que j'ai écrits mais pas publiés pour le jeu. C'était initialement un simple scénario envoyé à Casus Belli (à côté de scénarios pour des jeux plus classiques), et il est devenu beaucoup plus profond par la suite. Revus et améliorés, d'autres scénarios sont par la suite publiés dans Backstab (cf ci-dessous).
Les années passant, j'ai le plaisir d'entrer en contact avec Michaël Croitoriu qui, au côté de Tower, PA et toute la bande, anime alors les Chroniques de l'imaginaire sur une petite station de radio de l'Ouest parisien. Je repense avec nostalgie à ces instants où je captais des bribes à travers l'éther. Par l'intermédiaire de Michaël, je fais la connaissance de Léonidas Vesperini?, co-auteur de Thoan. Je reste reconnaissant à tous deux de m'avoir offert cette opportunité d'apporter ma pierre à l'édifice rôlistique. De fil en aiguille, je participe à des projets et connais les joies de la publication. Je rejoins, d'abord en tant qu'auteur d'enquête/critique/scénariste, la rédaction de Backstab, un magazine concurrent de Casus Belli. Casus Belli v1 est publié par Excelsior Publications et met en avant les produits de sa filiale (ou division, je ne sais pas) Jeux Descartes. Backstab est publié par... ça dépend de l'année. Mais le magazine est le produit d'une association de plusieurs parties, dont Halloween Concept, un autre éditeur de jeux, qui finit par reprendre le titre complètement.
Outre les considérations marketing, les deux magazines ont chacun un ton différent. Backstab, le challenger, opte pour celui du mauvais garçon. Comme Casus Belli, il connaît ses hauts et ses bas. Dans ses pages sont publiés, lorsque je suis rédacteur en chef (2002-2005) comme à l'époque de mes quatre prédécesseurs (les très estimés Benoît Clerc, Croc, Julien Blondel et Patrick Renault), des petits bijoux comme des trucs très oubliables, grâce à des auteurs et des illustrateurs de grand talent, dont certains n'ont pas fini de faire parler d'eux (un exemple au pif, Johan Scipion). Le déclin du lectorat rôliste frappe cependant le magazine, quelques années après la fin de Casus v1. Je suis reconnaissant d'avoir pu participer à cette aventure, qui se termine avec un goût d'inachevé : le lancement d'un magazine successeur, Fantasy.rpg, qui n'a pas le temps de prouver sa valeur, l'éditeur coulant alors que le n°2 est sur le point d'être publié. Je ne sais pas si Fantasy.rpg aurait pu trouver sa place dans le paysage, mais cela valait le coup d'essayer.
Pourquoi ? Parce que la crise de la presse n'est pas propre au milieu du jeu de rôle. Elle relève d'une mutation numérique qui dépasse le simple abandon de l'effet de mode des jeux de rôle sur table. Depuis des années, les éditeurs de contenu, coincés sur une "plateforme en feu", cherchent à construire un pont vers un futur où, à titre personnel et à titre capitalistique, ils font encore partie du paysage. A l'ère du numérique, l'offre de contenus croît plus vite que la demande, et ils ne sont plus diffusés en silos hermétiques. Si je veux publier un scénario, je peux le mettre sur un blog ou sur la Scénariothèque - et ne m'opposez pas la loi de Sturgeon ; l'intelligence n'est pas une qualité rare chez les rôlistes.
Pour en revenir aux scénarios, entre fin 2002 et le printemps 2005, ils disparaissent de Backstab (à mon grand chagrin). L'idée est que le public rôliste est dispersé entre trop de jeux, qu'il peut trouver ses scénarios sur Internet et que, pour répondre au plus grand nombre, il faut lui fournir autre chose, explorer le monde avec un regard rôliste et un accès backstage. Je me demande encore s'il est pertinent de proposer des scénarios dans un magazine de jeu de rôle.
