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CB25 100

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je le sais parfaitement mais pour moi (jeune homme de moins de 30 ans) le féminisme à muté et est devenue.....autre chose maudit

Pour me recentré sur le sujet du CB 25, je lis presque tout, sauf les scénarios (je les garde au cas où j'ai vraiment plus d'idées) et les nouveauté des autres pays qui ne m'interesse pas. D'ailleurs ce CB est vraiment bon j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire (même le gymnase des PJ, sisi moqueur) .

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l'écriture inclusive c'est pas que les formes abbrégés pour les formules binaires (écrire les noms/adjectifs au féminin et au masculin, comme dans «Mme., M.» l'exemple le plus connu ).Pour un texte imprimé, c'est mieux de mettre des points médian je trouve, les gens ne savent pas forcement où les trouver mais dans toute la chaine de relecture, quelqu'un saura surement. C'est plus léger et plus lisibles. Avec l'accord des auteurs, il serait bien de remplacer tous les points, tirets et majuscules en fin de mots par des points médiant.Sinon, le neutre féminin c'est plutôt bien.

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Sinon, pour clore le débat public pour ma part, je tiens à dire que je ne parlais que de l'usage de l'écriture inclusive ou exclusive féminisée dans le jdr, notamment les Casus Belli (même si je pense également au Grümph sans qui je n'aurais pas eu le même regard ou au World of Darkness, qui mélange les genres allégrement, ce qui est casse-pied à lire en anglais mais aussi une démarche qui a du sens.

Pour revenir aux Casus Belli, je ne comprends vraiment pas les détracteurs et détractrices étant donné que les usages de l'inclusif abrégé ou de l'exclusif féminisé sont, somme toute, très anecdotiques (même s'ils ont clairement le mérite d'être présents surtout dans une revue qui tente d'être un trait d'union entre rôlistes francophones).

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J'ai déjà précisé mon propos là-dessus pour le CB24 je crois, mais pas grave, j'en remet une couche.

L'écriture inclusive je trouve ça insupportable et je zappe maintenant systématiquement. Comme ça c'est simple.

Comme l'a dit Nioux, ça ne fonctionne pas pour plein de raisons, mais j'ai aussi eu le cas avec une collègue américaine, qui parle et écrit néanmoins en français, mais qui n'arrive pas à lire des textes en écriture inclusive. C'est juste incompréhensible pour elle.

Pour féminiser, conjuguer selon la forme du dernier nom quand il s'agit de pluriel est une possibilité. Et écrire indifférement au masculin ou au féminin c'est bien aussi. Certes ça surprend au début, mais on s'y fait très vite en fait. J'ai pris l'habitude comme ça avec les bouquins de chez Monte Cook Games, et maintenant je trouve même ça agréable cette alternance.

Bref, pour mettre en avant le féminin, il faut montrer le féminin, et non pas inventer des formulations batardes d'écriture qui au final ne seront lues que par les partisans de cette écriture.

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Sauf qu'il ne s'agit pas de mettre en avant le féminin, justement. Toute la problématique tient à l'inexistence d'un neutre strict en Français.

Maintenant c'est juste une question d'habitudes et d'efforts au départ. Parce que le point n'est pas différent des parnethèses, utilisées depuis bien longtemps pour éviter les formules à rallonges. (et qui jusqu'à l'explosion des polémiques ne posait pas de soucis, d'ailleurs)

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  • Sigfrid
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Julien Dutel

Le français étant fait comme cela, ce n'est pas l'écriture inclusive qui va apporter une réponse au problème. Dans ce cas, autant alterner les genres et accorder les adjectifs ou conjuguer les verbes en fonction du dernier genre du nom.

La réponse de rendre l'écriture illisible n'est pas une solution.

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  • Julien Dutel
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Perso, je suis assez opposé à ce qu'on appelle communément l'écriture inclusive, mais qui en fait n'est qu'un aspect annexe, c'est à dire, juste le principe de mettre des points ou autres bizarreries illisibles, parce qu'au final, on ne voit plus que ça et empêche une vraie réflexion d'inclusivité du langage et donc un vrai langage inclusif.

la preuve étant que tout le monde confond et les uns et les autres passent plus leur temps à savoir point ou pas point que d'approfondir la vraie valeur de la question.

