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One shot, vous n'en voulez pas ? 60

Forums > Jeux de rôle

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Avec certains joueurs on aura toujours le même problème - j'ai fait joué samedi soir un HD - il manquait une table et il y avait 6 joueurs en rade - je me suis dévoué - donc création rapide de perso - En 5 minutes lors de la création tu comprends de suite ceux qui vont te faire ..... à table - donc je te rejoins dfans tes propos GUI - sur les 6 il y en avait déja la moitié sont l'histoire on s'en b....., les perso ont été optimisés pour péter du monstre et passer à l'action donc si ik y a pas un combat toutes 45 minutes ça ne les interesse plus - peut être parce que c'était un OS vu comme un dépannage

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  • jtrthehobbit
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De mon côté je me suis mis au fil du temps à ne pas aimer les one-shot.
La raison en est simple : je suis le MJ attitré du groupe, quand un one-shot débarque c'est pour tester un nouveau jeu. Et cela veut dire pour moi devoir intégrer au minimum 100 pages de règles juste pour une séance. Du coup j'évite.

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Perso, j'évite l'emploi du terme One-shot, je préfère parler de scénario ou d'aventure à tester/faire jouer avec l'objectif (affiché ou non) de le faire en une séance.

M'est avis que certains se prennent bien trop la tête.

On peut très bien faire jouer un scénario sans bouffer 100 pages de règles : suffit d'utiliser un système connu et des prétirés.
Au pire, si le système est nouveau : faire en sorte de ne pas avoir besoin de regles avancées, juste celles de base (et ça devrait pas prendre 100 pages).

Pour le scénario en lui-même, pas indispensable qu'il s'inscrive dans un univers plus grand que le MJ doit ingérer, ça peut être du très générique qui parle à tout le monde à la table (c'est même ce que je conseillerais) tel du med fan à la tolkien, du contemporain, du star wars-like, etc. ; avec éventuellement une ou 2 spécificités pour rendre le truc un peu à part.

Pré-tirés, in media res (ou pas loin), un objectif clair, une fin classe (voire un échec mémorable !), et hop, on passe une bonne soirée. ^^

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Perso j'aime le one-shot pour plusieurs raisons :

- changer de type de perso (sur un scénar, je suis capable de faire un bourrin, un traitre, un salopard, mais sur une campagne le naturel revient au galop et j'incarne invariablement un chevalier blanc).

- On peut la jouer "yolo", mon perso meurt ou au contraire devient un être omnipotent, ça ne va pas etre frustrant ou faire basculer l'univers.

- Pour le meneur, pas de bourde / jet de dés pourri à rattraper : si dans la campagne, le bon roi doit être notre allié mais que le groupe se fache avec lui, le MJ n'aura pas à inventer une scène pour remonter dans les bonnes graces du roi, on peut au contraire rejoindre le camp du "méchant" pour échapper aux gardes et finir en ayant été les artisans de la révolution, que ce soit vivants ou morts.

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darkblade

ou peut-être qu'il y a différents types de joueurs, avec différents centres d'intérêts, qu'il en faut pour tous les gouts, et qu'il faut trouver son public quand on est MJ... il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de jouer au jdr. Il n'y a, selon moi, rien de mal à ce qu'un PJ souhaite d'abord voir son personnage se développer, évoluer, et préfère la baston à l'enquête.

Même à une table donnée, où tout le monde agit pour que ça se passe bien, et va dans la "même" direction, les différents joueurs (j'inclus le MJ dedans) ne viennent tout simplement pas chercher "la même chose". Y'en a qui viennent pour passer du temps entre amis, d'autres qui viennent pour l'histoire, d'autres pour découvrir les secrets du monde, d'autres pour regarder leurs copains interprêter des rôles mais ne pas trop faire de vague et jouer plutôt un personnage discret de "soutien", d'autres pour avoir le premier rôle et briller, d'autres pour bastonner et optimiser leur personnage.

Et tout cela, oui tout cela, peut cohabiter, si tout le monde y met un peu du sien.

Mais, faut quand même avouer que c'est plus facile si on trouve des gens qui ont une vision à peu près commune du JDR.