La réponse est oui, bien entendu. Oui il faut des scénarios, parce que c'est ce que nous vivons, nous les rôlistes. Les aventures définissent et accompagnent notre pratique du loisir. Celles dans Casus Belli v4 doivent servir d'exemple pour une génération.
Je m'égare... Je reviens sur ma perception des différentes versions de Casus Belli :
- V1 (canal historique) : attachement adolescent et donc particulièrement puissant ; le magazine accompagne une partie de la jeunesse de nombreux francophones et devient plus qu'un titre, une marque implantée dans la psyché d'une génération ;
- V2 : jouant sur cette marque, une ligne éditoriale originale mais dans laquelle je ne me retrouve pas ; je n'accroche pas non plus au graphisme (*) ;
- V3 : une aventure courte mais valeureuse et qui a eu le mérite de mener à la V4
- V4 : j'y viens...
(*) C'est une question de goût et de personnalité, et le jugement général s'accommode d'exceptions spécifiques. Lisez si vous avez le temps cette analyse sur les entreprises et dites-moi si vous êtes d'accord pour dire que V2 reflétait une vision marketing (référence : Apple) ou si vous préférez penser que c'était une vision à base d'idées (référence : Google). Et si vous avez suivi jusque là, comment qualifieriez-vous la V4 à travers ce prisme d'analyse ?

B. Quelques réflexions sur Casus Belli #1 (novembre-décembre 2011)

256 pages, 9,50€
1. Distribution : ciao les kiosques
- Abandon de la diffusion en librairies. Disponible en boutiques spécialisées et par correspondance. Les quantités vendues sont moindres, mais les invendus le sont encore plus. Gestion moins risquée et moins lourde + meilleure connaissance des clients.
- Existe en PDF. De nos jours c'est plus qu'impératif, mais c'est juste la base.
- A Black Book Editions de mener sa veille techno-économique permanente. Les lignes de front bougent très vite et il faudra s'adapter. Apple, Kindle, Google, GIE e-presse, etc... Je ne dis pas qu'il faut prendre un de ces partis mais, de nos jours, toute entreprise de presse doit regarder ce qui ce passe avec attention et recul. Pour ne pas dépendre des nouveaux maîtres des tubes marketing, il faut construire sa communauté et se placer au cœur du paysage rôliste, ce qui implique de dialoguer avec tout le monde.
2. Réalisation : format mook
- La référence à IGmag est excellente à plus d'un titre. Le sérieux de la forme va de pair avec le sérieux du fond. Le verbiage et le remplissage caractérisent trop souvent la presse vidéo-ludique française. Les lecteurs sont intelligents et éduqués, on peut s'adresser à eux presque comme à des professionnels. Le modèle (contenu, pas contenant) est britannique : Edge Magazine.
- C'est l'anti-DXP (revue de jeu qui avait expérimenté le format "presse quotidienne"). Arrête de caresser ce papier glacé, Cyril. (Je parie que les Men in Black caressent beaucoup leurs exemplaires aussi. Combien de fois par jour ? Par heure ?!)
3. Contenu : du vieux, du neuf et du beau
- Le magazine reprend pour l'essentiel de vieilles recettes au niveau du contenu, tout en choisissant une approche plus contemporaine pour le contenant. A voir dans les numéros à venir s'il tiendra le pari du "critique + aide de jeu/itw + scénario"... Je ne sais pas si c'est l'objectif, mais j'aimerais bien dans la mesure où l'aide de jeu et le scénario complémentent admirablement une critique.
- Le magazine est bien tenu. Chemin de fer bien organisé. Ergonomique, pas de fioritures ni d'espace gâché pour y ranger de l'ego.
- Manque de relecture parfois scandaleux. Même si un article a été relu, il faut vérifier sur épreuve papier que la bonne version a bien été utilisée. Oui, c'est toi que je regarde, Damien C., dont les "réflexions rôlistes" par ailleurs très pertinentes réveillent l'ire de mon grammar nazi intérieur. Smiley
- Les illustrations originales sont réussies. J'ai beaucoup apprécié celle avec les "néo-Incorrigibles" page 231. L'humour est une des clés du succès, bravo de parvenir à faire des clins d’œil tout en parlant à tout le monde.
