Cookies

Utilisation des cookies

Pour le bon fonctionnement du site, nous utilisons des cookies techniques qui permettent de gérer votre connexion.
Nous utilisons des cookies Google Analytics pour le suivi anonyme de la navigation. Vous pouvez désactiver ces derniers à tout moment ici.

Confirmation

Par défaut, nous conservons votre acceptation durant 13 mois.
Gérez vos cookies ici.



Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Le Weird West dans la peau. Campagne 8

Forums > Jeux de rôle > JdR Black Book > Deadlands - L'Ouest étrange

avatar
Etant donné que j'ai commencé à écrire le résumé des aventures de mon gang autant tout mettre ici aussi, qui sait ça intéressera peut être quelqu'un!
Résumé Scénario 1 : Le Weird West dans la peau.

C’est la nuit, les membres du gang sont en cercle autour d’un trou fraichement creusé. L’un tiens une pioche, l’autre une pelle, un autre une lanterne qui éclaire faiblement les environs. Ils sont manifestement dans une petite clairière, qui sent le sous-bois, la terre fraichement retournée et l’alcool… Et aucun d’eux ne sait qui il est ni ce qu’il fait là. Parmi eux, un homme, assez charpenté pour ne pas dire obèse, manifestement en nage après tous ces efforts tient entre ses mains un coffret en bois, ouvert, au fond duquel se trouve un petit carnet de cuir. Alors qu’il s’apprête à le prendre et le lire, un vent soudain se lève et autour d’eux, la forêt devient silencieuse pendant quelques secondes.
Ce silence est brisé par le cri d’un corbeau qui attaque toutes serres dehors le futur lecteur. Celui-ci se baisse pour éviter l’attaque et alors qu’une odeur de pourriture se mêle aux odeurs existantes, il aperçoit un indien en train de ramper juste derrière l’un d’entre eux. Il a peine le temps de les prévenir qu’ils sont attaqués. Même sans souvenirs, ils ont encore des réflexes et les balles fusent. Malheureusement, les indiens semblent particulièrement résistants à la douleur, et l’odeur de putréfaction se fait de plus en plus forte. Un homme à l’accent teutonique prend alors la parole, et encourage les gens à battre en retraite. Ils ne se font dans l’ensemble pas prier, à l’exception d’un prêtre, armés de deux colts qui décident de rester en arrière pour leur faire gagner du temps. Ils se retrouvent à courir dans la forêt, poursuivis par ces ennemis qui paraissent increvable. L’allemand repère un feu de camp au loin, et encourage tous les autres à le suivre. Tant bien que mal, ils finissent par sortir de la forêt, le prêtre et l’homme qui portait le coffret en bon dernier.
Une fois arrivés au feu de camp, ils distinguent un homme accompagné d’un paquet de chevaux harnachés qui semble s’impatienter. Il leur fait signe de se dépêcher et chacun saute en selle, sans prendre la peine de parler et part au triple galop. Triple galop qui s’arrête rapidement, si tout le monde se souvient comme tenir un flingue, bon nombre ont oublié comment chevaucher. Ils finissent par s’arrêter au bout de quelques minutes et les questions fusent. Qui sont-ils, où sont-ils, qui t’es, quand est-ce qu’on mange, c’était qui ces putains d’indiens immortels ? Des zombies ? L’inconnu, grand et assez costaud, porte une chemise blanche et un pantalon marron tenu par des bretelles. Il porte une barbe brune et un chapeau melon couvre son crâne légèrement dégarni. Celui-ci met un moment avant de comprendre que les autres ne sont pas en train de se foutre de sa gueule et on réellement perdu la mémoire. Une fois convaincu, il essaye de leur expliquer tant bien que mal ce qu’il sait. Il s’appelle Paul MacLafferty, un irlandais, et il travaille pour M. Livingstone, un collectionneur de Denver. Il les a rencontrés il y a 3 jours, non loin de Denver, pour les accompagner jusqu’ici. Ils avaient pour mission de récupérer un coffret ancien, pour le compte de M. Livingstone, et devaient ensuite l’accompagner jusqu’à Denver pour y recevoir leur paye après remise du coffret en question. Il les connait donc assez peu et peut à peine leur fournir leurs prénoms. Ils apprennent ainsi que l’allemand s’appelle Häns Von Jugen, le prêtre s’appelle Pedro Lopez, l’homme qui porte le coffret, manifestement irlandais, s’appelle Jack O’Miller. A leur côtés, un homme taciturne qui à peine descendu de cheval s’est mis à jouer avec un paquet de cartes et qui répond au nom de John Smith. Un homme qui porte sur la tête un drôle de chapeau, à mi-chemin entre le casque et la parabole, et qui s’appelle Cluster. Et enfin, un cowboy qui s’appelle Flambeur. Aucun d’entre eux ne se souvient de quoi que ce soit.