En plus, les attentes des joueurs peuvent varier dans le temps, si vous jouez avec des gens d'ages différents vous le verrez sans doute, ainsi qu'avec le jeu qui est pratiqué : on ne vient pas chercher la même chose en jouant à Toon, à AdC, à Vampire, à D&D ou à Nephilim. Je dirais même que "venir chercher de la baston" à D&D c'est un peu logique. Tout comme venir chercher de l'évolution de personnage. On parle d'un jeu qui par défaut "pexe" en tapant du monstre, et dispose de "niveaux", incite à accumuler du "stuff", bref... c'est le ton du jeu qui incite à ça et le public du jeu correspond forcément un peu.

Si en tant que MJ, vous avez l'impression que ce que viennent chercher vos joueurs n'est pas ce qui vous intéresse ou ce que vous avez l'intention d'apporter, alors il vous reste de manière triviale, (et après avoir bien entendu tenté de discuter avec les joueurs de ce constat pour voir s'ils ne peuvent pas eux aussi s'adapter un peu), deux choix :

1/ changer de joueurs,

2/ changer de façon de maîtriser

car au final, le MJ n'est rien sans son public et ce qui compte, la seule "vraie" bonne façon de joueur au JDR, c'est quand tout le monde s'amuse. Peu importe comment... mais s'amuser c'est essentiel. Sinon, ce n'est plus un jeu.

BONUS / EDIT / ANECDOTE => Je vais prendre un exemple : à une convention, j'ai eu un groupe de joueurs tous issus du même club sur L5R y'a quelques années. Le scénario de la convention était un scénario écrit par mon MJ habituel de L5R, et à mon avis, un super scénario, un de mes préférés quand je l'avais joué. Une enquête en rapport avec les vertus du bushido... Une affaire d'honneur et de trahison. Mes PJ étaient des joueurs qui ont joué le jeu jusqu'au bout. Pourtant, ils étaient fatigués après trois jours de convention, et l'enquête était pas facile. A la fin, ils m'ont dit "dis donc, c'est toujours comme ça vos scénarios de L5R ?" et autre "si mon MJ était comme toi, il m'en faudrait des boites d'aspirine..." et ils complètent par "nous d'habitude, on fait pas ce genre de scénario, on fait la chasse à l'Oni dans l'outremonde". En gros, il s'étaient fait chier. Mais ils avaient joué correctement, ils avaient joué le jeu. Mais c'était pas ce qu'ils étaient venus chercher du tout. C'est donc moi, en tant que MJ, qui ai loupé le truc. J'ai bien rendu l'ambiance L5R telle que je la comprend, l'apprécies et la connait, mais ils n'ont pas passé un bon moment. Or, le MJ est là pour faire passer un bon moment à ses joueurs (et tant qu'à faire, à lui aussi). On vient tous chercher des choses différentes. Faut juste l'accepter.

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  • Gui
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c'est ce que je fais en choississant mes joueurs en fonction de nos intérets à tous - là c'était une table créer en plus pour rendre service en club

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  • jtrthehobbit
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jtrthehobbit

Oui s'adapter aux joueurs, le rois... après tu as une catégorie de joueurs bill et pédant des règles ou background qui te fait le vide de tous les autres types de joueurs.

Je le dis pour avoir quand même écumé pas mal de club et pour moi c'est un problème reccurrent dans ce hobby.

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darkblade

Je comprends bien le coté rendre service en club, c'est pour ça que j'ai rajouté l'exemple de la convention dans mon post précédent. J'ai bien conscience qu'on peut pas toujours contrôler tous les aspects d'une partie, y'a un contexte etc. Ma réflexion est plutôt d'ordre général, car j'ai l'impression que certains s'imaginent qu'il y a des façons de jouer "plus nobles" que d'autres.

Je me trompe sans doute sur vos intentions, mais ce n'est qu'une affaire de perception personnelle. Pour moi, des mots comme " nombrilisme " ou " on aura toujours le même problème " et " vont te faire ..... à table " indiquent un jugement négatif sur un comportement, le fait de vouloir jouer ROLL-PLAYING (y'a pas de faute) qui non seulement est répandu, mais n'a rien de mal. Je comprends qu'on puisse avoir des attentes différentes. Pour moi, pour tous ceux qui veulent privilégier l'histoire sur le système (et ça rejoint faire du one shot avec les prétirés quelque part) à part les exprimer clairement en début de jeu, recruter des joueurs qui ont la même envie, et sélectionner des jeux qui s'y prêtent plus que d'autres (ex : un jeu narrativiste PbtA plutôt que H&D) y'a pas beaucoup d'autres solutions.

