Cookies

Utilisation des cookies

Pour le bon fonctionnement du site, nous utilisons des cookies techniques qui permettent de gérer votre connexion.
Nous utilisons des cookies Google Analytics pour le suivi anonyme de la navigation. Vous pouvez désactiver ces derniers à tout moment ici.

Confirmation

Par défaut, nous conservons votre acceptation durant 13 mois.
Gérez vos cookies ici.



Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

La Porte d'Ishtar 136

Forums > Communauté > Les financements participatifs

avatar

J'ouvre un sujet sur cette traduction dont le financement ne devrait plus tarder.

Entre les bassins de l’Idigna et du Buranum se trouve l’Empire d’Akkad. Conquis et gouverné par Sargon l’Alchimiste depuis plus de 2000 ans. Premier et unique Empereur. Le plus grand depuis Gilgamesh. Ici, les Awilu vivent dans le luxe et le confort, alors que les Mushkenu et les Wardu, les races crées, travaillent sous leur joug et les protègent de tout péril.
Enshakushanna, le Roi-Sorcier à la barbe tressée, domine avec une main de fer la cité d’Uruk. Le sacrifice d’innombrables vies aux desseins des Dieux des Étoiles depuis le haut de la Ziggourat lui procure connaissance et pouvoir. Shuk-Nippurash, celle qui n’a pas besoin d’époux, apporte la fertilité à Kish. Les Phéniciens, artisans du monde sourd, offrent leurs marchandises aux commerçants d’Assur en échange de leurs vies. Une révolte de ces esclaves qui craignaient que le sort ne se soit abattu sur Lagash. La peste, sans doute invoquée par un quelconque sorcier rival, se répand à Nippur. Les incursions des Cimmériens depuis les montagnes du nord et celles des Iridimmu depuis le désert de l’Ouest provoquent de violents combats. Les armes de bronze s’entrechoquent et le sang est la seule chose qui irrigue les steppes entre les fleuves.
En Akkad, la liberté n’existe pas. En Akkad, la vie ne vaut rien.
Ils disent que c’est le prix de la civilisation.
Mais il n’en fut pas toujours ainsi. Avant il y avait Sumer. Mais ceux qui connaissaient l’écriture perdue ont fui avec Hammurapi. Avec leur dieu Enlil vaincu, ils fondèrent la cité souterraine de Babylone, là où la lumière maladive des étoiles ne pénètre pas. Depuis plus de deux millénaires la Porte d’Ishtar, qui en permettait l’accès, était fermée.
Tout est sur le point de changer. La Porte s’est ouverte.

La Puerta de Ishtar est un jeu de rôle de fantasy dont l’univers s’inspire largement des cultures du Proche-Orient antique, principalement de la Mésopotamie, pour alimenter un univers de sword & sorcery influencé par les écrits d’auteurs comme Robert E. Howard, Michael Moorcock et Fritz Leiber. Les joueurs incarnent des personnages issus de six cultures possibles, certaines développées par des peuples non-humains.

Les six factions jouables sont : les nobles Awilu, les esclaves Mushkenu d'Akkad, les gardiens Wardu, les hommes libres Cimmériens, les nomades Uridimmu et les commerçants d'Assur.
La création d’un personnage doit se réaliser en groupe. Elle suit les étapes de la vie du personnage qu'on imagine au fur et à mesure : sa naissance, son enfance et adolescence, sa maturité et son « point d’inflexion », un événement bouleversant qui a déterminé son départ pour l’aventure. La naissance inclut le choix de la culture d'origine parmi les six possibles, le choix d'un nom dans les listes fournies, la détermination des caractéristiques par des jets de dés. Au fil des deux étapes suivantes, le joueur choisit une ou plusieurs professions exercées de manière plus ou moins approfondie par le personnage aux différentes étapes de sa vie, ainsi que des traits de caractère, et, enfin, des compétences de combat. Au moment de la maturité et du point d’inflexion, chaque joueur doit impliquer dans l’histoire de son personnage un personnage créé par un joueur voisin, pour que les différents personnages-joueurs se connaissent entre eux et entretiennent des liens étroits dès le début de l’aventure. La création se termine par le choix du lema (une ou deux phrases représentant les convictions profondes du personnage), les objectifs du personnage à court et long terme, et quelques touches finales telles que l’équipement et les possessions.

