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[Chroniques Galactiques] Quelques questions sur l'univers du Bras d'Orion 16

Forums > Jeux de rôle > JdR Black Book > Chroniques Oubliées

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Bonjour à tous

Je lance la campagne Le Bras d'Orion dans une dizaine de jours via Roll20 et j'ai quelques questions sur le lore pour Thom' ou d'autres qui auraient déjà fait jouer cette campagne.

  1. La vitesse maximum en espace normal : 1 UA toutes les 20 minutes, 3 UA à l'heure, c'est environ 125.000 km/s soit 0,4c. C'est bien ça, il n'y a pas d'erreur ?
  2. La traversée d'une singularité : je pars du principe qu'elle ne dure qu'une fraction de seconde. En gros, on saute d'un système à l'autre instantanément, ce qui prend le plus de temps, ce sont les traversées intrasystèmes d'un point de saut à l'autre. On se rapproche d'un univers comme celui de CJ Cherryh (Chanur, Merchanter's Luck, etc...) ou de Laurent Genefort (sa Panstructure et ses ansibles dits Portes de Vangk) ?
  3. Les communications interstellaires : puisqu'il faut un moteur spécial pour franchir la singularité, je suppose que les ondes radios ne passent pas toutes seules dans le trou de ver, et les communications se font par vaisseaux-courriers emportant avec eux des mises à jour de données qu'ils diffusent dans chaque système qu'ils traversent. On est là plutôt dans un univers de type Traveller Third Imperium avec son réseau de X-boats ?

Merci d'avance

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Pour le point 3 je m'étais inspiré du lore d'Eclipse phase et de Mass Effect un peu remanié et rendu moins Hard Science. Chez moi les communications intra-système prennent quelques minutes à plusieurs heures en fonction de la distance (jusqu'à quelques jours dans les grands systèmes aux singularités très éloignées). Entre les systèmes on passe sur la communication neutrino qui prend plusieurs semaines à plusieurs mois (si tu dois changer de bras galactique). L'autre solution étant de passer par des téléporteurs quantiques pour une comm instantanée quelle que soit la distance, mais les ansibles de communications sont massives (stations spatiales et vaisseaux de guerre uniquement) et surtout le prix du qbit de donnée est prohibitif. En gros la plupart des équipages ne pourront que se permettre d'envoyer des "télégraphes" par ce médium.

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Hello,

Je crois que tu l'as posté en double celui-là content

Pour te répondre:

  1. C"est bien 40% de la vitesse lumière oui. Attention par contre, c'est une vitesse de pointe pour un vaisseau de bonne qualité bien entretenu. Un maximum pratiquement jamais atteint donc (même si les PJ dans la campagne ont justement un vaisseau qui peut s'en approcher pas mal)
  2. La traversée elle-même ne prend effectivement qu'une fraction de seconde pour qui dispose d'un moteur à singularité. Par contre, ça nécessite des manœuvres d'approches pas forcément évidente. D'une part parce que les singularités sont de taille extrêmement réduites (à l'échelle spatiale), d'autre part parce qu'elles sont généralement entourées d'infrastructures diverses, modernes ou plus anciennes. Donc approcher d'une singularité, c'est un peu comme approcher d'une planète (ou d'un aéroport pour un avion de nos jours), on diminue sa vitesee, on se met sur le bon axe d'approche, on vérifie les alertes de proximité, etc. etc. Compter donc une bonne demi heure pour un transport lambda allant à une allure de croisière. Un jock peut le faire en quelques minutes en prenant des risques et en s'insérant dans le traffic (pour les systèmes les plus achalandés), mais ça nécessitera quelques tests de pilotage. Cela dit, ça reste effectivement négligeable à l'échelle d'un système et à moins d'événement spécial, c'est effectivement la traversée de chaque système qui prend le plus clair du temps d'un voyage spatial.
  3. Les ondes ne passent effectivement pas les singularités, et il est vain de vouloir les transmettre de système en système. Le fonctionnement est donc le suivant: il y a des balises situées à chaque singularité et qui enregistrent toutes les données du système local. À chaque nouveau vaisseau qui cherche à franchir la singularité, la balise s'interface avec le système de bord et fournit un différentiel avec le dernier rapport de données. L'ordinateur de bord enregistre ça, puis transmet lesdites données à la balise de l'autre côté. Il y a donc des mises à jour de proche en proche. C'est plus compliqué que ça, évidemment, avec des systèmes de redondance et de check de ce qui a effectivement été transmis, mais sur des systèmes centraux, avec des vaisseaux qui passent les singularités des centaines de fois par jour, ça permet une mise à jour pratiquement en temps réel. Des systèmes plus reculés avec un traffic beaucoup plus intermittent peuvent par contre rester dans le "noir" pendant des heures ou des jours entiers. Ça permet aussi quelques trucs sympas pour un hacker imaginatif capable de bidouiller son ordinateur de bord pour altérer les données transmises plaisantin

