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[MJ seulement] 5 soleils : et si vos joueurs voulaient aller à Porto Rico ? 5

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Dans la campagne que je fais jouer, les PJs ont choisi d'aller directement à Porto Rico pour tenter de dérober le fragment en possession du gouverneur... N'Serengui ayant maitrisé le pouvoir "mové rev", il souhaite lancer un mauvais sort au Gouverneur afin de lui faire croire que l'on veut lui voler son fragment et le pousser à le cacher dans un endroit particulier que les Guédés lui auront suggéré... Vaste programme, me direz-vous mais Porto Rico, c'est comment ?
"La Révolte-V1" est assez laconique, p.118 :  on sait qu'il y a un grand port - San Juan - mais on nous dit qu'il est abandonné au milieu du XVIIe siècle suite à une épidémie de fièvre jaune...
"La Campagne des 5 soleil" - chapitre V - A la poursuite de Rackham le rouge, p.136 : "la ville renait de ses cendres", "vie un peu plus centralisée", "un navire de guerre croise aux abords de l'ile".
Bref pas grand chose et pas de plans, pas de noms, pas de PNJs...
Alors tout d'abord, Porto Rico, ça ressemble à quoi ? :
Une carte de 1760, disponible sur le site de la bibliothèque du Congrès, est très intéressante,
http://www.loc.gov/item/73691519/
Les routes ont peu évolué à mon avis car le relief est difficile, seules les modifications des fortifications sont à surveiller.
Les vues du port sont rares,
une gravure de 1694 (vue de la mer) nous donne un aperçu, avec le fort de la Perle (surmonté d'un pavillon), vieille tour des années 1550-1600 qui ne sert plus que de prison en 1718 et le castillo San Felipe del Morro au loin, à droite, qui commande la passe.


Une carte de 1731 donne une assez bonne idée de la rade

la même vue en 1764


Puis d'autres vues, toujours issues de la bibliothèque du Congrès,
- 1770, en couleur = http://www.loc.gov/item/2004631685/
- 1785 = http://www.loc.gov/item/74690595/
Au final, la rade est vaste mais le port ne dispose pas de quais. Les navires mouillent en rade foraine et les débarquements / transbordements de marchandise se font avec les chaloupes du bord et des allèges du port. Certains textes parlent de constructions navales locales de petites unités, j'ai donc placé sur ma carte un chantier naval sur la plage au fond de l'anse nord-est, aux pieds des remparts.
Sur la pointe de Savana, en dehors des limites des remparts, j'ai placé un village ou plus exactement quelques habitation d'indiens et d'esclaves noirs libres.
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Pour compléter, il me fallait des habitants, un plan plus détaillé de la ville (églises, monastères, administration, tavernes, entrepôts, logements) et de quoi répondre aux besoins d'un scénario dans la ville :
1) en recherchant les actes de mariages ayant eu lieu à San Juan sur la période 1715-1720 et à partir de divers récits sur un certain Enriquez, j'ai pu reconstituer quelques éléments de la vie locale. A partir des noms trouvés (historiques) et des indications sur les actes de mariage, j'ai construit pour les besoins du scénario des PNJs possibles qui ne correspondent pas à la réalité forcément :
- Le régisseur qui se trouve à La Fortaleza (la maison du gouverneur) : Don Andrès Montanez
- Au Palacio Santa Catalina (Alcadia, copie d'un bâtiment de Madrid) qui est la "mairie", le conseiller Don Alphoso Bertolano (gagnant 800 P8/jour) et le Trésorier principal, José del Pozo Oneto
- au tribunal, le juge se nome Tomàs Fernandez Perez
- l'évèque est Fernando de Valvida y Mendoza (arrivé en janvier 1718 donc peu au fait de la politique locale au moment où les PJs peuvent arriver). L'un des chapelains est Vicente Enriquez (donc les yeux et les oreilles de Miguel Enriquez dont il est l'un des fils).
- Au monastère Bénédictin, les PJs peuvent rencontrer l'un des frères, Inigo Abbad y Laserna (amateur de poésie, a décrit la vie locale).