- Dans les critiques de jeux, j'apprécie la nuance apportée par le second avis parfois exprimé ainsi que la clarté du format "j'aime, j'aime pas". Lorsqu'on crée une rubrique de critiques, la question centrale qui revient est celle de l'adoption ou non d'un système de notes. C'est comme pour les enfants dans les écoles, les deux systèmes (notes ou pas notes) ont leurs mérites et leurs défauts. Casus Belli choisit de ne pas noter. Dans un marché où la classification version non publiée / version publiée se dissout dans un processus évolutif constant et où des publics très différents sont visés, ce choix paraît sensé. J'aurais aimé un retour des crapougnats ou bien un petit camembert ludiste/narrativiste/simulationniste pour situer le jeu critiqué dans le paysage. Et j'aimerais aussi une explication du périmètre des critiques. Casus Belli reçoit, je suppose, des services de presse et critique une partie de ces produits. Comment le choix des produits critiqués est-il fait ? Qu'est-ce qui relève du jeu de rôle mais est écarté du champ des critiques ?
- Le dosage de la partie critique ne m'a pas choqué. Le nombre de pages consacré aux jeux vidéo dépend aussi de la stratégie commerciale. Vendre de la publicité est un métier à part entière et j'espère que les Men in Black ont une vision juste des potentialités du magazine en la matière. Je me demande s'il n'y a pas lieu d'aller chercher un public qui apprécie la créativité des petits jeux vidéo indépendants, puisqu'à ma connaissance il manque un organe de presse sur ce créneau précis. Skyrim a sa place en 2011 dans un magazine de jeu de rôle, mais je peux me renseigner beaucoup plus vite sur le sujet sur Internet.
- Les scénarios en noir et blanc ne sont qu'un exemple de la reprise de codes existants dans le milieu. Je n'ai pour l'instant lu que les scénarios Mississipi et L'Appel de Cthulhu, que j'ai tous deux savouré (celui avec ce bon vieux Nyarlathotep en particulier). Les pitchs des autres scénarios m'ont moins intéressé, je les lirai plus tard. Je n'ai pas trouvé sur le site de Black Book Editions de contenu additionnel (plans au format original à imprimer, ce genre de choses). Sur le forum ou le site, pourquoi pas peut-être mettre en place un espace pour mettre les discussions et compte-rendus de parties consacrés à ces scénarios ?
- Jeu Chroniques Oubliées : je n'ai pas lu car je ne pense pas être le public, mais j'apprécie énormément qu'un effort soit fait dans le magazine pour proposer du contenu pour l'initiation ; ces 38 pages permettront je l'espère au magazine de circuler dans les collèges et lycées, comme avait pu le faire à mon époque Terres de Légendes, jeu au format Gallimard (livre-dont-vous-êtes-le-héros).
- Partie magazine : ouahou il y a quelques perles. L'entretien avec François Marcela-Froideval et la présentation du D&D de Maraninchi, ainsi que les réflexions de Damien Coltice... Même l'énième interview de Peter Adkison par Léonidas Vesperini (sérieux, Léo, c'est la quantième fois ?), que je redoutais un peu, a su m'intéresser.
La suite en janvier ?
J'ai lu en premier ce qui m'intéressait le plus. Il me reste beaucoup, en attendant le numéro 2... Que j'espère recevoir par courrier puisque je compte bien m'abonner. Longue vie à cette nouvelle mouture de Casus Belli !
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Merci pour ce retour Cyril !