Je ne dis pas qu'on peut pas faire du roleplay ou du one-shot avec H&D... loin de là. Je dis juste qu'un tel jeu est conçu pour de la campagne (les niveaux) et de la baston (les figurines à la pathfinder & co) tandis que certains jeux, par leur approche (système) tendent vers une autre façon de jouer, incite les joueurs à y venir. PtbA avec ses "feuilles de personnages à trou", c'est le bon compromis entre prétirés et personnages customisés par exemple. Le système qui ne promet pas de niveaux, ni vraiment de "stuff", mais une progression "par l'histoire" incite aussi à développer l'histoire avnat le reste. Bref, à mon avis faut s'outiller avec des jeux qui collent au style qu'on veut développer. Tu ne peux pas en vouloir à un joueur de se servir des éléments que le jeu leur met à disposition.

De même, j'ai conscience qu'il existe des joueurs qui peuvent "pourrir" une ambiance par leur comportement. Mais l'ambiance peut tout autant être pourrie autour d'une table par un joueur "roleplayer/storyteller" qui prend le micro trop longtemps dans la partie et ne laisse parler personne, que par un joueur "roll-player/grosbill" (j'emploie le terme bill parce que je viens de le lire plus haut, rien de péjoratif pour moi) qui vient arguer sur un élément de règles ou qui a trop opti son personnage... Les attentes (et plaisirs) des joueurs, et leur comportement (nocif ou pas) ne sont pas nécessairement liés. J'ai vu des tables totalement orientées tactique/système/baston avec des joueurs(euses) adorables et une ambiance tout à fait saine, et je dirais même de folie (épique). Tout comme j'ai vu des tables se dérouler avec des joueurs tellement bien dans leurs rôles qu'il n'était plus du tout nécessaire d'utiliser un système du tout. Il faut de tout pour faire un monde.

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  • Dany40
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Ouah ! Je suis entièrement d'accord avec Jtrthehobbit.

Pour moi aussi, tout dépend des attentes du MJ et des joueurs (il vaut mieux qu'elles coïncident un minimum), ainsi que du jeu choisi (qui répondra toujours plus facilement à certaines attentes qu'à d'autres, même s'il est toujours possible de tordre un peu les règles pour adapter - et j'emploie le mot tordre volontairement car transformer D&D ou GURPS en jeux vraiment narrativistes nécessite de sacrées adaptations).

Une petite question, Jtrthehobbit, si tu le permets. Tu es sûr que tes joueurs se sont vraiment ennuyés pendant le super scénarios d'enquête de convention L5R ? Parce qu'il me semble que leurs propos tels que tu les rapportes peut aussi être interprété dans le sens : on joue pas comme ça d'habitude, c'était vraiment dense (donc passionnant, quelque part). Et puis ils ont été jusqu'au bout, malgré l'heure tardive, la fatigue, et tout... Ce qui incite vers l'hypothèse d'une certaine fierté... Mais, bon, je n'étais pas là, je ne les ai pas entendu te parler, je me trompe donc peut-être totalement.

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  • jtrthehobbit
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Sauf que le grosbill n'est pas juste un optimiseur, c'est un gars veut devenir dieu à la place de dieu et qui fera tout pour y arriver, quitte à détruire la partie pour..

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  • Gollum
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Christophe12004

Oui, mais le vrai Gros Bill est quand même assez rare. La plupart du temps, il s'agit de personnes qui pensent que le but est de gagner (vaincre l'opposition et résoudre les problèmes posés dans le scénario) et qu'il faut donc accumuler le maximum de puissance pour cela... Bref, c'est une façon très ludiste * de jouer, qui n'est pas plus mauvaise qu'une autre en soi même si elle a évidemment tendance à hérisser le poil des narrativistes *, et même celui des simulationnistes *.

___

* Cf la théorie LNS de Ron Edwards.

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... Ma réflexion est plutôt d'ordre général, car j'ai l'impression que certains s'imaginent qu'il y a des façons de jouer "plus nobles" que d'autres.

Je me trompe sans doute sur vos intentions, mais ce n'est qu'une affaire de perception personnelle. Pour moi, des mots comme " nombrilisme " ou " on aura toujours le même problème " et " vont te faire ..... à table " indiquent un jugement négatif sur un comportement, le fait de vouloir jouer ROLL-PLAYING (y'a pas de faute) qui non seulement est répandu, mais n'a rien de mal. Je comprends qu'on puisse avoir des attentes différentes. Pour moi, pour tous ceux qui veulent privilégier l'histoire sur le système (et ça rejoint faire du one shot avec les prétirés quelque part) à part les exprimer clairement en début de jeu, recruter des joueurs qui ont la même envie, et sélectionner des jeux qui s'y prêtent plus que d'autres (ex : un jeu narrativiste PbtA plutôt que H&D) y'a pas beaucoup d'autres solutions.