Paul leur propose de suivre le plan malgré tout, si lui peut rien faire pour eux, M. Livingstone pourra sans doute leur venir en aide. Malgré tout, il se souvient d’un gamin chez lui qui avait reçu un coup de sabot dans la tête et qui avait perdu la mémoire. Son père lui avait collé une bonne baffe et la mémoire lui était revenue. Bizarrement, les autres n’ont pas trouvé l’idée tentante et préfère partir rapidement pour Denver, à trois jours de cheval d’ici. Au cours du séjour, le deuxième soir, un vieux mineur s’approche de leur campement  et demande s’il peut partager leur feu. Comme ils sont bien élevés, ils acceptent et font la rencontre d’Enoch, un mineur qui passait dans le coin et partait en direction de Denver. Au cours de la soirée, celui-ci les dévisage longuement et fini par sortir d’une de ses besaces tout un tas d’avis de recherches, jusqu’à tomber sur une photo. Manifestement, c’est une photo d’eux tous et alors qu’il la leur tend, ils se retrouvent tous dans un saloon, Häns en train de lire au comptoir, le Padre Lopez en train de boire au comptoir, les autres en pleine partie de poker avec des gens du coin tandis que Cluster est dans un coin en train de bidouiller son étrange couvre-chef. Sur scène, un guitariste joue quelques accords pour l’ambiance. Tout va pour le mieux, quand soudain l’un des joueurs à la table accuse John de tricher. Comme de bien entendu, cela dégénère avant d’avoir dit : planque le miroir Benny ! Mais le premier à frapper n’est pas l’un des joueurs, mais le musicien, qui empêche l’un des habitués, solidaire, de s’en prendre à Flambeur et lui colle une mandale qui l’étale pour le compte. Flambeur n’a pas le temps de le remercier que la baston devient générale. Certains s’en sortent bien que d’autres, Häns menaçant de son fusil les gens à l’esprit belliqueux tandis que le Padre calme sa soif avec des spiritueux. Finalement le shérif débarque et fout tout le monde à l’ombre pour la nuit, certains pour agression d’autres pour ivresses sur la voie publique.
Nos joyeux compagnons n’en restent cependant pas là, et après avoir crocheté la serrure de la cellule, s’échappent et errent dans la ville jusqu’à l’aube. C’est à ce moment qu’ils décident de garder un souvenir de la soirée en posant tous ensemble devant le saloon pour une photo souvenir. Le souvenir s’arrête là, alors qu’ils sont toujours autour du feu. Au dos de la photo, une ville, Pickman Town COLORADO. Manifestement, cette photo a stimulé leur mémoire et ils se souviennent aussi du musicien qui s’est retrouvé avec eux. Enrico Velasquez.
?
avatar
Et la suite!
Résumé Scénario 2 : La petite maison dans la prairie.

Le reste de la nuit et du voyage se déroule sans évènements notables jusqu’à Denver. Paul les mène alors directement jusqu’à la demeure de M. Livingstone, une belle propriété  sur trois niveaux, au milieu d’un jardin bien entretenu. Les voyageurs, poussiéreux, ont à peine le temps de se rafraîchir que Paul revient les chercher, cette fois-ci vêtu d’un costume sur mesure très élégant. Ils montent alors au dernier étage et se retrouve dans le bureau de M. Livingstone. Celui-ci se lève à leur arrivée et leur serre la main chaleureusement. C’est un homme assez grand et longiligne, vêtu d’un costume gris très élégant. Son bureau est décoré de trophées d’animaux divers ainsi que de bibelot manifestement onéreux. Il leur annonce que Paul lui a expliqué leur situation, et qu’il va tout faire pour remédier à ce problème. Il se rappelle leur avoir formellement déconseillé d’ouvrir le coffret mais se sent malgré tout responsable de leur situation. Après avoir récupéré le coffret, il explique qu’à l’intérieur se trouve un carnet qui devrait le mener jusqu’à l’un des trésors, au sens historiques, du peuple indien. Il souhaitait engager le groupe à nouveau lorsqu’il aurait de plus amples informations mais en attendant une réponse de leur part, il honore ses précédents engagement et fournit les récompenses promises, à savoir 250$ par tête pour la majeur partie d’entre eux, plus 250$ de plus pour le dédommagement. Hormis le père Lopez qui avait convenu de donner tout cet argent à son église et Häns qui avait demandé une lettre d’introduction auprès d’un général de l’armée de l’Union, le reste du gang a empoché l’argent sans se faire prier.
Après avoir réglé l’aspect pécunier, vient le moment de parler d’Enrico Velasquez. D’après M. Livingstone, c’est lui qui a servi d’intermédiaire pour organiser les contrats. Il était censé les accompagner, mais ils ont décidé d’un commun accord de fêter le contrat la veille tous ensemble, et au matin il n’était pas en état de les accompagner. Aussi s’est-il rendu à Pickman Town pour les attendre une fois la mission finie. Il n’a pas eu de nouvelle depuis mais il ne devrait pas tarder à arriver à la ville en question, il avait quelques affaires à régler auparavant. Leur employeur leur offre de séjourner chez lui le temps qu’il leur trouve un train qui partirait pour Pickman Town. Le père Lopez, Flambeur et John préfèrent aller dans un saloon plutôt que d’abuser de l’hospitalité de M. Livingstone.
