Cookies

Utilisation des cookies

Pour le bon fonctionnement du site, nous utilisons des cookies techniques qui permettent de gérer votre connexion.
Nous utilisons des cookies Google Analytics pour le suivi anonyme de la navigation. Vous pouvez désactiver ces derniers à tout moment ici.

Confirmation

Par défaut, nous conservons votre acceptation durant 13 mois.
Gérez vos cookies ici.



Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Le véritable prix d’un jeu de rôle 107

Forums > Jeux de rôle

avatar
alanthyr

Tu as des moyens : pas mal d'auteurs et auteures francaises ont des Patreon, tu as des crowdfunding avec des paliers qui débloquent un meilleur salaire pour les auteurs ou même qui t'expliques exactement comment sera réparti l'argent collecté et te permettent de prendre une décision plus informé, etc...

avatar
Julien Dutel

C’est en effet un élément assez peu « grand public » même si c’est rentré dans les mœurs pour les photos par exemple .... dans mon esprit il faudrait une plate forme de vente des PDF ayant des accords avec une plate forme d’auto édition (permettant prix négociés mais aussi formats clef en main des éditions ).

Mais en parallèle il faudrait maintenir une édition plus limitée très qualitative « collector » pour les amoureux de livres ...

Et surtout, j’insiste , rendre une part de l’activité JDR plus grand public . Dans le sens de ce qui se fait avec la boîte de jeu Larousse ou My Litle Pony RPG.

J’ai toujours en mémoire la transformation d’Asmodee (ex Siroz) ... passant du JDR aux jeux de plateaux et imposant ces derniers dans le monde des jeux de société grand public ... exemple presque parfait sauf qu’ils ont lâché l’activité JDR au passage. Mais à l’époque la dématérialisation et l’auto édition n’étaient pas des options disponibles...

Ce message a reçu 1 réponse de
  • nerghull G
avatar
Dany40

Tu as Drivethru en terme de "grosse" plateforme de pdf avec possibilité d'imprimer en qualité plus ou moins luxueuse. C'est très complet, mais en France, Lulu est largement plus avantageux pour des créateurs indés.

Maintenant y a aussi les habitudes de consommation qui rentrent en jeu et en France j'ai l'impression que la majorité est "pdf = jeux gratos ou facilité à chopper gratuitement" avec de l'autre côté beaucoup d'éditeurs qui ne produisent pas de pdf par crainte justement du piratage.

Bref, une situation pas forcément au beau fixe pour diffuser largement. Ce qui marche mieux, ce sont les démarches comme Naheulbeuk ou Aventures qui s'appuient sur une licence populaire (d'ailleurs, Le Trône de Fer, occasion manquée de vendre à grande échelle en France ?)

avatar

C’est en effet un élément assez peu « grand public » même si c’est rentré dans les mœurs pour les photos par exemple .... dans mon esprit il faudrait une plate forme de vente des PDF ayant des accords avec une plate forme d’auto édition (permettant prix négociés mais aussi formats clef en main des éditions ).

Mais en parallèle il faudrait maintenir une édition plus limitée très qualitative « collector » pour les amoureux de livres ...

Et surtout, j’insiste , rendre une part de l’activité JDR plus grand public . Dans le sens de ce qui se fait avec la boîte de jeu Larousse ou My Litle Pony RPG.

Ca existe. Ca s'appelle Drivethru et tu peux y mettre du contenu français sans soucis.Mais la réalité c'est que le pdf peine encore en France.

C'est en fait un discours qu'on entend depuis longtemps, le "il faudrait", avec l'idée que le livre n'est qu'une sorte de panacée pour les "amoureux de livres". On a vu de tout, depuis les gens qui pensent que leur le pdf peut sauver le JDR aux gens qui pensent que les éditeurs n'ont pas encore compris comment faire les choses. Mais en réalité, on est dans un milieu qui montre que, aujourd'hui, commercialement, seul le beau livre est un vrai truc viable pour un éditeur, que l'auto-édtion ne marche pas des masses (pour un Le Grumph, combien de Romaric Briand qui annoncent que finalement ils abandonnent, ou d'auteurs qui publient pour le plaisir de publier en auto-édition en sachant que ça ne va pas forcément leur rapporter plus qu'un petit resto en famille), et que toucher le grand public n'est que très difficle pour les éditeurs.