L'armée est représentée par le Général Jose Roche de la Peña
- Capitaine Don Francisco Gutierez (marié à Doña Juana Goves de Orellana)
- Teniente Don Francisco Limenez Moreno (marié à Anaenfemia Caravallo del Ormo en 1718)
- Alferez Gregorio Gonzalez Roman (Marié à Juana Francisca de Matos)
- Brigadier Don Joseph Valentin de Urquizu et Don Baltazar Franquis
- Sergent Major Juan Blas Sanchez de Matos
Familles nobles :
- Don Francisco de Allende
- Don Dean Martin Calderon
- Don Dionisò Martinez de la Vega
(toutes trois associées au nouveau gouverneur Don Blas De Sandoval)
- Don Juan Rodriguez de Mercado
- Don Juan Valentin Maldonado de Leon
- Don Juan Garcia Troche (de Leon ?)
- Don Nicolas Francisco de Camona
Une frégate est présente en 1718, la San Juan Bautista (160 hommes d'équipage - 60 canons), capitaine Domingo Gonzalez Carranza. Le 11 février 1718, le général embarque sur cette frégate pour aller chasser des colons anglais ayant investi l'ile de Vieques (Crab island ou Boreque).
un autre capitaine est Antonio de los Rejes Correa sur El Retiro (54 canons).
Le général Roche est commandant en 3e de la Flotilla de Barlovento, la flottille des Indes de l'ouest. Cette flotille, sous les ordres de Don Rodrigo de Torres comporte, outre les deux frégates précédentes, le Rubi (60 canons), Santa Rosa (56 canons), San Francisco (Hollandais capturé, 26 canons), Volante (20 canons), le balandra (nom espagnol pour sloop) Aguila Aranzazu.
La ville est assez cosmopolite, on compte un quartier anglais, un quartier français, des Danois (iles proches de St John et St Thomas). A partir des mariages, on trouve aussi des Italiens, Mario Lupulo (qui tient une taverne taberna Lupulo).
Pour les Anglais :
- John et mary Trude
- Joseph et Elisabeth Hunt (taverne le "Sea Lion")
- Ann Branlt
Pour les Danois :
- Trienke et Oya Heyen (taverne "Da House")
- Malb Janassen (charpentier / menuisier)
Pour les français :
- François et Catherine Pinée (taverne "La malouine")
- Jean-Baptiste et Marguerite Landry
- François et marguerite Leblanc
- Boudeau, Gauterot, Benoit, travaillant sur le port
un banquier, Shubael Pinkham (marié à Abigail Pinkham)
Pour des noms espagnols :
- Pedro et Francisca de Riviera
- Guillermo et Juana de Riviera
- Diego et Rosa Maria Velez Borrera
- Juan de la Rossa (Armurier)
- Juan d'Esopo
Marchants génois qui font la traite des esclaves et gèrent leur importation à Porto Rico :
- Domingo Guillo et Ambrosio Lomelin
Ces deux hommes sont en concurrence avec Juan Bautista Chouirrio (Compagnie Royale de Guinée - West India & Guinea company) et avec Thomas Othey (Compagnie royale anglaise)
2) Le fameux  Don Miguel Enriquez
https://en.wikipedia.org/wiki/Miguel_Henriquez#Independent_work_and_letter_of_marque
http://www.enciclopediapr.org/ing/article.cfm?ref=06101101
http://self.gutenberg.org/articles/miguel_henr%C3%ADquez
Tombé par hasard sur l'article de wikipédia, j'ai d'abord douté de la véracité des faits mais il semble bien au vu des autres sources que ce personnage haut en couleur ait bien été l'un des personnages les plus importants de Porto Rico au moment de la campagne des 5 Soleils.
Mûlatre, né en 1674 (44 ans en 1718), Miguel Enriquez, tout d'abord botier, s'est fait un nom comme capitaine corsaire pendant la guerre de succession d'Espagne (1705-1715). Il est reconnu par le roi, reçoit la "Medalla de Oro de la Real Efigie" et obtient un titre de "Capitaine des corsaires de la couronne". Son influence lui permet de contacter le grand conseil des Indes ( à Carthagena de las Indias) directement sans avoir à passer par le gouverneur.