Hope it helps

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Salut Thom'

Oui, il apparait en double, mais je n'ai pas la moindre idée pourquoi, je n'ai cliqué qu'une fois sur le bouton Enregistrer plaisantin

Merci pour tous ces détails, très sympa.

J'abuse avec un autre question : Les singularités sont à des points fixes de chaque système ? Quand on parle de la singularité de Sol "du côté" de Saturne, c'est "quelque part près de l'orbite de Saturne", pas "en orbite autour de Saturne" ? Car dans le premier cas il faut toujours se fader la traversée du système d'une singularité à l'autre, alors que dans le second cas, tout dépend des positions respectives des planètes à l'instant T (les temps de trajet pourraient aller du simple au double selon que les singularités sont en opposition ou en conjonction autour de l'étoile tutélaire).

Merci encore.

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Rien n'est fixe dans l'univers content

Les singularités suivent les orbites, et donc la distance avec la singularité change en fonction du temps, et peut effectivement considérablement varier selon la situation des planètes.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • MRick
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Thomas Robert

Zut j'ai répondu sur l'autre avant de voir celui là...

Du coup la singularité de Saturne, elle est sur la même orbite que Saturne ?

Si c'est le cas et qu'elle respecte les lois de Kepler, elle devrait donc se trouver assez loin de Saturne finalement, sur un point de Lagrange, L4 ou L5 ? Voir même pire à l'opposé en L3 ?

Ou alors si ce n'est pas exactement la même orbite, les points de Lagrange L1 et L2 sont probablement assez proche et toujours à la même distance de Saturne, même si je crois qu'ils doivent être moins stables que les points L4 et L5.

Bon après, si ça se trouve les singularité n'ont pas de masse et/ou elles ne respectent pas les lois de Kepler, dans ce cas, OSEF... Mais ça serait une explication un peu TGCM ! mort de rire

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Elle est elle-même en orbite autour de Saturne, et non immobile par rapport au duo Saturne-Soleil

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Je serais quand même curieux de savoir dans quel scénario on trouve cette fameuse info à propos des com. N'étant pas tombé dessus j'ai évidemment brodé autour content

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Encore une question pour Thom : la carte stellaire de la bulle locale montre les lignes de "métro" plaisantin entre les différents systèmes / étoiles principales de l'UPF.

Vu la faible distance qui nous en sépare, je suppose qu'il n'y a qu'un saut de singularité entre Sol et Alpha Centauri (4,5 AL de distance). Pour Tau Ceti nous sommes à 11,9 AL de distance. N'y a-t-il également qu'un saut d'Alpha à Tau Ceti, ou bien passe-t-on par une ou deux autres étoiles mineures sur le chemin (genre des naines rouges que nous autres terriens de 2018 n'avons pas encore découvertes) ?

Bref, de manière plus générale, les lignes de transit indiquées sont-elles directes entre chaque étoile, ou bien y a-t-il des étapes par des systèmes intermédiaires non balisés/colonisés ?

Ce message a reçu 2 réponses de
  • MRick
  • et
  • Thomas Robert
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TricheLumiere

Je pense que toutes les naines rouges à moins de 100 AL du système Solaire ont été détectés par les humains, on parle quand même d'objets lumineux... Qu'on trouve encore des Naines brunes ou autre à cette distance à l'avenir, c'est possible, mais des naines rouges ou autres étoiles, je n'y crois pas.