Dans le milieu du JDR on a un fonctionnement un peu particulier : il n'existe plus de pilon. les ventes aux boutiques sont définitives, il n'y a pas de retour, contrairement à l'édition classique. Pourquoi ? Parce que sinon ce n'est simplement commercialement pas viable. Et cela veut dire qu'il est très compliqué pour un éditeur de JDR de toucher la grande distribution, qui elle même ne fera pas d'achat définitif.

Alors reste les initiatives typées boite Larousse. Larousse a effectivement des reins plus solides que le plus gros éditeur de JDR en France. Mais sa boite a-t-elle réellement élargi le marché ? Pour le moment, on ne sait pas. A-t-elle réellement donné envie de jouer en masse ? On ne sait pas non plus. En tous cas pour le moment il semble que les ventes globales restent stables.

Les "il faudrait", perso j'en vois passer depuis 10 ans. Les quelques personnes qui se sont mises à l'édition avec ces convictions là, je les vois aujourd'hui faire partie d'une niche dans la niche.

J’ai toujours en mémoire la transformation d’Asmodee (ex Siroz) ... passant du JDR aux jeux de plateaux et imposant ces derniers dans le monde des jeux de société grand public ... exemple presque parfait sauf qu’ils ont lâché l’activité JDR au passage. Mais à l’époque la dématérialisation et l’auto édition n’étaient pas des options disponibles...

Daniel15027

La dématérialisation et l'auto édition n'auraient rien changé. A la même époque, on voyait le premier site français de vente de dématérialiser tenter de s'imposer au même titre qu'un Drivethru naissant mais en France, avant de fermer ses portes.

Asmodée a abandonné le JDR parce que le JDR coûte très cher à produire et ne rapporte pas. C'est toujours une réalité. L'auto-édition et la dématérialisation n'y changeront rien. Le seul espoir c'est d'augmenter le nombre de clients potentiels. Le seul moyen de le faire, c'est de populariser le JDR. Et le popluariser ne passera pas par le porte-monnaie des gens, même avec des produits accessibles. Pour le populariser, ce qu'il faut, en plus de produits adaptés, c'est de le rendre sexy, de communiquer, de donner envie de jouer... Dans un monde d'ultra-comm, le JDR ne trouvera son salut qu'en étant attirant et en trouvant les bons canaux de communication qui toucheront les bonnes personnes et créeront des communautés. On aurait pensé qu'Aventures aurait pu faire office de canal privilégié au vu de l'audience. Pourtant, on se rend compte, en regardant le ulule, du peu de personnes qui passent à l'achat proportionnellement au nombre de vues et donc de viewers (même si le nombre de viewers est forcément inférieur au nombre de vues). Mais c'est un premier véritable effort de comm.

En gros, tant que le JDR ne sera pas sorti de sa niche, communicationnellement parlant, ça restera difficile. Et c'est d'autant plus difficile que pour le moment cette comm nécessaire est chère.

Pour l'exemple, quand on la lancé Rôle'n Play, le but n'était pas jsute de communiquer sur un jeu de BBE aux rôlistes établis. Ce qu'on ambitionne, c'est de toucher des néophytes, des gens intrigués, et de leur donner envie de jouer. Mais Rôle'n Play n'est pas gratuit pour BBE, qui finance (au sens propre, injecte des sous dans) l'émission... Et au regard d'un budget pub de n'importe quel marché "pas de niche", c'est pourtant peanuts alors que ce n'est pas un budget pour l'éditeur (que je remercie, d'ailleurs, de nous laisser la liberté de jouer comment on l'entend et à ce qu'on veut, que ce soit moi - qui a volontairement choisi un jeu dans lequel j'ai écrit et que j'aime et fais jouer - ou Croc qui a carrément décidé de faire du Judge Dredd old school).

Bref, en fait, il faut des investissements. Pour avoir ces investissements, il faut de l'argent. Mais la comm, c'est ça qui manque.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Utilisateur anonyme
  • et
  • Dany40
avatar
Julien Dutel
[message supprimé]
Ce message a reçu 1 réponse de
  • Fytzounet
avatar

Rappel utile : on sait pô du tout quel pourcentage de nana joue ni n'a joué au jdr. On sait vaguement combien arrivent dans la sphère publique en se pointant en conv et vaguement combien assument de se présenter comme nana sur le net, mais ça s'arrête là.

Pour tracer un parallèle complètement hasardeux, les gens qui parlaient en public de jeu vidéo, marketeux en tête, clamaient haut et fort que c'était un loisir de garçons et se sont méchamment plantés (c'est vaguement paritaire avec à quelques moments une majorité de nana, notamment lors des boums des jeux mobiles et des consoles de poche).