Il est dit que Don Miguel Enriquez peut dépenser 500 P8 par jour. Il possède plusieurs hacienda dont El Plantage et Ribiera del Bayamon, il possède aussi la forge, un hôtel, le chantier naval, la maison des évêques, une armurerie, un atelier de ferronnerie (serrures, portes), une sellerie, 4 entrepôts (matériel d'armement de navires, gréement, etc.) ainsi que 13 maisons à San Juan. Il donne aux pauvres et aux malades et finance des bâtiments religieux.
Son entreprise regroupe une flotte (appelée Garda Costa par certains) d'une vingtaine de petits navires :
- Son "second" en affaires est Antonio Camino, qui commande la frégate la Gloria,
- Sloop Esperanza (100 Hommes, 10 canons de 4 livres et 12 pierriers), capitaine Diego de Morales (petit de taille, né à port St Mary en Espagne et "marié à une négresse" à Porto Rico),
- Brigantin El Jenizario, capitaine Gaspard Lerudo (né aux Canaries et marié à Cumana),
- Sloop El Angila, capitaine Pedro Juan (né à port St Mary en Espagne, marié aux Canaries),
- Sloop Aurora (navigue sous pavillon anglais et vend à la Guadeloupe), capitaine Cyprian Zemenes de la Cruz (né à La Havane),
- Sloop El Fenix, capitaine Bernardo Figueroa (né en Galice et marié à Porto Rico),
- Sloop la Perla, capitaine Louis de la Londe (français),
- Sloop Santo Thomas, capitaine José Rodriguez,
- Brigantin la Modista, capitaine Melchor Berrera (marié à Santiago de Cuba),
- Shooner La Pequeña Aurora, capitaine Pedro,
- Petite galère San Miguel y las Animas, capitaine Joseph Ortez,
- Sloop la Vanganza, capitaine Mateo de Luque,
On trouve aussi mention des sloops El Delphin, La Maria, San José, San Antonio, Los Montes et San Miguel ainsi que des flutes Nuestra Señora de Altagracia et Nuestra Señora del Rosiario.
L'entourage de Don Enriquez regroupe :
- son associé et "second" Antonio Camino
- son fils, Vincente Enriquez qui est l'un des chapelains de l’évêque,
- Santiago Gibbens qui est son agent à St Thomas
- Felipé Enriquez, son frère qui s'occupe des affaires à Curaçao
- Laureano Perez del Arroyo, fils du précédent gouverneur, en poste dans l'administration à La Havane.
Le trafic et les affaires :
- A curaçao achat de marchandises européennes avec l'argent venu d'Espagne (Somme en P8 amenée par un navire une fois par an, censée être utilisée pour la paie des soldats et de l'administration) qui sont transbordées en mer sur un autre navire de la flottille et vendues comme marchandises de prises contre des pièces d'argent à Vera Cruz,
- A St Thomas et Curaçao, achat avec le même argent, d'esclaves à la compagnie de Guinée qui sont transportés par les navires et revendus à Porto Rico, Maracaïbo, La Jamaïque, Trinidad, Margarita et Cumana.
- Autour de Porto Rico saisie de navires anglais principalement mais aussi hollandais avec la licence de Garda Costa, les marchandises sont revendues légalement à San Juan et l'argent sous forme de pièces de cuivre (Real de Vellon) servent à payer les militaires et les fonctionnaires.
Situation adaptée à la campagne des 5 Soleils :
Arrivé en Juillet 1716 à Porto Rico, Don Blas de Sandoval a déjà échangé plusieurs courriers avec Don Miguel Enriquez. Ce dernier a dépensé 20 000 Pièces de 8 et a envoyé sa propre frégate, la Gloria, pour aller chercher en Espagne, Don Blas. Enriquez a aussi fait réaménager aux goûts récents la maison du gouverneur, la Fortaleza. En fait Enriquez espère reprendre ses affaires et ses accords particuliers avec le nouveau gouverneur, comme il le faisait avec l'ancien. Don Blas, de son côté, ne répond que laconiquement et ne s'engage sur rien.