Quant à la question du langage qui influe radicalement sur la société, c'est une théorie battue en brêche depuis sa sortie.

mais pour autant, je continuerai à lire Casus, même s'il y a des points médians. pour moi, ce ne sont juste que des coquilles de plus troll

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  • Dohnar
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Sigfrid

Le français n'était pas comme cela avant. C'est une décision du XVIIe siècle, consciente et politique de sortir de la règle de proximité pour accorder le tout au masculin (je laisse les experts remettre ça en perspective). Une décision parfaitement idéologique soutenus par des idéologies. On citera Vaugelas par exemple argumentait "Trois substantifs, dont le premier est masculin, et les autres deux féminins, quel genre ils demandent. Parce que le genre masculin est le plus noble, il prévaut tout seul contre deux ou plusieurs féminins, quoiqu’ils soient plus proches de leur adjectif". A l'époque (un peu avant, fin XVIIe), Bouhours explique que "Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte", et Nicolas Beauzée que " Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle"

Et le français est une langue qui change. Le seul moyen, cependant, de le faire changer c'est d'impulser une réflexion. Et le seul moyen d'impulser une réflexion c'est de mettre quelques coups dans le confort des gens, quitte à ce que ça hurle au crime de lèse-occularité.

Et honnêtement, l'écriture n'est pas illisible. C'est une question d'habitudes (encore et toujours). On a le droit de ne pas avoir envie de changer ses habitudes, mais de toutes façons pour trouver une manière de créer un vrai neutre, il faudra les changer à un moment. Je ne dis pas que c'est la forme la plus appropriée, ou celle qui restera. Mais c'est une manière d'ouvrir le débat sur les changements nécessaires de la langue afin qu'ils puissent exister.

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Quant à la question du langage qui influe radicalement sur la société, c'est une théorie battue en brêche depuis sa sortie.

PyF

Evidemment, comme toute théorie. Elle est aussi très soutenue par un grand nombre de chercheurs et de sociologues. plaisantin

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  • Fytzounet
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Le français n'était pas comme cela avant. C'est une décision du XVIIe siècle, consciente et politique de sortir de la règle de proximité pour accorder le tout au masculin (je laisse les experts remettre ça en perspective).

Sauf que pour moi, comme déjà précisé, la réponse c'est de revenir à la règle de proximité. Pas l'écriture inclusive. Faut pas non plus essayer de me la faire à l'envers. troll

Puisque le monsieur écrit maintenant aussi dans Casus, je vous renvoi au billet très intéressant de l'Odieux Connard sur ce propos (d'il y a quelques mois quand même).

https://unodieuxconnard.com/2017/11/14/lecriture-pas-tres-inclusive/

Comme en plus c'est fait avec humour... enfin sauf pour ceux qui hyperventilent au fond. plaisantin

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  • LeoDanto
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PyF

C'est marrant parce que moi suite à la discussion ici j'ai cherché dans le mag (heureusement je savais à peu près où) ces fameux points qui gênent tant de monde, pour me rendre compte que c'était dans des articles que j'avais déjà lus. Comme quoi le "on ne voit que ça" dépend des personnesclin d'oeil

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  • PyF
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Julien Dutel

Après, la causalité n'est pas claire et la corrélation n'est pas toujours établie.

Par contre, je pense que l'invisibilisation linguistique de la femme dans plusieurs corps de métiers (ou loisirs, comme pour le jdr) nuit à la représentation des femmes dans ces métiers (ou loisirs).

Et l'inverse nuit aussi à la représentation de la femme. J'avais été choqué un jour qu'un principal parle "d'assistantes sociales" et "d'infirmières"...

Donc, je suis pour d'avoir d'autres façons de communiquer permettant une meilleure représentation de la gente féminine et je suis très sensible à la démarche de certains auteurs ou autrices dans les Casus Belli pour le permettre.