....

De même, j'ai conscience qu'il existe des joueurs qui peuvent "pourrir" une ambiance par leur comportement. Mais l'ambiance peut tout autant être pourrie autour d'une table par un joueur "roleplayer/storyteller" qui prend le micro trop longtemps dans la partie et ne laisse parler personne, que par un joueur "roll-player/grosbill" (j'emploie le terme bill parce que je viens de le lire plus haut, rien de péjoratif pour moi) qui vient arguer sur un élément de règles ou qui a trop opti son personnage... Les attentes (et plaisirs) des joueurs, et leur comportement (nocif ou pas) ne sont pas nécessairement liés. J'ai vu des tables totalement orientées tactique/système/baston avec des joueurs(euses) adorables et une ambiance tout à fait saine, et je dirais même de folie (épique). Tout comme j'ai vu des tables se dérouler avec des joueurs tellement bien dans leurs rôles qu'il n'était plus du tout nécessaire d'utiliser un système du tout. Il faut de tout pour faire un monde.

Ce que tu dis est plein de sagesse et de bon sens... ceci dit il faut être conscient des tares qu'on peut rencontrer en JdR (je pése le mot). Un gars, ou une fille qui sait pas qu'il peut y avoir autre chose dans la comunauté peut passer la mauvaise porte et être dégoutté à jamais. On peut certes faire de l'introspection sur sa pratique en tant que MJ et orienter, mais certains joueurs le peuvent aussi... au finish la tolérance c'est bon pour tout le monde.

Perso, je sais ce que je recherche maintenant... mais surtout je sais ce qu'il y a, et des fois ça me fait chier de rater des nouveaux joueurs potentiels à cause des éternelles même attitudes parfois affichés par des gars que je cotois depuis... qui dégouttent.

Le jeu (H&D,AdC,JRTM, etc.) je m'en foux... quasi n'importe quel jeux peut donner du RP, faut juste un peu sortir son nez de sa fiche et la main de sa boîte à dés... sinon Heroquest ou Talisman j'aime bien avec des biéres mais voilà.clin d'oeil

Je plébiscite les convention en tout cas d'un côté de l'écran ou de l'autre... les gens sortent de leur petites zones à ce moment et c'est cool. Là y'a du Jd de Rôle.

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Le jeu (H&D,AdC,JRTM, etc.) je m'en foux... quasi n'importe quel jeux peut donner du RP, faut juste un peu sortir son nez de sa fiche et la main de sa boîte à dés...Gui

Certes, mais les jeux incitent quand même à aller dans un sens.

Dans H&D, par exemple, quand ton personnage est de haut niveau, la hache à deux mains d'un orc baraqué ça le fera juste rigoler... Et quel que soit ton envie de role play, ou la description du MJ (elle est énorme, pleine du sang des victimes qu'elle a déjà causées), tu t'en moqueras comme de l'an 40. C'est un orc, tu es aussi fort qu'Aragorn, sinon plus, il ne tiendra pas la route face à toi !

Dans L'appel de Cthulhu, par contre, si un type un peu baraqué te sort un simple couteau, ben quel que soit le nombre d'aventures que tu as vécu avant, tu vas avoir les jetons. Parce qu'un ou deux mauvais jets de dés et tu es mort, tout simplement...

Donc, même si ce que tu dis est vrai, même si on peut jouer avec beaucoup de subtilité, ou de façon bourrine et stupide avec n'importe quel jeu, il y en a quand même certains qui vont te pousser bien plus dans un sens que dans un autre. Essaie de jouer de façon bourrine à L'appel de Cthulhu et tu ne joueras pas très longtemps... clin d'oeil

___

Pareil pour le OneShot. Il y a des jeux qui y prête plus que d'autres...

Dans un D&D-like, le seul fait qu'on commence au niveau 1 et qu'on est donc censé monter de niveau, n'y invite pas trop. Bien sûr qu'on peut le faire quand même ! Mais, à la fin de la partie, on aura comme un manque. Et maintenant ? Je passe au niveau 2 ? Ah, d'accord... Et on arrête le jeu quand même ?