Je suis pas en train de dire que c'est pareil pour le jdr, au contraire juste que ça peut illusyrer à quel point nous (moi le premier) n'en avons pas la moindre idée

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Utilisateur anonyme
avatar
nerghull G
[message supprimé]
Ce message a reçu 1 réponse de
  • Dohnar
avatar
Utilisateur anonyme

Oui enfin les sondages de Thiases n'ont rien de représentatifs.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Utilisateur anonyme
avatar
Dohnar
[message supprimé]
Ce message a reçu 1 réponse de
  • Dany40
avatar
Julien Dutel

Je suis assez d’accord avec tout ça ... quand je dis « il faudrait » il ne s’agit pas de donner de leçons gratuites ... je le relève dans mon post ces pistes ont déjà été lancées pour la plupart ...

J’insiste encore sur le fait que c’est une conjonction d’éléments qui pourrait permettre de mieux rémunérer les auteurs : J’ai cité la nécessité d’élargir l’audience que tu mets toi aussi en avant ... c’est l’élément crucial en effet mais il ne suffira pas je pense. La place de l’auto édition et le choix de modèles économiques diversifiés selon les jeux que l’on souhaite proposer devrait être mis à plat.

En clair tout ne doit pas sortir en édition livre classique... et même sur un public plus large il faudra je pense valoriser l’offre physique avec des bonus ou autres « plus » qualitatifs validant son prix.

Apres .... on a pas parlé du rôle des financements participatif je crois ... le fait de les transformer souvent en véritables pré-commandes sécurisant l’edition pourrait il aider à améliorer les rémunérations ?

avatar
Utilisateur anonyme

Oui la démocratisation du JDR va aider ... mais attention elle risque fort de ne pas suffire . Car le monde de l’edition grand public n’est pas tout rose non plus et pour sécuriser ses couts le JDR aura besoin de tirages suffisants ... et le JDR n’est pas le roman , ce sont des gammes de livres avec des intérêts irréguliers (le LdB est plus large en intérêt que tel ou tel supplément).

Cest pour cela que je pense que meme démocratisé le JDR devrait peut être être éditer de façon mixte. Par exemple :

- les livres principaux (LdB, Bestiaire) en édition classique et physique

- les suppléments plus spécifiques (livres de BG, Focus sur une classe ) exclusivement en PDF proposés en auto édition sur plate forme partenaire.

En gros les livres habituellement les plus vendus en édition classique et les autres en auto édition .... et les PP pourraient intégrer dans leurs échelles d’objectif cette notion habituelle de version PDF ou papier mais avec l’idée centrale de catégoriser chaque ouvrage dans une de ces 2 grandes catégories d’édition...

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Julien Dutel
avatar
Dany40

Je ne connais pas une gamme qui pourrait fonctionner comme ca. Et je ne vois pas quel editeur investirait dans une gamme pour laisser le truc partir ensuite en auto édition. Et encore une fois lauto édition nest valable que si tu peux cumuler les postes.

A mon avis ta formule ne tient pas. Elle signera la mort d'une grande partie des gammes. Je pense que tu ne prends pas du tout en compte les spécificités du media et que tu ne fais pas entrer dans la balance du numérique les nécessités d'une lecture non linéaire.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Dany40
avatar
[message supprimé]
avatar

Je pense aussi que notre exigence elitiste qui veut que "tous" les livres soit du niveau d'un blockbuster americain type DD, PF n'aide pas à la création et à la vie de notre loisir (je ne parle pas des traductions, mais des créations).

Quant il y a avait de gros tirage, le jeu primait sur le livre, c'était moins illustré et souvent 1 ou 2 livres en dur, le reste en souple. Maintenant ce serait compliqué d'etre dans le monochrome et dans le contenu supérieur au contenant.

Sans compter les querelles de clocher....

avatar
SmirnovV5312

C'est totalement audible, SmirnovV.

Mais peut-être que la majorité des acheteurs d'aujourd'hui a un avis différent, d'où cette nécessité de produire un bel objet que j'évoquais plus haut ?

Parce que parmi nous, beaucoup achètent bien davantage que ce qu'ils utilisent réellement, et dans ce cas de figure, avoir un beau livre à consulter est un atout peut-être non négligeable...

(hypothèse pure, hein)

avatar
Utilisateur anonyme

Je pense que le problème de la lecture numérique, c'est le rétroéclairage de l'écran d'ordinateur et le peu de souplesse du pdf.