PS: le mélange des genres utilisé dans les jeux World of Darkness en VO a été compliqué pour moi car je ne comprenais pas à quoi référait le pronom. Donc, il n'y a pas que l'écriture inclusive abrégée qui demande du travail pour être lue.

PPS: les textes en tout abrégé inclusif desservent l'écriture inclusive, il est prôné d'essayer de trouver aussi des mots neutres (corps enseignant, corps médical, ...) pour y pallier, de même, j'ai entendu qu'il valait mieux éviter d'utiliser un suffixe "teur.ice" (source approximative: un débat sur France Culture dans Du Grain à Moudre).

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Dohnar

Quand je disais qu"on ne voit que ça", je voulais parler du débat sur la question. Il s'arrête souvent à un pour ou contre les points, alors que ce n'est pas essentiel. je ne parlais pas des articles de Casus en eux-mêmes, je ne les ai pas encore lu.

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  • Dohnar
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PyF

Ok. My bad, j'avais mal compris.

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On peut ouvrir un fil exprès sur l'écriture inclusive abrégée et l'inclusivité des femmes dans les textes. Ca serait mieux (car on a tous un avis sur ça, qui n'a pas grand chose à voir avec CB25 content)

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Le français n'était pas comme cela avant. C'est une décision du XVIIe siècle, consciente et politique de sortir de la règle de proximité pour accorder le tout au masculin (je laisse les experts remettre ça en perspective).

Sauf que pour moi, comme déjà précisé, la réponse c'est de revenir à la règle de proximité. Pas l'écriture inclusive. Faut pas non plus essayer de me la faire à l'envers. troll

Je ne te la fais pas à l'envers. Mais le soucis n'est pas de te la faire à l'envers d'ailleurs. Mais peut-être de sortir du "c'est comme ça épicétou" et d'aller un peu plus loin sur le pourquoi du comment.

Puisque le monsieur écrit maintenant aussi dans Casus, je vous renvoi au billet très intéressant de l'Odieux Connard sur ce propos (d'il y a quelques mois quand même).

https://unodieuxconnard.com/2017/11/14/lecriture-pas-tres-inclusive/

Comme en plus c'est fait avec humour... enfin sauf pour ceux qui hyperventilent au fond. plaisantin

Sigfrid

Alors je vais jeter un pavé dans la marre : je n'arrive pas à lire ses articles de blog. Je suis très content qu'il écrive dans Casus mais de base je n'aime pas ses articles, qui me hérissent à chaque fois le poil. J'ai lu, du coup, et... ben je n'aime toujours pas mais il est pour moi très représentatif du problème.

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Bonbonbon, je vais faire le rabat-joie, mais, les boyz, vous voudriez pas aller parler de l'écriture inclusive et de tous ces sujets là sur un autre fil, et garder celui là pour le CB25 ?

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Le problème que j'ai avec l'écriture inclusive, c'est que ça ne se lit pas comme ça se prononce. Du coup quand je lit un mot je dois le retraduire mentalement, comme quand je lis de l'anglais. Et je n'achète pas CB pour lire une langue étrangère troublé​​​​​​

Alors qu'on pourrait tout simplement tout écrire au féminin, ou alternativement féminin/masculin.

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Sigfrid

Autant je n'aime vraiment pas du tout la forme contractée de l'écriture inclusive (mais alors vraiment pas du tout, je préfère cent fois lire "Les étudiantes et les étudiants" que "Les étudiant.e.s"), autant je trouve que l'article de ce blog passe à côté du problème.

En effet, une des raisons de langage inclusif est d'arrêter de taire le genre féminin sous prétexte que la neutralité est assurée par le genre masculin. Aussi, dire que dans un contexte donné le genre n'a pas d'importance et que c'est justement pour ça qu'on emploie le masculin, c'est un peu taper à côté du débat et de la portée sociologique que peut avoir le langage courant (ou en tout cas la portée qu'on lui prête).

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Bonbonbon, je vais faire le rabat-joie, mais, les boyz, vous voudriez pas aller parler de l'écriture inclusive et de tous ces sujets là sur un autre fil, et garder celui là pour le CB25 ?

Thomas Robert