Finalement le train qui partira le plus tôt ne s’arrêtera pas à Pickman Town mais à Collins Spring, à 2 jours de chevauchée, pour y remplir les réservoirs d’eau. M. Livingstone offre de payer les tickets pour le gang et leur monture ce que le gang accepte gracieusement. Sans blague… Deux jours plus tard les voici donc dans un train en direction de Salt Lake City, eux s’arrêteront à Collins Spring et continueront à cheval jusqu’à Pickman Town.
Le premier jour de chevauchée se déroule sans évènement notable, et alors que la nuit tombe, nos amis repèrent une ferme non loin. Plutôt que de dormir n’importe où, autant voir si les fermiers n’auraient pas une grange qui accueillerait quelques voyageurs fatigués. Manque de bol, la ferme semble déserte, aucun n’animal dans le coin si ce n’est un cheval devant la maisonnette. Après quelques minutes d’hésitations, ils se décident malgré tout à entrer et entendent alors un homme appeler à l’aide. Tous se précipitent dans la chambre pour y découvrir l’homme de leur souvenir, Enrico Velasquez, au chevet d’une femme, manifestement enceinte et inconsciente. Il ne perd pas de temps en explication et demande à l’un d’entre eux s’il peut aider la femme. Cluster étant le seul un peu versé dans les sciences, il l’ausculte et arrive à lui faire reprendre conscience quelques instants. Manifestement, elle semble proche de l’accouchement ce qu’elle ne manque pas de manifester en hurlant son arrivée proche. Manque de chance, ce n’est pas un beau bébé qui arrive.
En effet, quelques secondes après, son abdomen explose dans une gerbe de sang tandis qu’une tique de prairie, gorgée de sang s’extrait mollement de la dépouille de sa victime et rampe vers la sortie. Autant dire qu’elle n’arrivera pas au bout, tous sortant leurs armes pour exterminer cette chose horrible. C’est Velasquez qui porte d’ailleurs le coup final, faisant exploser la tique comme un fruit trop mûr. Bien trop mûr en fait puisque tous les gens présent se retrouvent recouverts de sang. Et c’est ainsi que nos chers amis apprirent qu’il n’est pas bon de faire trop de bruit avec des nids de tiques de praire non loin. Ils s’en rendent rapidement compte lorsqu’une bonne dizaine de tiques sortent de sous la grange et de sous le puits de cette petite ferme nettement moins déserte tout d’un coup. Les balles fusent à nouveau, enfin surtout celle du Padre Lopez, quand tous les autres décident de ne pas faire de vieux os et s’enfuient. Cluster en profite pour montrer à quoi sert son étrange couvre-chef en créant une mini tornade qui retient une partie des tiques dans la cour.
Une fois de plus le prêtre décide de rester en arrière, mais manque de chance, cette fois une tique réussi à se glisser dans la bouche de notre héros. Et vu ce qui est arrivé à la jeune femme, il entend bien honorer ses vœux de célibat et ne pas mettre au monde quoi que ce soit. Aussi tente-t-il un avortement de dernière minute, un peu comme la pilule du lendemain, mais en plomb directement dans la bouche, renouveler l’application si nécessaire. Le remède est efficace, mais lorsque Velasquez voit comment le père soigne ses problèmes d’indigestion, autant dire que lui n’a aucune envie de se faire soigner une carie par le prêtre. Il désire néanmoins sauver la dépouille de la jeune femme ainsi que le prêtre, maintenant la bouche en sang et avec des mâchoires juste bonnes à manger de la purée et du gruau. Malheureusement il ne pourra sauver que le prêtre qu’il mettra sur un cheval avant de monter sur le sien pour s’enfuir aussi vite que possible de cette ferme maudite.
Le gang, après avoir réussi à échapper aux tiques de prairie, chevauche à bride abattue le plus loin possible, autrement dit jusqu’à ce que le Padre Pedro ne puisse plus rester en selle. Vu son état, il ne peut s’en remettre qu’à la grâce de dieu et compter sur sa foi ou son foie à voir. Pendant ce temps, Velasquez commence à sentir un poids sur l’estomac qui n’est pas sans rappeler les rations de l’armée. Tique au souper, tu vas en chier comme ils disent au Texas.
Après de longues prières, Dieu étant parfois distrait, le miracle s’accomplit et ses blessures se referment comme par enchantement, il conserve néanmoins une légère phobie, résultat du traumatisme que subissent en général les gens qui se tirent des balles dans la tête. Rien de tel qu’une attaque de tiques de prairie pour vous maintenir éveillé, autant dire que le sommeil fut long à venir. Particulièrement pour Velasquez, qui a eu du mal à digérer la sienne, mais il a bouffé les fayots d’un cuistot sans langue qui s’appelait Jaws, autant dire que la pauvre tique n’a aucune chance. La nuit n’est pas reposante pour autant, les rêves de certains leur faisant regretter de ne pas être éveillés. Mais finalement,  le jour finit par se lever, et le soleil inonde la plaine de ses rayons, donnant une teinte rouge aux environs qui n’est pas sans rappeler une marée de tiques aux campeurs. Cette vision éphémère disparaît tandis que le soleil grimpe dans le ciel et qu’ils se préparent à partir.
avatar
Scénario 3 : On a soif et on est pas les seuls !