Alors qu'avec L'appel de Cthulhu, un one-shot, c'est plus logique. C'est de toute façon le cas pour de nombreux personnages... mort de rire

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  • WolfRider4594
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jtrthehobbit

Roll-play vs Role-play ... ça me ramène 20 ans en arrière content ... ces jugements la ont toujours existé et existeront toujours j'en ai peur content

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Gollum

Moi mon impression sur les PJ du L5R c'est que c'étaient des gens super, et qu'ils ont joué le jeu jusqu'au bout, par politesse. Ils étaient crevés, ils s'étaient inscrit en pensant jouer à un jeu pas prise de tête et poutrer du gobelin, ils s'attendaient pas à un scénario d'enquête. Ils en avaient pas envie, mais ils ont été sympas. S'ils me l'avaient dit AVANT la partie, j'aurais sans doute réagit autrement, essayé d'adapter (ou changé de scénario à l'improviste). Mais c'est un beau cas pour montrer qu'on peut être "bourrin" et pas du tout vouloir "casser" une partie pour autant.

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  • Gollum
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Gollum

J'ai joué pendant des années à Ad&D 1 en enchainant les one-shots. En fait à l'époque on ne savait pas vraiment ce qu'était une campagne structurée donc on jouait les modules TSR correspondant au niveau d enos perso sans vraiment qu'il y ait de lien entre eux. Et ça reste comme parmi mes meilleurs souvenir de roliste. Pas uniquement par nostalgie des début mais parce-que il n'y avait aucune prise de tête, on prenait les modules comme ils venaient sans se poser de questions. Et quand notre perso mourrait on en recréait un au 1er niveau qui suivait les autres, de niveau plus élevé, et prenait autant d'XPs. Donc montait de plusieurs niveaux par scénario et rattrapait assez vite son retard.

Mais c'était il y a 40 ans, une autre époque...

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  • Gollum
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Concernant l'adéquation entre un JDR donné et les One Shot ou plus de Roleplay .... oui certains jeux sont plus naturellement configurés pour ça que d'autres, mais il faut aussi se dire qu'utiliser un JDR moins attendu pour cela peut être passionnant.

Par exemple, pour les jeux à niveau comme D&D, on peut faire un One Shot en faisant jouer des personnages majeurs et haut niveau dans une histoire pouvant changer le monde de jeu.

De la même manière , à l'Appel de Cthulhu, on peut faire jouer une équipe de maffieux implacables et lourdement armés qui vont amener l'histoire à ressembler à une adaptation par Tarantino de l'œuvre de Lovecraft (dans les vieilles éditions certains métiers avaient des résistances à certaines pertes de SAN).

Le contre pied est un plaisir en soit content

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  • Gollum
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jtrthehobbit

OK. Merci de la précision. Je me doutais que c'était sans doute une surinterprétation de ma part...

Et en effet, c'est un très bon exemple pour montrer que des joueurs qui aiment être bourrins peuvent aussi faire autrement, même quand ils sont crevés.

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WolfRider4594

Moi aussi, je jouais comme ça... Mais, bon, du coup, ce n'était pas vraiment des one-shots car on jouait nos personnages dans plusieurs aventures, et aussi longtemps que possible (jusqu'à ce qu'ils meurent). C'était donc juste des "campagnes" dont les divers scénarios n'avaient pas d'arc narratif commun et dont les transitions entre deux aventures étaient... comment dire... aussi aléatoires que les tables de monstres errants ! mort de rire

Dans un vrai one-shot, on est censé jeter les personnages à la fin d'une unique aventure et en prendre de nouveaux à chaque one-shot suivant. Et c'est précisément ça qui ne colle pas vraiment avec l'idée de jeux ou un des principe les plus importants est qu'on monte progressivement de niveau et qu'on devient ainsi de plus en plus puissant...

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Dany40

Ah mais tout à fait !

L'avantage du one-shot est précisément qu'il n'y a pas de conséquence pour les parties suivantes, puisqu'il n'est pas censé y en avoir.

On peut donc y faire des aventures ressemblant à celles qu'on voit dans certains films : où les personnages atteignent quelque chose d'ultime et d'indépassable (La 9e porte), où ils meurent tous (Star Wars Rogue), où ils sauvent le monde de façon définitive (et à moins de s'appeler Bruce Willis, ils ne vont quand même pas faire ça tous les jours)...

Mais, comme tu le dis très bien, pour certains jeux, c'est un contrepied. Et c'est justement ça qui fait que ces scénarios sont passionnants.