Pour avoir une liseuse à côté, je n'ai jamais eu de problèmes à lire dessus et me concentrer alors que sur un ordi, j'ai du mal à rester plus de 30 minutes à lire.

En plus, les pdf A4 sont souvent casse pieds, quand je lis, j'aime bien voir la page en entier et ce n'est hélas pas possible avec du A4 donc je préfère imprimer (sans oublier que le jdr nécessite souvent de naviguer dans le livre et je trouve ça plus évident sur un livre qu'avec une souris et un clavier).

Pour évoluer de manière numérique, j'ai toujours pensé que le réel avenir serait du format Chibi ou A5 fait pour un écran. Mon rêve serait de voir un développement en ebook classique (.epub ou .mobi) mais je pense que beaucoup ne seraient pas prêts pour ça (pas d'illustrations ni de fioritures, toute l'ambiance du jdr devra passer par du texte brut).

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Julien Dutel
avatar
Fytzounet

Je suis intimement persuadé que le JDR perdrait à passer en texte brut. En réalité, pour moi, il y a bien plus à trouver du côté des illustrations utiles. Le vrai soucis c'est que le double format (papier/pdf) pourrait être viable mais demanderait un boulot de fou pour créer du pdf lisible et navigable facilement. Et je ne suis pas certain que les éditeurs aient les moyens de recréer une maquette repensée spécifiquement pour la lecture sur tablette et mobile.

avatar
Julien Dutel

Je me rend compte que j’utilise un mauvais terme qui crée peut être un malentendu... quand je dis « auto-edition » je veux dire « auto-impression » comme Lulu ... dans mon esprit l’éditeur reste toujours dans la boucle (comme je le disais plus haut trop écarter les éditeurs serait une mauvaise idée ... cela aurait des conséquences pires que la solution.

C’est le passage obligatoire par l’imprimerie classique qui pourrait peut être être nuancé à mon avis ... certains suppléments édités d’une gamme pourraient être proposés en PDF avec des solutions d’impression à la demande à bas prix pour les clients en faisant la demande.

avatar
SmirnovV5312

J'avoue que l'aspect esthétique compte (beaucoup) pour moi. J'aime bien les beaux livres avec de belles illustrations, mais je comprends ton point de vue, puisqu'effectivement ça fait partie des choses qui font grimper le prix de production en flèche.

J'a repris le JdR il y a à peine plus d'un an, et j'ai rapidement halluciné sur l'évolution des livres depuis ma jeune époque. J'ai d'ailleurs fait ce que beaucoup ici considèreraient comme un sacrilège : j'ai revendu quasiment tous mes anciens livres (à l'exception notable d'un livre D&D), pour en acheter de nouveaux. Et je peux le dire : je ne regrette pas ce choix. Bon, je regrette quelques achats depuis, picorant par ci par là pour trouver ce qui me convient, et je revendrai sûrement un jour les mauvais choix, mais en attendant, franchement : c'est beau moqueur

Je suis aussi très loin d'avoir tout lu, d'avoir tout joué, mais comme beaucoup je me suis laissé prendre au "jeu des PP" : il m'en faut toujours plus clin d'oeil

Après, je ne sais pas si mon comportement conduit au problème de la rémunération des auteurs, j'avoue que je ne vois pas trop comment le fait d'en acheter moins (en prix, mais aussi en quantité) pourrait les aider plus. Parce que clairement, si les livres étaient moins beaux, j'en achèterais moins. Mais effectivement, ça fait monter le prix des livres, donc ça diminue mécaniquement la base d'acheteurs.

Je plaide coupable au moins sur le côté écologique : plus de papier, plus d'encre, c'est mal. Mais bon, j'ai pas de voiture, alors je me permets ce petit extra moqueur

avatar

Après il faut relativiser. Si tu prends l'exemple de D&D5... Le triptique est à 150 euros... C'est une somme mais tu as trois beaux bouquins et tu peux jouer ta vie entière avec. Idem pour H&D et pour la pluspart des Jdr. Les beaux livres ça attire beaucoup. La plupart de mes amis qui ne sont pas forcément joueurs, tu sors un bouquin de jdr, dessuite ça fait son effet.

Je joue très peu mais je continue à m'intéresser aux JdR et a acheter quelques livres car j'aime les lires, les manipuler...

Pour le côté dématérialisé, effectivement il faudrai dans un monde idéal pouvoir profiter des liseuses et d'un format plus adapté.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Nioux
  • et
  • Fender