La Puerta de Ishtar utilise un système de jeu baptisé "Motor de Emociones" (Moteur d’émotions), qui utilise quatre dés à six faces. Chaque personnage est simulé par six caractéristiques (Dextérité, Esprit, Charisme, Force, Perception et Volonté) notées de 1 à 6 et par des bonus de profession notés de 1 à 3. Pour accomplir une action incertaine, il faut faire un jet de conflit : 3d6 + caractéristique + éventuel bonus de profession. L'objectif est d’égaler ou de dépasser une difficulté allant de 9 à 21, la difficulté moyenne étant 13. Pour un conflit entre un PJ et un autre PJ ou bien contre un PNJ important du scénario, chacun fait un jet et le personnage qui obtient la somme la plus élevée remporte le conflit. Pour un conflit entre un PJ et un PNJ peu important, le PNJ ne fait pas de jet : le PJ doit simplement vaincre une difficulté de 10 + caractéristique du PNJ +éventuel bonus de profession du PNJ.

Deux systèmes de combat sont proposés : les escarmouches (escaramuzas), destinées à résoudre en un seul jet de dés un affrontement entre un ou plusieurs PJ et un ou plusieurs PNJ peu importants, et les confrontations (contiendas), destinées aux affrontements contre les PNJ importants d’un scénario (monstre, adversaire maléfique, etc.).

avatar

Et bien nous allons surveiller ça de prêt !

avatar

Alléchant. Il y a des subtilités dans le moteur de jeu ?

avatar

L'univers m'intéresse. En revanche, le système n'est pas fait pour moi (hormis les poids lourds du jdr - AdC, DD5... - je préfère des systèmes légers)

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Badevolk
avatar

Aïe, je pensais aussi que c'était un système léger. Et apparemment c'est pas trop le cas.

Dommage l'univers est super et ça change du medfan vanilla

avatar
Federico67

Je suis également client des systèmes fluides et légers, adaptés aux types de fictions qu'ils cherchent à émuler (ces dernières années, mes références en la matière sont Mutant Year Zero, Barbarians of Lemuria, Cerbère, Sombre...) et le système de la Porte d'Ishtar ne m'a pas l'air bien complexe.

3d6 + carac + bonus profession contre un seuil de difficulté, même chose au combat avec 3d6 + valeur d'attaque ou de défense.

Il y a quelques subtilités, intéressantes je trouve, avec les traits de caractère, les émotions et la détermination qui permettent d'influencer positivement (ou négativement) un jet, mais rien de trop lourd selon moi.

Le système est présenté sur le grog.

avatar

J'ai hâte aussi. Je suis assez fan de la Mésopotamie et de Sumer, particulièrement la période d'Uruk finale (-3400 environ). Je mène d'ailleurs actuellement du Into the bronze (système hyper ramassé et intéressant au passage). Bref, je vais surveiller cala avec intérêt aussi.

avatar

En VO, rien à part le LdB et l'écran, ya pas eu d'extension... J'espère que la VF proposera d'autres choses content

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Badevolk
avatar

Juste un livre de base et un écran, pas de suivi depuis 8 ans en VO, je vais gentiment passer mon tour clin d'oeil

Ce message a reçu 1 réponse de
  • WolfRider4594
avatar
jayjay37

Au contraire c'est une forte incitation pour y aller. Au moins on sait qu'on ne va pas claquer une fortune sur une gamme à rallonge.

avatar

J'ADORE (et fantasme plus que de raison) l'idée d'un

RPG.

(Quel bijou, ce roman...)

En revanche... les images (ce minotaure...), la police (et ses ombres portées...) , la charte graphique me font... fuir absolument.

Le grand âge rend con, que voulez-vous...

Tout de même, je surveille du coin de l'oeil.

avatar
Federico67

Il y a quelques modules et scénarios (Eburnea, Ruisenor, Anhelan...), mais oui ce n'est pas une grosse gamme avec de multipes suppléments.

De ce que j'ai pu lire, le livre de base a été conçu pour se suffire à lui-même. Certains verront ça comme un atout (pas besoin d'attendre le livre X pour avoir une description la région/ville Y, ou pour apprendre les ultimes secrets de l'univers), d'autres non.

Les gouts, les couleurs...

avatar

Juste un livre de base et un écran, pas de suivi depuis 8 ans en VO, je vais gentiment passer mon tour clin d'oeil

C'est dommage, parce que la France est quand même le pays où les VF sont le plus retravaillées et étoffées par rapport aux VO. Attends au moins de voir ce que proposera l'éditeur français, histoire de juger sur pièce.

J'ADORE (et fantasme plus que de raison) l'idée d'un

RPG.

