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Lovecraft Country 109

Forums > Communauté > Le JdR fait parler de lui dans les medias

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"Get out" (film).

SmirnovV5312

Je plussoie vigoureusement.

Du reste, quelque chose me dit que la diffusion et la distribution (dans le monde), et la valeur artistique, de Beloved sont très, très, très, supérieures à celles de LC.

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  • Emeric
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NooB294044

Tu veux parler de La nuit des morts-vivants de Romero, j'imagine ? 1968, un célébrissime classique effectivement, à voir et à revoir.

Et même très récemment, la série Watchmen a frappé très fort sur les questions sociales américaines.

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Tu veux parler de La nuit des morts-vivants de Romero, j'imagine ? 1968, un célébrissime classique effectivement, à voir et à revoir.

Ismaren

Absolument.

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Moi j ai regardé les 4 premiers puis j ai abandonné sans que cela me manque. Pourtant j avais été seduit par les 2 premiers.

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  • Emeric
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Helios

La série ne fonctionne pas sur un rythme habituel, chaque épisode raconte une histoire et il y a un arc narratif générale (un peu comme dans une campagne de D&D par exemple). Au sein même des épisodes le rythme varie (c'est à la fois rapide sur certains aspects et lent sur d'autres, une sensation étrange qui peut déstabiliser (on passe vite à côté de certains détails qui ont leur importance dans l'histoire). Mais franchement la série tente quelque chose autant par le discours, les images qu'avec cette narration. Elle récolte un accueil assez tranché il me semble... mais cela me paraît normal... peut-être parce que nous n'avons pas l'habitude du changement dans le genre (même si la série s'ancre dans divers sous genre pulp).

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NooB294044

Get Out et Us de Jordan Peele aussi dans la même veine évidemment... mais cela est assez nouveau (et ne fait pas pléthore).

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Je pense que la dénonciation du racisme à été fait de nombreuse fois dans le fantastique/SF, juste qu'elle est plus universelle est pas juste sur le racisme contre la population afro-americaine, Nombreuse série de SF traite le racisme via la façon dont sont traitées des races extra-terrestres par exemple. On est souvent subtil dans le fantastique ou la SF pour dénoncer des problèmes contemporain.

Pour revenir à Lovecraft Country, il y a clairement une déséquilibré de rythme qui la dessert.

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Lovecraft Country est en effet importante à beaucoup d'égards (que l'on l'aime ou pas, que l'on la trouve bien écrite ou pas, que l'on pense que les FX sont niveau collège ou pas - mais j'imagine que pour ça on sait comment gérer à la perfection ce qu'on appelle de la simulation en 3D - note : même de très bon techniciens junior 3D s'y frottent et s'y plantent).

D'abord c'est un cast quasi all-black. C'est super important parce que ce n'est pas si courant que ça dans le fantastique (oui, on a eu Get Out, excellent au demeurant, tout autant que Us, qui a suivi).

Ensuite, c'est une série qui parle des problématiques noires aux US mais pas que. Elle parle aussi énormément du monde queer, de l'identité sexuelle, de l'identité de genre,etc. Et elle traite ça sans s'y apesantir, ce qui est rare. (et attention, je parle pour le fantastique en télévision, souvent le plus consensuel)

Et surtout, et là c'est très important, la showrunneuse est une showrunneuse, noire de surcroit. D'autant plus important que ce n'est pas juste un film, c'est une série HBO de premier plan (c'est à dire à très fort investissement pécuniaire). L'équivalent d'un blockbuster, niveau budget, là où Get Out c'était un budget de film indé aux US (4,5 million) et Us de petit film (26,5 millions).

La dernière chose importante c'est que Lovecraft Country est justement co-produit par Jordan Peel (donc le réal de Get Out et de Us), qui a fait profiter de ses deux précédents films pour pousser la série dans la catégorie blockbuster, mais qui a laissé Misha Green à la barre.

Bref, c'est une série qui est importante à bien des égards, et bien plus que Watchmen en fait, symboliquement (et encore une fois quelles que soient les qualités comparées des deux séries).

En bref, qu'on aime ou pas, il y a des éléments qui en font une série importante.

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  • Ismaren
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Je pense que la dénonciation du racisme à été fait de nombreuse fois dans le fantastique/SF, juste qu'elle est plus universelle est pas juste sur le racisme contre la population afro-americaine, Nombreuse série de SF traite le racisme via la façon dont sont traitées des races extra-terrestres par exemple. On est souvent subtil dans le fantastique ou la SF pour dénoncer des problèmes contemporain.