Le père souhaite retourner chercher la dépouille de la pauvre femme pour l’enterrer, mais il est à craindre qu’il ne reste pas de dépouille du tout, hélas. Aussi décident-ils de partir vers Pickman, leur destination initiale. Ils ont tous besoin de repos et de boire un verre, surtout de boire un verre pour la plupart d’entre eux d’ailleurs.
Le reste de la chevauchée se déroule sans encombre et les voilà à Pickman Town, une ville qui n’existe que par sa situation géographique, à la frontière entre le Colorado et l’Utah. Les premiers pas dans la ville sont pour eux, car pour la première fois, ils reconnaissent l’endroit, s’en souviennent et c’est donc tout naturellement qu’ils se dirigent vers le Saloon où ils se sont rencontrés, en prenant soin de se faire discrets, au cas où le shérif serait physionomiste.
Le saloon de la dernière chance est ouvert en ce début d’après-midi, mais les habitants encore occupés n’ont pas investis les lieux. Cela dit, le saloon en lui-même n’a pas changé, toujours la scène sur leur droite tandis que quelques tables parsèment la pièce principale, au fond le bar et sur chaque côté, un escalier qui mène aux chambres et au balcon qui surplombe la pièce. Par contre, le barman a changé lui. C’est maintenant un homme âgé, environ la cinquantaine, qui porte une chemise jaune délavée, un visage en long et un nez imposant, presque chauve, une mèche de cheveux blancs tombe sur le haut de son front.
Après quelques discussions, celui-ci se présente : Luke dit le veinard, nouveau barman depuis que l’ancien a revendu l’établissement, fatigué des mésaventures avec certains clients de passages un peu trop taquins à son goût. Il sert un verre à tous et assure avoir de quoi loger tout le monde, à raison de deux par chambres. Velasquez et Flambeur propose d’animer la soirée de ce soir avec un concert que la ville n’oubliera pas de sitôt, ce qui ne manque pas d’intéresser notre Barman qui accepte sans hésiter. Pendant que certains vaquent à leurs occupations, Velasquez décide d’aller retirer sa paye à la banque. La journée se déroule sans autre évènement notable jusqu’au soir, qui voit le saloon envahit par une bonne partie des gens du coin, le bouche à oreille ayant fait son effet.
La soirée est d’ailleurs une réussite, la musique est bonne, les verres plein d’alcool et les mains de poker heureuses. Aux alentours de minuit, alors que le saloon s’est vidé et qu’il ne reste presque plus personne, un sifflement lugubre se fait entendre, probablement un train qui arrive ce qui ne semble pas déranger qui que ce soit. Les derniers clients partent quelques instants plus tard et Luke s’installe alors à la table du gang pour discuter autour d’une cigarette.  C’est au bout de quelques minutes, que deux clients se précipitent, terrifiés, dans le bar. Hélas, ils ont à peine ouvert la bouche qu’un humanoïde se jette sur l’un d’entre eux et le plaque au sol, tandis qu’une autre saisit l’homme encore debout pour le balancer vers Luke qui se retrouve au sol. Une dernière pénètre alors la pièce et lorgne de ses yeux sombres aux pupilles injectées de sang vers les membres du gang encore assis. L’humanoïde fait une taille normale, bien que légèrement vouté, son visage semble être à mi-chemin entre l’homme et le rat, des oreilles pointues ainsi que des crocs qui indique son penchant pour la viande bien saignante comme on dit. D’ailleurs ses mains griffues semblent peu propices pour tenir des couverts ou cueillir les champignons.
Heureusement, les hommes encore présent maîtrise plusieurs langues, et c’est au tour de la poudre de parler. A première vue, leurs nouveaux amis ne semblent pas très bien la parler eux-mêmes car les multiples balles qui leur transpercent la peau ne semblent pas les traumatiser. L’un d’entre eux profite même d’un petit rafraîchissement à la gorge du pauvre bougre encore au sol. Puis, Hans en chasseur avisé, fini par trouver un point faible et tire au cœur, ce qui tombe à pic. Hélas, ce n’est pas à la portée de tous que de toucher une cible si petite, et leur adversaire ne sont pas des créatures au grand cœur. Néanmoins, ils parviennent à régler leur compte aux trois indésirables et après avoir repris leurs souffles et leurs esprits, le gang se divise en deux catégories, ceux qui restent pour surveiller et défendre le saloon et ceux qui partent chercher les survivants : « Velasquez, Hans, Flambeur et Jack vous partez » comme direz l’autre.