Aussi quand la Gloria arrive avec une cargaison complète de marchandises d'Europe (dont de la laine de très bonne qualité) cela place leur relation dans un état de compétition dès le départ.  Don Blaz a déjà des connexions avec Cumana et Margarita. Il a bien l'intention de mettre le commerce et la contrebande sous sa coupe. Dès son arrivée, il met en place une politique anti-corsaire pour le remplacer par un commerce à son propre bénéfice :
- Interception des courriers envoyés par Don Enriquez aux autorités de La Havane et de Carthagène,
- Campagne de discrédit face aux marchants et négociants espagnols et étrangers de la place,
- Annexion du chantier naval de Enriquez en application que la construction des navires est du pouvoir du gouverneur : Don Blas se fait construire un sloop, un brigantin et un shooner.
- Demande au Juge du tribunal de déclarer un navire de Don Enriquez comme perte et le fait attribuer à la compagnie Royale de Guinée (Anglais) après que ce navire ait déchargé une cargaison illégale à St Thomas.
Bref, le gouverneur impose sa marque et resserre l'étau autour des ressources de Don Enriquez. En plus, s'ajoute à cela l'arrivée en 1717 d'un nouveau trésorier, José Del Pozo Oneto qui rentre directement en conflit avec Don Enriquez car celui-ci lui refuse un prêt de 4000 P8. Pozo va naturellement s'allier à Don Blas.
Pozo utilise les entrepôts et les magasins de la ville pour stocker des marchandises qui sont vendues en concurence du commerce de Don Enriquez. Le trésorier de la colonie va s'associer avec certains Alcades, dont Don Martin Calderon (qui ne peut tolérer qu'un mûlatre ait reçu autant de privilèges) : Don Blas entre dans le groupe et les associés vont régulièrement transmettre des messages calomnieux à la couronne pour décrire les activités de Don Enriquez comme de la contrebande et de la piraterie. Cela vient à propos faire écho avec les plaintes des gouverneurs anglais de Jamaïque, de Saint Christophe et d'Anguila :
L'agent de la compagnie des mers du sud à Cuba écrit au gouverneur de la Jamaïque que "Bien que nous craignons que cela soit hors du pouvoir de votre excellence de remédier aux dommages subis de cette vermine qui se fait appeler Guarda Coastas et qui pille les navires sous pavillon anglais, nous ne pouvons pas omettre de vous informer de ce que l'on nous rapporte, il y a quatorze à quinze sloop en mer, transportant chacun au moins cent hommes d'équipage, qui attaquent les navires anglais sous la raison qu'ils gardent leurs côtes de Porto Rico mais n'appartiennent en fait qu'à un seul homme, un mulâtre du nom de Miguel Enriquez. Vous voyez que cette flotte constitue une armada de pirates basés à Porto Rico et que leur unique propriétaire Miguel Enriquez, agissant en Lord absolu et utilisant les privilèges accordés par sa majesté très Catholique se trouve exempt de toute juridiction du gouverneur de la place."
-> voir : https://books.google.fr/books?id=SAM4AAAAIAAJ&pg=PA188&lpg=PA188&dq=miguel+enriquez+sloop&source=bl&ots=auN1ffyLFO&sig=GNp9NSNaZRc2KXO541mNpSWT7xY&hl=fr&sa=X&ved=0CDEQ6AEwAmoVChMI1MrnveyXxwIVx6keCh2_TgEU#v=onepage&q=miguel%20enriquez%20sloop&f=false
Le gouverneur Don Blas élimine toute famille qui s'oppose à la mise en place de son monopole grâce aux actions du pirate Vane à qui il a donné les informations sur les routes commerciales suivies. Vane se charge de capturer les navires des concurrents, dont ceux de Don Enriquez parfois. De plus, le nouveau gouverneur utilise l'administration coloniale pour détourner les marins et les navires de Don Enriquez de leur activité habituelle :
- Il "sollicite" le prêt de plusieurs navires pour porter des messages à différents gouverneurs des Antilles,
- Il réquisitionne la frégate la Gloria après l'attaque des PJ sur les navires espagnols devant Tortuga,
- Il refuse de délivrer de nouvelles licences pour l'armement des corsaires,
- Il déclare, avec le soutient du juge Perez, plusieurs captures des navires de Don Enriquez comme illégales et fait confisquer cargaison et navires...