Pour revenir à Lovecraft Country, il y a clairement une déséquilibré de rythme qui la dessert.

genesteal

En effet. Les questions raciales sont devenues très bipolarisées (au mieux tripolarisées) aux Etats-Unis. On est loin d'un Ged (dans Earthsea) qui n'est ni blanc ni noir, ou de Chroniques Martiennes qui abordent (entre autres) la question d'une civilisation qui s'est contruite sur le génocide des Amérindiens. D'ailleurs, cette bipolarisation implique une complète insensibilité aux autres racismes, comme dans Lovecraft Country où le seul personnage important asiatique tombe abyssalement dans le stéréotype raciste de la femme asiatique érotiquement fantasmée (sujet du racisme qui me tient d'autant plus à coeur qu'une partie de ma famille (partie entièrement décimée par dizaines de membres (sauf deux, seulement deux en tout et pour tout) durant la Guerre du Vietnam) était vietnamienne).

Au passage, certains universitaires s'en émeuvent au Etats-Unis, rappelant (dans le vide, apparemment) qu'il existe probablement des milliers d'identités ethniques, et non juste deux ou trois.

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Julien Dutel

Pour moi, si tout ce que tu écris est bien vrai, ce ne sont en définitive que des "intentions", des éléments qui précèdent la série, le résultat final. À savoir si la série transforme l'essai, réalise ces intentions, ça c'est une autre discussion, fortement liée évidemment. Personnellement, je n'en suis pas sûr.

Que la série ait pu se faire, obtenir son budget et être diffusée sur HBO, c'est fondamental, c'est très important comme tu écris, mais ce n'est pas la série en soi. Tout comme Watchmen finalement : détourner une oeuvre de super héros et obtenir suffisamment de liberté d'écriture pour la faire porter sur les discriminations et violences raciales aux États-Unis, ça relève du miracle (un peu d'emphase, c'est toujours bon). Ce qui est important, c'est la manière dont la série traite ces questions, avec quelle qualité et profondeur elle le fait.

Que la série ait été réalisée par un homme, une femme, une noire, un blanc, ou encore un asiatique ou un Espagnol ou un Russe, honnêtement, ce qui m'intéresse, c'est la réception de l'oeuvre, donc l'oeuvre en elle-même. Un noir peut très bien réaliser un film ou une série raciste. Après, dans le paysage de la production sériale, que des productions telles puissent donner la parole à la population noire et être dirigées par elle, c'est super, et Lovecraft Country est très bien pour cela, en matière de production et d'évolution du milieu. Et comme tu l'écris, elle traite aussi d'autres problématiques.

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Pour moi, si tout ce que tu écris est bien vrai, ce ne sont en définitive que des "intentions", des éléments qui précèdent la série, le résultat final. À savoir si la série transforme l'essai, réalise ces intentions, ça c'est une autre discution, fortement liée évidemment. Personnellement, je n'en suis pas sûr.

Que la série ait pu se faire, obtenir son budget et être diffusée sur HBO, c'est fondamental, c'est très important comme tu écris, mais ce n'est pas la série en soi. Tout comme Watchmen finalement : détourner une oeuvre de super héros et obtenir suffisamment de liberté d'écriture pour la faire porter sur les discriminations et violences raciales aux États-Unis, ça relève du miracle (un peu d'emphase, c'est toujours bon). Ce qui est important, c'est la manière dont la série traite ces questions, avec quelle qualité et profondeur elle le fait.

Que la série ait été réalisée par un homme, une femme, une noire, un blanc, ou encore un asiatique ou un Espagnol ou un Russe, honnêtement, ce qui m'intéresse, c'est la réception de l'oeuvre, donc l'oeuvre en elle-même. Un noir peut très bien réaliser un film ou une série raciste. Après, dans le paysage de la production sériale, que des productions telles puissent donner la parole à la population noire et être dirigée par elle, c'est super, et Lovecraft Country est très bien pour cela, en matière de production. Et comme tu l'écris, elle traite aussi d'autres problématiques.

Ismaren

Du reste, une série peut être douée des meilleures intentions affichées mais se révéler tout simplement de piètre qualité. Bien malin qui pourra dire quelles séries auront marqué l'histoire (si tant est qu'une série puisse marquer l'histoire) dans dix, vingt, cinquante ans, et lesquelles sombreront dans l'oubli.