La rue principale semble déserte, et les quatre bonhommes décident de remonter la grande rue vers l’église, ils rencontrent quelques passants sur la route, du type qui ont les dents qui rayent le parquet mais quelques pruneaux bien placés leur ont coupé l’appétit. L’église se révèle une destination de choix, pas pour des vacances certes, mais quand ça va mal les gens ont tendance à se réunir dans la maison de Dieu, va savoir pourquoi. Toujours est-il que nos quatre compère trouvent donc une poignée de personnes réunies autour du prêtre de la paroisse qui semble plus proche de la voie de la bouteille que de la Voix de dieu, à croire qu’il a fait son catéchisme avec le Padre. L’église semble donc moins sûre que le saloon, et même si y’a plus d’alcool là-bas qu’ici, ils prennent le risque de rapatrier tout le monde là-bas. Les voilà donc en sens inverse, accompagné d’une mère et ses deux filles, un père sa femme et son fils et du père Arnold. Le retour se déroule sans encombre, mais alors qu’ils ne sont plus qu’à quelques mètres du Saloon, Hans appelle Flambeur et lui indique qu’un homme semble en danger dans la prison, il ne veut pas alarmer les autres et pense qu’à eux deux ils devraient pouvoir gérer tout ce que la ville a encore à offrir. Ben voyons.
Les voici donc à l’entrée du bureau du shérif, où ils peuvent admirer deux des créatures qui tentent désespérément d’attraper un mec derrière les barreaux. Ils font feux, espérant que la surprise jouera en leurs faveurs, ce qui ne sera pas le cas. Flambeur en a fait les frais, après plusieurs caresses un peu brutales qui ont laissé des traces. Ils viendront à bout des créatures et sauveront le pauvre Smitty Smith, emprisonné pour ébriété sur la voie publique (encore un ? Décidément…) en espérant que cela lui fera passer le goût de la bouteille. Après ces mésaventures, comme quoi c’est dangereux un bureau de shérif, le gang au complet se retrouve donc à nouveau au saloon. Les blessures sont soignées et les enfants rassurés. Une brève discussion aboutit à une décision peu téméraire mais sage (comme quoi) d’attendre le lever du jour à l’intérieur en sureté avant de partir explorer le reste de la ville. Il est en effet peu probable que d’autres survivants soient présent et de plus, rare sont les personnes en état pour y aller.
?
avatar
Excellent, je vais reprendre plusieurs trucs : la ferme avec la femme qui accouche d'une tique, et la ville attaquée. Peux tu me dire quelles sont les creatures qui attaquent la ville d'ailleurs (je ne suis pas MJ à deadlands depuis longtemps) ?
Et pourquoi attaquent-elles cette pauvre bourgade ?
Merci  Smiley
avatar
Je ne peux pas en revendiquer la paternité, c'est tiré d'un scénario de Deadland reloaded américain : For whom the whistles blow. achetable en pdf et assez sympa. Les créatures qui attaquent sont des Nosferatus (ou vampire américain moche) et ils attaquent cette ville parce que elle est sur la ligne de chemin de fer et qu'elle a pas de chance (c'est du hasard et la ville peut être placée n'importe où en fait)
avatar
Scénario 4 : Pour quelques Nosferatus de plus.

La nuit se passe lentement et aura raison d’une partie des gardes, endormis peu avant le lever du jour. Velasquez, encore en forme, décide de partir explorer la ville maintenant que le jour est levé. Il part seul, ce qui aurait pu être une mauvaise idée… Mais la chance sourit parfois aux musiciens, et bien que les seuls rencontrent qu’il ait fait soient avec la famille Keeton, les banquiers de la ville qui, suite à une rencontre désagréable, préfèrent maintenant prélever leur intérêts à la source et en nature. Devant des banquiers aussi avides, notre guitariste préfère les laisser enfermer dans leur coffre-fort et aller chercher de l’aide. Cluster se porte volontaire. Ils se dirigent alors vers le maréchal-ferrant, toujours à la recherche de survivants.
Manque de chance ils en trouvent, trois hommes qui arrivent dans la ville sur un chariot à vapeur. Après un bref échange, le conducteur, un homme propre sur lui avec une petite moustache et bien coiffé, ordonne à ses hommes de se débarrasser de nos deux amis. Et pour se faire, la gattling montée sur l’arrière du chariot semble l’arme de choix. Heureusement, Cluster et Velasquez ne se laisse pas faire et se débarrassent des hommes de mains, le conducteur quant à lui semble être un savant fou et réussit à s’échapper en disparaissant sans demander son reste. Et voilà comment des personnes incapable de monter à cheval correctement se retrouver au volant d’un chariot à vapeur. Ils auraient sans doute pu revenir plus rapidement au saloon à pied mais cela aurait été nettement moins drôle, moins dangereux aussi mais bon. L’un des malfrats est encore en vie et a droit à un tour de manège gratuit.
