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Les parts de butin 21

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Salut tout le monde,

Histoire de voir si je suis dans la moyenne, à combien approximativement s'élèvent les parts de vos marins quand ils débarquent à terre ? J'imagine bien que d'une prise à l'autre, les montants peuvent changer, mais dans quelle fourchette en général ?

Et de quelle manière vos PJ dépensent-ils leur or ? Investissent-ils ailleurs que dans l'équipement et les plaisirs de la table et de la chair ?

Merci d'avance pour vos réponses,

A très vite !

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Dans ma campagne, il n'y a pas eu de constante pour le butin, à part les règles de partage bien entendu

A quelques occasions ils n'avaient obtenu qu'un butin assez modique, mais un jour ils ont pris la flotte de l'or (en collaboration) et si je me souviens bien, chaque part de prise se comptait en milliers de pièces de huit. A une autre occasion, ils ont ramassé quantité de pepites d'or dans une forêt amazonienne.

En général, la plupart de mes corsaires de la liberté claquent leur argent en beuveries, jeu, dépenses futiles... dans la mesure où la capitaine ne met pas une limite aux dépenses autorisées à terre.

En revanche, l'argent réservé pour les dépenses communes est correctement géré et investi dans des biens d'équipement. Par exemple, ils ont fait venir des colons dans leur jeune république et ont financé leur installation (notamment l'achat de matériel d'imprimerie, d'outillage de construction).

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Merci pour ton retour.

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Sur un équipage compris entre 30 et 40 marin, c'est très variable, parfois, la prise ne raporte que 100 ou 200 pd8, ce qui fais à peine 5 pd8 par marin. Une autre fois, ils ont pris en otage une famille entière de notable avec leur cassette d'or, plus la cargaison d'objet précieux en provenance d'hollande (livre, drat, etc), ce fut le bingo avec plus de 200 pd8 par part ! (et pour rappel, chaque tranche de 100 pd8 rapporte un point de gloire).

Dans tout les cas, les marins dépense leur argent en beuverie, orgie et autre. Certain pjs conservent leur or pour leur objectif personnel (dette, rachat de famille esclave, etc.). Et bien sur, en moyenne 10% est conservé pour l'entretient du navire (définit dans la chasse-partie).

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Oh désolé, je m'aperçois que je n'ai pris le temps de te répondre. Merci pour ces précisions.

Donc 10% pour l'entretient du navire. Tu englobes le réapprovisionnement ou tu le comptes à part ? Si c'est le second cas, ça représente en général quel quantité du butin qui pars là dedans ?

Et les contre-parties pour blessures ?

Et en général, la cargaison est revendue combien de fois moins par rapport à sa valeur initiale (prix de la contrebande) ?

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De mon coté, concernant le réaprovisionnement, je compte ainsi : 1 tonnes de vivre + matos permet une journée de navigation (réparation de fortune incluse) pour 50 hommes (Penurie : 5 pd8, Normal : 2 pd8, Excès : 1 pd8) (c'est issus d'un savant calcul à partir des donné du ldb, détail sur demande).

Je compte pour l'entretien général. Car bien souvent il se servent aussi sur leur prise : on n'a plus de vergue de secour ? prenons celle de navire de prise ! Notre charpentier à casser sa hache ? idem !
Par contre, le four s'est pris un boulet sur la tronche, c'est plus délicat et là, il faut un racheter un (ou le faire sur mesure, j'sais pas trop).

En faite, ça dépend aussi beaucoup de l'humeur de la table et du scénario à ce moment. Si la prise est grosse, qu'il n'y a pas de souci d'argent et que l'on souhaite avancer dans le scénario : 10% pour tout gérer, et baste. Si au contraire, l'humeur n'est pas très bonne, le navire un peu abimé, le butin faible et le vivre se font rare, ça devient beaucoup plus interressant de devoir laisser au PJs gerer plus finement la situation : repartir tout les gain pour satisfaire l'équipage mais au risque de se retrouver en pénurie au milieur de l'océan ? Conservé tout ou une partie pour le navire mais avec le mécontentement ce certain membre ? Faire une assemblé mais cela prend du temps ?

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Okay, merci pour ces précisions.

En général ton équipage parvient à revendre sa cargaison à bon prix ou comme c'est parfois le cas à 1/10ème de sa valeur comme pour les navires sans accte de propriété ?

J'ai aussi fais le constat qu'établir une réserve sociale pour assurer les contre-parties en cas de blessures représentaient une grosse partie du butin. Dédomager des marins mutilés se compte en centaines de picèes de huit. De ton côté, ça représente aussi un gros pourcentage de tes butins en général ?

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Pas de four sur un navire de cette époque. C'est beaucoup trop dangereux. On cuisinne sur un et un seul brasero pour limiter le nombre de feux allumer en même temps. Et dès que la mer se creuse on les etteint, d. Donc tout le monde mange froid par gros temps. L'incendie à bord d'un navire construit avec du bois et étenchéïfié avec du goudron est un vrai psychose pour tous. Même sur un navire pirate, plus laxiste niveau discipline,on ne badine pas avec les consignes sur les feux à bord.