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  • Senrad
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Pour moi, si tout ce que tu écris est bien vrai, ce ne sont en définitive que des "intentions", des éléments qui précèdent la série, le résultat final. À savoir si la série transforme l'essai, réalise ces intentions, ça c'est une autre discussion, fortement liée évidemment. Personnellement, je n'en suis pas sûr.

Alors non. Ce que je décris sont des faits qui sont totalement indépendants du fait que la série soit une réussite.

Le fait qu'on laisse le volant à une femme noire sur une série co-produite par un auteur militant noir et à gros budget, c'est important en soi.

Le fait que la série aborde des thèmes sans s'y vautrer aussi.

Et ensuite, on accroche ou non. Personnellement je ne la considère pas comme un chef d'oeuvre mais je me suis laissé embarquer par le tout, sans pour autant me dire que je dois absolument voir une saison 2. Le résultat est moyen moins mais ça n'enlève rien à ce qui est derrière tout ça.

Mais je ne dis pas que la série est bien, je dis qu'elle pose un jalon important dans les processus de prod.

Que la série ait été réalisée par un homme, une femme, une noire, un blanc, ou encore un asiatique ou un Espagnol ou un Russe, honnêtement, ce qui m'intéresse, c'est la réception de l'oeuvre, donc l'oeuvre en elle-même. Un noir peut très bien réaliser un film ou une série raciste.

Je ne dis pas le contraire (effectivement présentement le personnage asiatique était dans un certain cliché raciste - même si j'ai le sentiment - peut-être erronné - que c'est une mise en scène volontaire pour pouvoir ensuite l'en sortir plus ou moins).

Mais dans une industrie où on ne laisse que difficilement le contrôle de gros projets aux femmes ou aux personnes de couleur, ça reste important. Ce sont des jalons assez significatifs en terme d'industrie. Et ce indépendamment du fait que cela marquera ou pas l'histoire du cinéma : je m'en fiche un peu, je l'avoue. On a des trucs d'une qualité très discutable qui ont marqué l'histoire du cinéma et de très bons films/séries tombé/e/s dans l'oubli.

Mais encore une fois, à aucun moment dans mon post je ne parle du contenu de la série, si ce n'est sur les sujets queers/identité de genre/orientation sexuelle. Et même là dessus je ne suis absolument pas bien placé pour affirmer à 100% que ça a été bien traités, d'ailleurs. J'en ai le sentiment mais peut-être qu'une personne concernée me dira le contraire.

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  • Ismaren
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Si vous avez d'autres titres sur le sujet je suis preneur.
Emeric

Récemment https://www.youtube.com/watch?v=pzNNa0kPaVc qui a lieu en partie dans un camp d'internement de Nippo-Américains (comme on appelle pudiquement ces camps de concentration américains) pendant la Seconde Guerre Mondiale.

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  • NooB294044
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Julien Dutel

Nous sommes bien d'accord, mais j'ai pensé que ton message précédent avait peut-être pu être mal interprété (il y a même un de nos comparses qui s'est trompé de bouton, ayant cliqué sur "signaler" plutôt que "répondre" ^^), par moi également, d'où ce développement.

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NooB294044

L'Enfer, du reste, en est souvent pavé, de bonnes intentions...démon

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L'Enfer, du reste, en est souvent pavé, de bonnes intentions...démon

Senrad

Que Diogène m'en préserve ! mort de rire

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Personellement j'ai beaucoup aimé bien, et m'a permis de découvrir les evenement de Tusla. Ce sont des pages de l'histoire que nous ne connaissons pas (en tout cas que je ne connaissais pas) et qui nous expliquent pourquoi les tensions outre atlantique sont si tendus. En esperant que nous tombions pas ces travers qui n'amenent que du sang, des larmes et des regrets.
Après je trouve le traitement tout de même tres agressif et pas forcement apaisant. Mais sans doute que la serie n'est pas finie.

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NooB294044

Et j'allais oublier les tout aussi récentes https://www.youtube.com/watch?v=_WqFMwMiF3I et https://www.youtube.com/watch?v=jUnB-OCEjb4.

(PS. Smirnov, ne jamais poser une question à laquelle on a déjà la réponse clin d'oeil ).

Ce message a reçu 2 réponses de
  • SmirnovV5312
  • et
  • Chair a Dragon
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NooB294044

La série Penny Dreadful:city of angel, à tel un quelconque lien avec la série du même nom avec Eva Green ?

Ce message a reçu 1 réponse de
  • NooB294044