   A peine arrivé, l’interrogatoire commence et celui-ci est bref, il travaille pour la Bayou vermillon et actuellement pour M. St-Martin. La ville devait être déserte quand ils arriveraient, les créatures auraient dû faire le boulot (comme quoi c’est pas facile de trouver de la griffe d’œuvre qualifiée et efficace). Il ne sait pas grand-chose d’autre, et n’a pas le temps d’inventer quoi que ce soit que le saloon est pris d’assaut par ce qui semble être le reste de ses amis. Un siège s’installe et chacun défend ses positions. Certains défendent même farouchement leur dernière acquisition alors que le proprio tente de récupérer son chariot à vapeur. Luke fait partie de ces gens, qui n’aiment pas qu’on vienne le déranger et abîmer ce qu’il s’est donné tant de mal à construire et préserver. Les hommes de mains s’en rendent compte assez rapidement alors qu’il fait un grand ménage de printemps, aidé par cluster et son contrôleur de tempête.
   Tout ceci prend fin avec le sifflement du train, annonce d’un départ imminent. Cluster, Flambeur et Velasquez n’hésitent pas et embarque sur le chariot à vapeur, seul moyen de pouvoir rattraper une locomotive en marche. La course poursuite est épique, surtout quand on découvre que les talents de conducteur de Cluster sont … limités. Malgré tout, il possède d’autres atouts dans sa manche, principalement une dizaine de bâtons de dynamites, de quoi se faire entendre. Après un lancer précis de notre cher Flambeur, une partie du train déraille. Momentanément ralenti, la locomotive se fait rattrapée par nos trois compères, qui font la rencontre du fameux St-Martin, un homme noir en chapeau haut-de-forme qui ne semble pas amical, en compagnie du scientifique rencontré quelques temps plus tôt. Quelques plombs dans le corps de St-Martin le rendront beaucoup plus réceptif. Projeté en arrière, il entraîne dans sa chute son compagnon et l’assomme, tandis que la locomotive fini par s’arrêter.
   Dans le wagon restaurant, quelques-uns des habitants encore vivants et dans le train couchette, des resquilleurs qui se sont retrouvés avec un billet aller-simple pour les enfers. Tout ce beau monde est alors raccompagné jusqu’à la ville, avant que Cluster ne revienne pour récupérer quelques kilos de roche fantôme. Parmi les survivants, le shérif Roscoe Barger, qui a eu plus de chance que son adjoint. Pendant que Cluster fait ses emplettes, le reste du gang apprend que certaines des créatures ont été aperçues se glissant dans le puits du village et sous les chiottes derrière le saloon. Manifestement, il va falloir nettoyer toute cette merde…
   Les voilà donc tous réunis une fois de plus dans le saloon, comme quoi l’accueil est chaleureux. Cluster décide de s’occuper de sa roche fantôme nouvellement, et illégalement, acquise et laisse les autres écouter le récit du shérif. Le père Lopez décide de bénir l’assistance de sa bouteil… présence tandis que les autres prennent un petit remontant. Le récit est dur, et inquiétant. Manifestement, les gens tués par ces créatures ne restent pas morts bien longtemps et finissent par rejoindre les rangs de leurs assassins. Il compte bien interroger les captifs et particulièrement le professeur capturé par le gang. Et vu son état, la fête du chanvre sera pour bientôt. En apprenant ça, Hans et le père Lopez décident d’aller voir ce qu’il est advenu des hommes tués par ses créatures. Les seuls dont ils aient connaissances se trouvant derrière le saloon, il ne leur faut pas longtemps pour se rendre sur les lieux. Hélas, il y a autant de cadavre ici que de poux sur la tête d’un tondu. Mais Hans à l’ œil du chasseur, et trouve rapidement une piste qui mène jusqu’au débarras situé quelques mètres plus loin. La chasse est ouverte.
   Pendant ce temps, Marcus revient au saloon, ils ont trouvés des traces qui mènent au puits de l’avenue principale. D’après les souvenirs du shérif, une ancienne carrière se trouvait ici, avant qu’un glissement de terrain de recouvre tout, la ville s’est construite par-dessus. Après quelques discussions animées, voici nos cowboys devenus mineurs. Dans le cabanon, un puits a été creusé, celui-ci est rempli de viscère jusqu’au genou et ouvre ensuite la voit à un tunnel creusé à griffe nue manifestement.
   Les voilà donc tous en file indiennes, dans ce boyau étroit et inconfortable. Seulement éclairé par une lanterne, l’avancée est pénible. Soudain, des bruits étranges viennent troubler le silence de mort. Nos compagnons réagissent à temps, et sont prêts à accueillir les invités ? Trois nosferatus sortent des murs et attaquent de part et d’autres nos apprentis mineurs. Heureusement ils apprennent vite et creusent à coup de flingues de belles excavations dans leurs poitrines décrépites. Ils s’arrêtent quelques instants pour reprendre leurs souffles, puis élaborent un plan ingénieux mais peut être dangereux, ils décident de se séparer ! Hans et le père Lopez décident donc de partir par l’un des tunnels creusé par les nosferatus, tandis que le reste des joyeux compagnons poursuivent dans le tunnel principal. Le tunnel annexe ne mène à rien et nos deux aventuriers reviennent donc sur leurs pas pour retrouver le reste du gang, tranquillement assis en attendant leur retour. Ce qui entraîna un cours d’allemand de la part de Häns, portant sur le vocabulaire, un atout de choix pour les voyages touristiques. Ils apprirent des mots tels que couard, froussard et fils de femme à la vertu discutable. Comme quoi la poésie n’est pas morte.