Et oui, je plaide coupable sur mon article de fin, qui aurait du être pour le numéro 2 mais qui s'est retrouvé au dernier moment dans le 1 lors de la folle dernière journée de bouclage ! Promis, on ne recommencera plus Smiley
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Blackus Belli vs. Casus Box

« Casus revient, Caasus revient… » On connait la chanson, à chaque fois on veut y croire, et pourtant nous voilà rendus à la quatrième incarnation du magazine mythique (enfin, chez les rôlistes, restons modestes). Je ne sais pas si cette version est la bonne, mais en tout cas (trêve de suspens) elle s’annonce comme un bon cru, jolie synthèse entre Black Box (encore un mag trop tôt disparu), la précédente incarnation de Casus et… la toute première, avec le retour de quelques Grands Anciens (pas trop tentaculaires).
Bon, maintenant, qu’est-ce que je peux dire de ce quatrième numéro 1 ? En mal, pas grand chose ! Je n’étais a priori pas emballé par le format mook piqué à Di6dent, mais au final, ce petit format s’avère pratique et on s’y fait très bien. Il y a bien des rubriques que j’ai survolées (les jeux vidéos surtout, mais leur présence ne me choque aucunement), des articles que j’ai trouvés plus faibles que la moyenne (notamment celui sur la création des groupes de persos, à moins qu’il ne s’agisse du premier d’une série), mais globalement, ça se lit cover-to-cover avec grand plaisir. Ouais, je sais, j’ai triché, comme d’hab, je n’ai pas lu la plupart des scénars (toujours pareil, pas intéressé ou susceptible d’être joueur).
Côté positif, je retiens surtout les critiques longues qui, bien que bienveillantes (ce qui n’est pas désagréable), ne sont pas complaisantes pour autant et permettent de comprendre assez finement la teneur d’un jeu. Un gros bon point aussi pour la publication d’une version améliorée/étendue de Chroniques Oubliées (le jeu de découverte des Men in Black à barbes), qui se développera dans les numéros à venir. Le premier volet d’une campagne fantasy associée est d’ailleurs bien sympathique. Je ne lui ferai qu’un reproche de forme : les descriptions y sont trop longues, là où des conseils aux novices et/ou des textes plus courts à lire ou paraphraser auraient été plus appropriés (approche adoptée dans la mini-aventure « Caraverne », d’ailleurs). Les entretiens et les reportages sur le petit monde du JdR sont bien sympas (c’est amusant d’avoir un aperçu de la personnalité de Saint Gygax, bénis soient ses dés). En plus, une retape honteuse a été faite pour que les vieux reviennent lire le mag : Kroc le beau, la rubrique Bâtisses et artifices, Monghol & Ghota, un clin d’œil à Laelith, sans parler des pigistes tentaculaires de luxe dont je vous causais plus haut. Et le pire, c’est que ça fait bien plaisir de les retrouver !
En résumé, je me suis ré-ré-ré-abonné et je dis merci aux MiB d’avoir racheté le titre. Longue vie à Casus 4 !
La même chez wam (viendez commenter)
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bon ben il est temps d'écrire mon avis Smiley
en fait j'ai lu les autres critiques et je suis d'accord avec eux, vous avez fait du beau boulot.
j'avais une petite crainte pour le coté "neutre de BBE" vis-à-vis de ses produits mais non vous avez été très pro sur ce coup là  Smiley
il y a juste un petit passage dans une marge que je ne comprends pas (cad que je ne vois pas les références, et je l'ai lu plusieurs fois^^: pg31 "cadeaux d'anniversaire" si quelqu'un pouvait m'éclairer Smiley )
à bientôt!
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          J'ai reçu aussi mon exemplaire envoyé gratuitement car ancien abonné à la version (éphémère) précédente. Je dois dire que je suis bon public et que j'ai aimé toutes les versions que j'ai connu : saison 1, 3 et maintenant 4. J'ai zappé la v2 car j'avais à l'époque d'autres préoccupations.
         Bref, j'apprécie le geste commercial (il faut quand même le dire) et pour en venir au "mook" le format et le poids de l'ouvrage. C'est facile à transporter, à lire. Je peux mettre des marques pages partout (ça c'est ma manie)... Vous aurez compris j'adore. Étant branché jeu narratif j'ai bien apprécié le clin d'œil (p228) aux "techniques narrativistes" et ça fait plaisir de voir Casus Belli en parler car mis à part quelques sites internet très spécialisés dans le domaine, c'est une "voie" dont on parle peu dans le monde rôliste à côté des simulationnistes et des ludistes (pardonnez moi ces néologismes pas très heureux mais qui je crois sont utilisés de façon majoritaire).