Par ailleurs sur ce site, on trouve toutes les étoiles à moins de 20 AL du soleil, il y a un tableau en bas, la première colonne donne la distance, et dans la 3ème tu as le type d'étoile. Les naines rouges sont celles dont le type commence par M :

http://www.solstation.com/stars/s20ly.htm

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TricheLumiere

Alors a priori, par rapport à la carte proposée dans le numéro 18, il n'y a pas de nœuds manquants sur les lignes principales, et ce quelle que soit la distance entre les étoiles (il y a un seul saut de Sol à Alpha Centauri, comme pour Aldebaran à El Nath, comme Alpha Centauri à Tau Ceti). Les scénarios officiels partent toujours de ce principe là. Par contre, il peut y avoir des lignes secondaires en étoile autour de ces nœuds principaux, et tu peux même imaginer des lignes secondaires qui permettent en un plus grand nombre de saut de faire le même trajet que sur un axe principal. Une seule exception toutefois: un seul lien connu entre Betelgeuse et El Nath, où se trouve la base de l'UPF.

J'espère que ça répond à tes interrogations content

Ce message a reçu 1 réponse de
  • TricheLumiere
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Thomas Robert

Parfait, merci M'sieur Thom' oui

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Encore quelques questions :

  • La gravité à bord des vaisseaux est-elle assurée : par des locaux rotatifs (pour les très vieux rafiots), par l’accélération continue en cours de transit (pour un vaisseau structuré comme la fusée lunaire de Tintin), ou par des « plaques de pont » générant une pseudo-gravité (technologie récupérée de la Station Omega) ?
  • idem pour les stations orbitales, bases astéroïdiennes et autres artefacts spatiaux ?
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Ça dépend de quelle génération.

Lors de la première phase d'expansion (système solaire), c'était une technologie du même type qu'un The Expanse, donc pas de gravité artificielle, les vaisseaux subissent les g de leur poussée actuelle. Dans la période décrite par le jeu, il ne reste aucun de ces vaisseaux. Par contre, il peut rester encore des stations datant de cette époque, qui dans ce cas sont généralement rotatives, comme la station dans 2001. C'est le cas de la station Harmonie autour de Mars, par exemple, qui date de la première vague.

Ensuite, après découverte des singularités et des moteurs à singularité, l'humanité développe ses premiers générateurs de gravité. Ou plus exactement, des générateurs d'antigravité, qui parviennent à compenser en large part les g de l'accéleration, permettant aux vaisseaux d'aller beaucoup plus vite sans réduire les individus à bord en pulpe sanguinolente. Il reste encore certains de ces vaisseaux, des antiquités reconverties en transports ou en vaisseaux de fret.

Enfin, avant même la découverte d'Oméga, l'humanité développe des générateurs de pseudo-gravité de taille assez réduite pour être utilisables à la fois sur de petits vaisseaux, sur des stations ou sur certaines colonies. C'est ce qui fait que par exemple sur Mars, tous les abris sont à peu près à 1g, mais qu'à l'extérieur ça reste la gravité très légère de la planète. Mais ça reste assez récent, quelques décennies tout au plus donc sur les stations les plus reculées ou les plus pauvres, ça peut encore manquer.

Depuis la découverte d'Oméga, l'humanité a accès à des outils encore plus performants, notamment utilisés pour adapter tout un secteur de la station extra-terrestre aux conditions de vie sur Terre. Mais à la période décrite, les scientifiques n'ont pas encore percé tous les secrets de ces technologies.

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  • MRick
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Thomas Robert

Du coup on peut en déduire que la planète où il y a une variété d'humain plus tassée et robuste (je n'ai plus le nom en tête) car ayant vécu sur une planète à forte gravité, c'est une colonisation très ancienne !

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  • Thomas Robert
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MRick

Les planètes du système Antarès, c'est la deuxième vague de colonisation après la découverte des singularités oui, et donc assez ancien.