De son côté Don Enriquez parvient à envoyer l'ancien gouverneur resté à Porto Rico sans que Don Blas s'en aperçoive (trop tard en fait) avec plusieurs documents montrant que Don Blas est en train de détourner l'argent d'Espagne pour fonder sa propre banque (et financer son expédition une fois tous les fragments réunis mais ça, Don Enriquez n'en sais rien pour le moment).
Les PJs arrivent à ce moment là...
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Quelques données sur Porto Rico (Suite) :
Climat :
- la période des cyclones se situe entre Août et Octobre. Il y a en moyenne 15 tempêtes par an et 7 ouragans. Il y a en moyenne 15 à 20 jours de pluie par mois maximum.
- Janvier, février et Mars sont les mois les plus secs (16°C à 36°C - moyenne à 25-26°C)
- Avril à Août entre 18°C et 36°C, moyenne à 28°C.
- Septembre à Novembre sont les mois les plus pluvieux (21°C à 36-37°C - moyenne à 28°C)
Population :
En 1720, il y a environ 10 000 habitants en plus des 3000 indiens et des 3300 esclaves noirs. On peut évaluer la population de San Juan à quelques milliers d'habitants (4 à 5000 maximum). Les "Jibaro" sont les paysants de l'intérieur, principalement des Galiciens, Majorquins, Corses et Catalans).
Productions :
En plus des cultures vivrières et de l'élevage, du sucre, du gingembre mais pas de café.
Des choses à Manger :
Arroz con pollo (Poule au riz)
Caldo Gallego
Mallorcas (patisseries grillées au jambon et au fromage)
Mofonco (poulet aux herbes et plantain)
Bacalaïtos (Beignets de poisson)
Piragua (granités aromatisés)
En dehors de San Juan :
- A San German :
-- Un marchand Hollandais, Wilhem Moehnert (Persuasion 4F6, Vigilance 2F4, Commerce 4F7, Intendance 3F7)
-- Un receleur, Jacob Dagett (Vigilance 3F5, Commerce 2F6, Intimidation 3F6, Persuasion 3F6, Empathie 3F6)
- A Aguada :
-- un habitant avec un peu de terres et du bétail, Manuel et Juana Caravallo
- A Fajardo :
-- Manuel Muñoz et Geronima Diaz, négociant, négrier, bien habillé (Commerce 4F6, Persuasion 3F6, Intimidation & Comédie 4F6)
A Arecibo :
-- un petit propriétaire terrien, Juan Ortiz de Segura
-- Un patron pêcheur, Felipé Cortez
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Synopsis du scénario : (rédaction en cours)
Cette visite à Porto Rico peut se faire pendant la campagne des 5 Soleils à tout moment mais elle est fort probable dans le chapitre V, A la poursuite de Rackham le rouge.
1) Comment les PJs rejoignent San Juan ?

Voir les remarques sur l'utilisation de leur propre navire p.136
- Capturer un autre navire et le maquiller
- Mouiller dans une ile proche et arriver en chaloupe
-- Il est possible d'utiliser le port de Charlote Amalie à St Thomas (Colonie Danoise), véritable plaque tournante de nombreux trafics et grand marché aux esclaves (test de géographie ou commerce [ÉRU] pour le savoir). Là vont et viennent de nombreux navires de toutes nationalités et le navire des PJs pourra assez facilement passer inaperçu du moment qu'une bonne excuse est présentée au capitaine du port pour leur venue.