Après ces échanges culturels, ils reprirent leur route jusqu’à arriver dans une grotte, beaucoup plus vaste dans laquelle s’écoulait une rivière souterraine. Pas fou, ils avancent dos à dos guettant les alentours. Sage décision, la menace cette fois vient d’en haut. Trois nosferatus pendus au plafond comme dit la comptine. La suite fut visez le cœur enterrez ces horreurs. Le parolier écrit avec un six coups ouais. Les premiers tombent comme des mouches, mais d’autres attaquent à leur tour et c’est le chaos. Chaos aggravé par l’arrivé d’une monstruosité d’une taille imposante, bien plus terrifiante que le reste de ses serviteurs. Flambeur en fait d’ailleurs les frais à tel point que le père Lopez dans un élan d’héroïsme invoque sa foi et s’interpose entre la bête et son allié, offrant un moment d’incertitude qui suffit à Hans pour percer le cœur noir de la créature d’une balle de calibre .76 qualité allemande comme il dit. Les coups de feu cessent peu à peu, pour être remplacé par les gémissements des survivants. Derrière une pile de cadavre, se trouvent quelques habitants et un cowboy, tous en piteux états. Une partie du gang se charge de les accompagner vers la sortie, quand l’autre s’assure que les morts le reste.
   Le chemin du retour est nettement plus calme, jusqu’à l’arrivée dans la ville. Cluster prêt à accueillir quiconque à l’air louche sortant du puits avec sa gattling est présent ainsi que le shérif, qui leur annonce qu’un employé de la Denver Pacific railroad est là et demande à leur parler. Sales et fatigués, blessés pour la plupart, ils se dirigent vers le saloon pour rencontrer Hector Copernicus, employé de la D.P railroad et des Smith & Robards industries. Il est accueilli assez violemment par Velasquez, alors que Hans se réjouit de rencontrer un suisse dans ces contrées barbares. Après des explications houleuses, où il essaye tant bien que mal de faire comprendre que la Denver Pacific n’est pas responsable de ces évènements et qu’il vaudrait mieux aller regarder du côté de la Bayou Vermillon, Velasquez part se coucher quant au père Pedro Lopez, lui semble prêt à partir en croisade et essaye en vain d’entraîner une partie des ressources de Smith & Robards à sa suite. Pas rancunier, Hector s’assure que les ressources de ses employeurs soient mises à disposition pour soigner les blessés. Une fois soigné et un peu rétablis, le shérif demande à Velasquez et Flambeur d’organiser un nouveau concert, visant cette fois à rassurer les habitants, et leur faire oublier les mésaventures de la veille.
   Le soir venu, le saloon est bondé et le concert des deux compères est un succès. L’ambiance est un peu alourdie par le père Lopez, qui s’indigne de l’irrespect du deuil, ce qui ramène certaines familles brutalement sur terre. Néanmoins, dans l’ensemble le gang peut se coucher l’esprit serein, fier d’avoir rendu le monde un peu meilleur qu’il ne l’était hier. En tout cas jusqu’au lendemain.
avatar
Excellent, toujours aussi sympa. Vivement la suite Smiley
avatar
Dernier scénario joué jusqu'à présent :
Scénario 5 : La vengeance se mange plus tôt que prévue.

C’est un nouveau jour qui se lève sur la petite ville de Pickman Town, même si ce réveille est difficile pour la majeure partie des couches tard de la veille. Malgré tout, Flambeur et Big Irish sont les premiers debout, et après un petit déjeuner copieux à base de gruau et de bacon, ils se décident à partir à la rencontre de Hector Copernicus, afin de lui poser quelques questions. Celui-ci est parti à la première heure avec son équipe pour dégager la voie de chemin de fer de la locomotive qui l’encombre. Après une demi-heure de chevauchée ils le retrouve en plein chantier avec son équipe.
Le suisse est aux commandes d’une énorme machine, faite de métal, de piston et de vapeur, munie d’une immense pelle sur le devant. Par l’intermédiaire de diverses commandes, il la glisse sous l’un des wagons et le soulève tandis que le reste de son équipe y harnache des chevaux pour aider à le redresser. La machine est impressionnante d’efficacité et bruyante comme les enfers.  Un fois l’un des wagons redressé, il remarque la présence des deux compères et descend les saluer. Il en profite pour leur présenter sa machine : l’Ovomaltinium, la machine qui déplace les Montaaaaagnes ! comme il dit. Il semble en être très fier et leur propose une démonstration une fois que le second wagon sera prêt à être redressé. En attendant, il répond volontiers aux questions du journaliste et du cowboy, celles-ci portant majoritairement sur la Bayou Vermillon et le baron Simone Lacroix ainsi que leur prochaine destination : Salt Lake city.
Une fois ces questions terminées, il remonte sur sa machine et poursuit sa tache redressant un à un tous les wagons. D’après Flambeur, il nettoyait les bâtons de dynamite quand le coup est parti tout seul. Flambeur et l’Irlandais retournent vers le saloon et décident de s’offrir quelques coups à boire supplémentaires. Il faut dire que ce n’est pas du lait qu’ils ont bu pour leur petit déjeuner, et leurs noms commencent maintenant à être sur certaines bouteilles du saloon.