(Quel bijou, ce roman...)

En revanche... les images (ce minotaure...), la police (et ses ombres portées...) , la charte graphique me font... fuir absolument.

Le grand âge rend con, que voulez-vous...

Tout de même, je surveille du coin de l'oeil.

Jay


Alors, ce n'est pas la même ambiance. Le roman de Silverberg est très orienté historique, et c'est même une historicisation de l'Epopée de Gilgamesh qui en élimine tous les éléments merveilleux (ce qui m'a fortement déplu, personnellement, parce que je n'ai rien à faire d'un mythe qu'on tord pour essayer de retrouver une supposée réalité historique : le postulat se fonde sur une conception à la fois obsolète et simpliste de l'étude des mythes - même si le résultat reste une excellente inspi rôlistique).

La Porte d'Ishtar, ce n'est pas du tout historique : c'est un univers de sword & sorcery à la Conan, avec de la magie, des démons, des sorciers, etc. mais avec des inspirations du monde réel différentes, axées sur le Proche-Orient ancien, ce qui donne toute sa saveur à l'univers. C'est quelque part entre Le Roi-Scorpion et les livres babyloniens de la Bible avec des dieux poulpiques en plus.


En revanche, si tu veux Gilgamesh, roi d'Ourouk JDR, ça existe déjà : ça s'appelle Uruk et c'est un jeu gratuit d'Olivier Dubreuil, hébergé sur le site du Scriptorium. Et je te le recommande fortement content

Ce message a reçu 1 réponse de
  • NooB294044
avatar

Juste un livre de base et un écran, pas de suivi depuis 8 ans en VO, je vais gentiment passer mon tour clin d'oeil

jayjay37

En vo il existent des supplements et des scenarios.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • jayjay37
avatar
teufeu

Il y a 2/3 bricoles en PDF issues du KS, 3 petits scénarios, des illustrations de PNJs, quelques monstres en plus... c'est très très minimaliste. Les scénarios ont été publiés en arbre mort, au moins un, je l'ai vu dans une boutique à Madrid, mais dans la plupart des boutiques le jeu est soit absent des rayons ou soldé. En 9 ans d'existence cela ne fait pas bésef niveau matos, pour ma pratique perso. En tout cas, chaque fois que je vais voir la moitié espagnole de ma famille j'ai jamais eu le réflexe de l'acheter, je reviens toujours avec du Aquelarre, c'est beaucoup plus prolifique et c'est un régal à lire clin d'oeil Autant la traduction de certains jeux peut me faire franchir le pas pour une question de fainéantise de lecture, mais pas là. Après il peut y avoir une politique de grosse création française comme pour BoL mais cela prend des mois/années. Je verrai bien à ce moment là^^.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • teufeu
avatar
jayjay37

Ça ne veut pas dire que la qualité n'est pas bonne.

Certains jeux français ont une gamme courte mais sont bon (colonial gothic par exemple )

avatar

Et puis, a-ton vraiment le temps de lire et de (faire) jouer à de nombreux jeux aux gammes étendues ?

Des jeux proposant tout (ou presque) dans le livre de base, avec de quoi bâtir soi-même quelques aventures, je trouve ça pas mal aussi.

avatar

Des jeux proposant tout (ou presque) dans le livre de base, avec de quoi bâtir soi-même quelques aventures

Nico du deme de Naxos

Tant mieux. Moi j'en suis incapable (pas le talent, pas le temps...)

avatar

A priori le vieux D20 SWORD & SORCERY ANCIENT KINGDOMS MESOPOTAMIA est largement utilisable

avatar

je reviens toujours avec du Aquelarre, c'est beaucoup plus prolifique et c'est un régal à lire clin d'oeil

jayjay37

Tu m'étonnes ! clin d'oeil

Je viens d'acquérir les derniers suppléments (suite de la saga del Filandon de San Pelayo et surtout l'ouverture par delà les Pyrénées : avec royaumes de France et des îles britanniques : décadences de la noblesse, guerres des papautés, de cent ans, création de perso français... : une richesse décidemment incroyable ! Pour moi, il reste mon jeu coup de coeur )...

Mais j'ai aussi la Porte d'Ishtar (LdB et écran) : pas joué mais lu et en conserve un très bon souvenir, très intéressant et déjà complet par lui même... cf les notes de Belgarath et de Tybalt : totalement d'accord quant à l'idée que je me suis fait du jeu (belle richesse, fantaisie à la Conan sur les terres du Proche-Orient actuel).

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Nico du deme de Naxos