          J'aime aussi les critiques sur "Eclipse Phase" et "Würm", deux jeux radicalement différents mais dont les articles donnent l'eau à la bouche. J'ai également remarqué les "Mille-marches" qui stimule bien l'imaginaire. Il y a là de quoi dépenser mes étrennes... Je suis assez d'accord avec Achernar plus haut sur le fait de ne pas noter mais de définir un public cible pour le jeu (cf distinction ludiste/simulationniste/narravitiviste). L'idée de donner un avis principal et autre complémentaire est intéressante : mieux vaut deux point de vue qu'un seul. Ce que j'attends d'une critique c'est le "pitch" habituel sur l'univers, le système, l'ambiance et puis l'avis plus perso de deux ou trois rédacteurs sur la "jouabilité" : j'entends par là la création de scénarios pour le MJ (est-ce que le livre de base contient suffisamment d'accroches). Mon meilleur exemple c'est Conspirations (Over the Edge) : un livre de base de 157 pages seulement (et 179 Francs à l'époque !) mais bourré d'inventions, des idées de scénars à chaque page et un contexte qui n'a pas pris une ride. Bref un jeu que je vais pouvoir exploiter pendant encore de très nombreuses années sans me lasser. Bref, une critique doit aussi pouvoir dire si c'est un jeu plutôt tendance mais qui risque de lasser au bout d'un moment ou bien si c'est un jeu au long cours, avec lequel les joueurs vont pouvoir affiner leur perso et leur ajouter de la densité avec le temps.
          Pas mal aussi l'idée de publier "Chroniques Oubliées" (même si je suis moins branché méd-fan en ce moment). Peut-être que l'équipe a sous le coude un jeu contemporain ou un space op  Clin d'oeil. Mais bon j'exagère hein ! Quoique... Il en faut pour tous les goûts. Mais au fond la question finalement c'est : est-ce qu'un jeu pour débutant doit forcément être un méd-fan ? Je suis un mauvais exemple vu que j'ai commencé par l'Oeil Noir avant de bifurquer sur Star Wars D6.
          Enfin, que dire du retour de Kroc "Switcher" Le Bô ? C'est un peu comme la madeleine de Proust, la cerise sur la gateux, euh le gâteau (je ne suis quand même pas si vieux que ça). Cela me rappelle forcément la saison 1 mais force est de constater que le gob' n'a pris une ride lui non plus !
         Longue vie à Casus Belli !
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ah oui j'oubliais^^
une chose que j'aimerai voir apparaitre, c'est une petite fiche "background" des différentes personnes qui bossent sur CB (un peu à la manière de Di6dent) Smiley
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Je n'ai fait pour l'instant qu'effleurer deux ou trois article mais je voudrais signaler quelque chose qui chaque fois me pique les yeux, qui était récurent dans Casus incarnation 3 et qui revient sur celui-là.
Je suis un nul en grammaire mais il y a certaine choses qui me choquent chaque fois que je tombe dessus dans Casus (ou autres zines) : le "Et bien" ou "Et oui" ou autre "Et XXX" utilisé en interjection. Signalez à vos relecteurs que ça s'écrit "Eh XXX" comme par exemple "Eh bien ..." ou "Eh oui ....".
C'est juste un détail mais ce genre de coquille, ça égratigne un peu le sérieux du support.
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J'ai fini par lire le prmeier scénario de la campagne CO de casus 1. Bon le scénario est sympa mais, si je peux me permettre une remarque : l'auteur abolit la distanciation joueur/personnage en employant toujours le terme "joueurs" pour parlers des actions des personnages. Personnellement, à la lecture, ça m'a totalement choqué.