-- L'ile de Vieques ou Crab Island (8 miles 1/2 au sud-est de PR) peut servir aussi de base arrière aux PJs. Le mouillage est possible dans plusieurs anses. Il n'y a que quelques bucherons, des paysans (bétail) ou des pêcheurs à fréquenter l'ile, pas de garnison, pas de construction permanente (il y a peu d'eau et aucune rivière permanente). Une des anses au sud s’appelle "Devil Bay" car à certains moments de l'année une explosion de la quantité de plancton donne une forte bioluminescence à l'eau de la baie.
De là, il n'y a qu'une journée de chaloupe pour atteindre discrètement la côte Sud-est de Porto Rico.
- S'arrêter dans une ile proche et prendre un passage sur un autre navire
2)  San Juan, "Riche citée portuaire" :
- Se loger ?
- Enquête en ville, ce que les PJs peuvent apprendre
-- Sur les quais et dans les quartiers des entrepôts, il y a de nombreux marins désœuvrés, sans travail. ceci est le résultat du travail de sape réalisé par le gouverneur sur les affaires de Don Enriquez. Avec quelques pièces et une tournée de rhum, les PJs pourront apprendre que cela fait plusieurs semaines qu'il n'y a plus d'embarquement. Ceux qui ont pu se sont embarqués vers d'autres ports, beaucoup restent avec peu d'activité, des petits travaux de-ci, de-là.
Avec une observation plus attentive (Passer une journée) ou un test heureux de connaissance des marins pour retrouver un contact (test difficile), les PJs peuvent découvrir que les marins sans embarquement ne sont pas laissés complètement à l'abandon : leurs repas sont payés dans plusieurs tavernes du port et régulièrement un homme (le second de Don Enriquez, Antonio Camino) vient rencontrer les différents groupes. Apparemment, "on" veille à ce que les marins soient traités convenablement en attendant mieux. De fait, c'est Don Enriquez qui continue de payer les soldes des marins et fourni à ses frais les repas et le logement à terre. cela commence à lui coûter cher mais il ne veut pas perdre ses équipages expérimentés.
-- personnage pré-tiré : Une visite au contact d’Églantine, Guillén Felipez Mocada, abouti à une maison fermée dont les fenêtres sont barrées par des planches. L'entrepôt est vide et laissé à l'abandon. Si les PJs cherchent un peu et interrogent discrètement alentour, on peut leur dire que le sieur Mocada a été arrêté pour contrebande et ses affaires saisies. Sa famille a du quitter la ville et se réfugier dans l'intérieur de l'ile.
3) Rencontre avec Don Enriquez
- Première rencontre, où l'hôte juge de la qualité de ses invités
- Changement de logement ou installation
- Quand un pirate en chasse un autre
4) Les ennemis de mes ennemis sont mes amis
- Surveillance du gouverneur
- Mission à Carthagène de las Indias
-- Première audience avec Francisco Fernadez del Barco, Conseil des Indes.
-- La nuit tous les spadassins sont gris.
-- Seconde audience avec Francisco Fernadez del Barco, Conseil des Indes.
-- Pris en chasse, quand un gouverneur prend des risques.
5) Administration coloniale contre administration locale
-- Arrivée à San Juan, retournement de situation.
-- La Fortaleza, peut-on mettre un gouverneur aux arrêts ?
-- A la Poursuite de Vane, tel est pris qui croyais prendre.
6) Épilogue
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Remarquable travail de recherche, merci.
Si la ville de San Juan a été abandonnée au milieu du 17ème, elle a été réoccupée par la suite. N'ayant pas les dates du repeuplement, j'ai improvisé en me disant que des habitants reviendraient lorsque l'épidémie aurait cessé. De plus, la fin des travaux des fortifications entourant la ville datent de 1678 et je ne vois aucune raison de terminer des fortifications s'il n'y avait pas une population urbaine à protéger.
Le fort San Felipe del Morro constitue un ouvrage défensif formidable et la passe est défendue par le petit fort du Canuelo, en face. La ville a ainsi la réputation d'être l'une des mieux défendues des Antilles.