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CASUS BELLI

Trois questions à... Olivier Caïra (CB#19) 28/07/2016

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Nous vous invitons à écouter Olivier Caïra, co-auteur sur l'excellent strip Donjon Service, désormais publié dans Casus, dont vous trouverez ci-dessous le premier épisode d'une série de 3 publié dans Casus #19 (actuellement disponible en version papier et PDF).

Casus : Comment un universitaire "sérieux" [NdlR : Olivier est un éminent sociologue ayant d'ailleurs publié de nombreux travaux sur le jeu de rôle] s'est retrouvé à travailler sur le strip humoristique Donjon Service ?

Olivier : Je m'efforce de ne pas confondre sérieux et sinistre. Que ce soit dans l'enseignement, la recherche en sociologie, le game design ou la BD, je crois qu'il faut avoir énormément de rigueur ET ne pas se prendre au sérieux. Tant que ça n'a pas d'impact sur mon travail universitaire, je ne m'interdis rien en matière créative, surtout quand j'ai la chance de tomber sur des gens brillants comme Guillaume Albin [NdlR : le dessinateur de Donjon Service]. Donjon Service, c'est au départ une idée : traiter les donjons côté coulisses, avant ou après le passage d'aventuriers qui sont souvent plus dangereux que les monstres. Une sorte de croisement entre les séries mordantes sur l'entreprise comme "The Office" ou "Better Off Ted" et le médiéval parodique façon "Shrek" ou Naheulbeuk". Je ne savais pas si j'en ferais un jeu, une nouvelle... et j'en ai parlé à Guillaume, qui a tout de suite accroché et croqué les personnages.

Casus : Comment se passe la collaboration, c'est toi qui écrit ou c'est un travail d'écriture collégial ?

Olivier : J'ai créé le concept et les premiers personnages, et on s'est accordés sur deux formats : un pilote au format liseuse pour du récit long et les strips que publie désormais Casus Belli. J'envoie à Guillaume tout ce qui me passe par la tête : idées de strips, objets à placer dans le décor, noms de personnages, intrigues longues, etc. Lui sélectionne ce qui lui plaît et ce qu'il a le temps de faire, et ajoute ses propres idées scénaristiques et graphiques. J'apprends aussi à tenir compte de ses contraintes, sur le nombre de personnages par case ou la longueur des répliques. On a beaucoup de références en commun, notamment l’œuvre de Gotlib, et des délires assez complémentaires, donc la co-scénarisation nous convient bien.

Casus : La série vit depuis longtemps, quel était le projet initial ?

Olivier : Il y a d'un côté nos ambitions, énormes depuis le début, de l'autre la réalité du métier d'auteur de BD pour Guillaume. On a une foule de projets et de choses déjà prêtes, dont trois belles pistes pour des récits longs, des visuels de nouveaux persos, des T-shirts... Mais tout dépendra des retours de nos lecteurs : si Casus ou un éditeur veut se lancer avec nous en crowdfunding ou en circuit classique, on a de la matière pour plusieurs années, et le talent de coloriste de Guillaume qui ne demande qu'à s'exprimer.

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le 30/11/2016 à 16h56
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