C’est à ce moment que Gary fait son entrée, entrée remarquée quand le bonhomme fait près de 2m de haut et plus de 100 kg. Un garçon pas bavard, il commande du bout des lèvres des rations de voyage et un plat pour le déjeuner. Mais un gars comme ça, ça s’oublie pas et Flambeur reconnait rapidement l’une des personnes qu’ils ont sortis du repaire des nosferatus la veille. Ils échangent quelques politesses et le colosse finit par s’installer à leur table pour leur offrir un verre, pour les remercier. Il leur résume rapidement son histoire et pose quelques questions sur ce qu’il est advenu de ceux qui ont détourné le train. Vu que le seul survivant se trouve sous les verrous autant aller le voir. Flambeur et Big Irish décident de l’accompagner, par curiosité.
Vu la dérouillée qu’il a pris la veille, le prisonnier est pas en état de raconter quoi que ce soit, le shérif par contre en sait assez pour répondre aux questions de nos amis. Gary décide de poursuivre ses recherches, et se rend jusqu’aux wagons et la locomotive. Il y apprend de la bouche de M. Copernicus, que le cadavre du complice n’a jamais été retrouvé, ce qui semble inquiéter notre enquêteur. Les autres quant à eux se retrouvent à nouveau dans le Saloon, pour boire un coup. C’est à ce moment que Hector vient leur annoncer que la voie de chemin de fer est dégagée et qu’un train pour Salt Lake devrait arriver demain. De plus, ils ont rétabli les lignes de télégraphe et ils ont reçu deux télégrames pour M. Velasquez. Celui-ci les lis rapidement, et en tend un à au reste du gang. C’est un télégrame de M. Livingstone qui leur demande si tout s’est bien passé à leur arrivée et s’ils peuvent l’informer de leur prochaine ville de résidence. Il aura peut-être un travail pour eux d’ici quelques temps. Ils s’accordent tous pour aller jusqu’à Salt Lake et pour l’en informer. C’est Velasquez qui s’y collera d’ailleurs.
Ce même train amènera le juge chargé de juger le professeur Wilton, s’il est toujours en prison d’ici là. D’un commun accord, Flambeur et Gary, décide de s’en assurer. Flambeur investi le bureau du Shérif, tandis que Gary se pose dans un rocking-chair devant le saloon.
La soirée se déroule sans évènement notable jusqu’à 5h du matin, où alors que Flambeur est toujours éveillé, le prisonnier commence à déchirer des morceaux de sa chemise et en faire une corde. Le shérif intérimaire, pas fou, lui ordonne de poser son cul sur le banc et d’arrêter ses conneries. Celui-ci a plus ou moins obéis, jusqu’à ce qu’il saisisse un des barreau de la fenêtre pour ensuite s’éclater la tête contre le mur de sa cellule, encore et encore. Flambeur n’a pas le temps d’appeler le shérif que le professeur Wilton est mort, la tête éclatée. On lui avait pourtant dit de pas se laisser abattre. Le cadavre sera brulé à l’extérieur de la ville, avec l’aide de Gary.
Sur le chemin du retour, alors que l’aube pointe à peine, il remarque quelque chose d’étrange juste à côté de la fenêtre de la prison, des empreintes, légèrement humides qui se dirigent vers le cimetière. Arrivé au cimetière, Flambeur et Gary toujours sur leurs gardes, repère deux personnes, une qui se dissimule derrière les tombes, et une autre qui se dissimule pas vraiment. Malheureusement, ils sont repérés aussi et s’ensuit alors une fusillade dans le cimetière, ce qui épargnera du boulot au fossoyeur. Manque de bol, si l’un des adversaires semble être Jean-Charles St Martin, l’autre est un vieux résident du cimetière, du genre pas bavard mais très affamé, qui se jette sur les deux compères. La poudre parle et elle est prolixe. Le cadavre ambulant fini par retourner là où il aurait dû rester. Quant à l’autre, Flambeur lui met une balle dans chaque bras, ses peacemakers devenant des hommes-troncs maker s’il l’on peut dire. Manifestement, ça suffit pas à Gary, qui coures jusqu’au cadavre en hurlant, avant de lui coller une balle de fusil dans la tête. A ce moment, Big Irish et la cavalerie débarque, une minute trop tard mais juste à temps pour pouvoir prendre une photo de Flambeur avec le cadavre ambulant qu’il a plombé. Parution dans le prochain numéro !
Ils ne prennent pas la peine d’enterrer qui que ce soit, faisant un nouveau grand feu de joie dans le cimetière et retournent ensuite au saloon attendre l’arrivée du train. Le contrôleur en prend pour son grade quand il essaye de faire payer un billet à Gary, mais Hector Copernicus intervient et évite la crise en offrant un billet en première classe à Gary et au reste du gang. Les voilà en route pour Salt Lake city.