Joueur et personnage sont deux notions bien distinctes et je trouve assez dommage (voire malvenu) d'abolir la frontière, SURTOUT dans un scénario pour des débutants. Pas de je prenne les débutants pour des cons mais la notion de personnage me semble centrale.
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une (bonne) critique tardive de Casus Belli n°1 de la part de "rôliste tv" :
http://www.roliste.tv/critiques/casus-belli-blackbook-version-la-critique
je trouve la note finale (16/20) un peu severe, j'ai déja dit ailleurs tout le bien que je penssai de ce Casus Belli v4 n°1 version mook made in BBe  Smiley et perso ça serait plutôt du 19/20 (comment ça je suis pas objectif ? Smiley) c'est un avis perso mais c'est simple : ce mag contient absolument TOUT ce qu'on attend d'un magazine de JdR dans le fond et la forme et en quantité ! Cette nouvelle version à reussi le difficile pari de plaire à la fois aux nouveaux rôlistes et, incroyable, arriver à raviver la flamme des "anciens" avec des cleins d'oeils bien venus (auteurs et artistes prestigieux : D.Guiserix, T.Lhomme, Croc, T.Segur et son Kroc le bô, B.Bellamy et ses Bellaminettes ...), des news en pagailles, des scénarios de qualité, des aides de jeu interressantes (PJ only, MJ only, le retour de Batisses & artifices ...), des rubriques nostalgie/reflexion sur le milieu et l'evolution du jdr ..., des reportages, des interviews et aussi des inspis avec les univers proches du jdr : jdp, fig', jeux videos, BD/livres ...  et ce nouveau format très moderne et très pratique.
Le rythme ? Bimestriel, donc ideal pour être dans l'actu tout en permettant à l'équipe de moins travailler dans l'urgence qu'avec un mensuel même si on ne doute pas que le rythme bimestriel quand on a la tête dans le guidon c'est quand même speeed pour ceux qui le font Smiley
Bref, que demander de plus ? Franchement je vois pas, et à l'heure actuelle faut être honnete, avoir un magazine d'un tel niveau pour représenter notre passion tient du miracle.
Encore un grand bravo aux talenteux passionnés (BBe & co) qui s'acharnent pour faire (re)vivre ce mag prestigieux. Merci !!!  Smiley
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Un détail que je n'avais pas remarqué tout de suite mais que j'apprécie beaucoup maintenant que je l'ai remarqué : le fait de placer systématiquement une image de la feuille de personnage dans les critiques de jeu. Excellente idée ! Smiley
Mine de rien, la feuille de personnage apporte beaucoup d'informations à elle seule : elle est un indice de la complexité/précision du jeu, elle donne aussi un aperçu de l'esthétisme.
Une bonne idée, simple mais il fallait y penser.
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Smiley
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J'ai fait jouer ce week-end la première partie de la campagne des CO (les seigneurs de l'hiver) mais avec les règles de Pathfinder. Et on s'est beaucoup amusé ! Pour joueurs habitués aux histoires longues et sérieuses des AP, j'ai été ravis de proposer une petite interlude de fraicheur ^^
Pour l'adaptation il n'y a pas grand chose a faire puisque à part quelques combats au début c'est surtout de l'enquête. Pour le contexte j'ai placé ça dans le Nirmathas et j'ai remplacé la divinité unique par Erastil.
J'avais inventé un background pour les persos des joueurs (ils sont nés dans le village mais ont fuit un jour où ils ont tué le fils d'un notable par accident et ils reviennent incognito 10 ans plus tard) et je me suis beaucoup amusé avec l'ambiance du village (pour le coup je n'ai pas du tout suivi les conseils du scénario qui s'adressent sans doute plutôt aux MJ débutants) ce qui m'a rappelé mes années INS/MV
Donc que du bon potentiel dans ce scénario, en tout cas du bien meilleur je trouve que le scénario Pathfinder qui est d'un classicisme déconcertant (si ce n'est qu'on joue des enfants mais c'est pas l'originalité du siècle non plus)