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Les parts de butin étaient sonnantes et trébuchantes ? Etait-il facile de revendre une cargaison de plusieurs milliers de pièces de huit et d'en obtenir une somme en liquide ? L'argent transitait-il si facilement sous cette forme ?

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Les parts de butin pour l'équipage étaient certainement sonnantes et trébuchantes.

Après, tu obtenais rarement le prix du marché... pour écouler, il fallait graisser des pattes, et trouver un marchand qui était prêt à prendre un risque (par exemple à reconditionner la marchandise qui était dans des tonneaux marqués d'un marchand concurrent - ce qui a un prix) et qui devait en plus faire une marge. Dans certains cas, je pense que l'équipage était content d'obtenir également de la nourriture, médicaments ou autres. Donc à toi de voir, mais quand tu vois que les corsaires se faisaient facilement prendre en gros 20% par la couronne, je dirai qu'un pirate devrait payer encore plus... Il faut en outre rajouter les frais sur le bateau (poudre, boulets, bois, voiles etc). Donc tu peux défalquer à mon avis pas loin de 50% du prix au doigt mouillé sur une prise... Ca fait moins d'espèces tout de suite.

Pour ce qui est de la facilité de revente, c'est toujours pareil... tu es limité par les revenus de l'endroit où l'équipage va revendre. Et les acheteurs devraient être durs en affaire... tu vas faire quoi de toute façon si ils refusent de t'acheter ta cargaison? Et quel est l'interêt de certains types de cargaison dans le nouveau monde (à part la réexpedier vers l'Europe)?

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Yep, mais on peut quand même monter plusieurs milliers de pièces de 8 à la revente suite à une grosse prise. Or, ça représente une telle somme que j'ai du mal à imaginer les marchands remettre aux capitaines de sacs ou des coffres pleins d'or comme si ce n'était pas dangereux d'avoir autant d'or chez soi.

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Pour la revente de cargaison, il ne faut pas oublier que la plupart des acheteurs potentiels sont désireux d'acheter sans se plier aux monopoles des compagnies autorisées par les rois d'Europe. En gros, si les produits vendus sont utiles dans les colonies, ils vont trouver acheteur et le marché est plutôt favorable aux vendeurs. Et bien peu d'acheteurs oseront demander à un pirate ce qu'il ferait s'il refusait d'acheter... La réponse pouvant être "brûler ta femme, violer ton bétail et manger tes récoltes avant de te couper en morceaux". La difficulté est souvent de trouver des acheteurs assez fortunés pour prendre toute une cargaison.

Quant à s'emparer de cargaisons intéressantes dans le nouveau monde, c'est une question de stratégie des joueurs. Le mieux est souvent de se placer vers le sud de l'arc caraïbe, pour y intercepter les navires venant d'Europe ou d'Afrique, dont les cargaisons sont destinées aux Amériques.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • DSC1978
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Sneak

Oui enfin dans une ville, seul endroit où tu trouveras de l'argent en quantité, ton pirate il fera pas beaucoup le mariole. Il y a des exemples de villes assiégées par des pirates, mais généralement dans ce cas ils peuvent se servir directement et n'ont pas besoin de vendre quoi que ce soit.
C'est pour ça que en gros tu revends via le gouverneur qui va bien se servir au passage...

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La vente du butin dépends de l'époque. Les flibustiers se font souvent en contrebandiers et revendent directement à des établissements espagnols éloignés des grands centres coloniaux. Pour ces établissements c'est acheter des produits sans la surtaxation qu'impose l'Espagne.

Et bien sur les colonies non-espagnoles naissantes dans le reste de la caraïbe, désertée par les espagnols, sont aussi des débouchés pour écouler un butin.

A l'époque pirate, les colonies non-espagnoles sont beaucoup mieux controlées par les gouverneurs. Donc pour écouler un butin il faut leur fraisser la pate et tous ne sont pas corruptible, ou on la corruption variable suivant le pirtate.

Ou bien aller à Nassau et faire affaire avec des marchands de Nouvelle-Angleterre. Voir remonter vers le nord pour revendre directement à Boston ou New York. C'était ce comptait faire Black sam Bellamy quand il fait naufrage au large de Cape Cod.

Vu la prolifération des pirates à partir de 1715, je ne pense pas que revendre le butin ait été un problème. Je serais plutôt tenté de croire que c'était très très facile. Par contre ça ne devait que rarement raporter plus de 20-25% de la valeur. Cela reste du recel de biens volés dont la revente n'est pas sans risque pour le recéleur.

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Ce qui m'étonne ce sont les acheteurs qui devaient avoir de sacrées sommes en espèces dans leurs coffres pour acheter ces cargaisons. Ca devait représenter des sacs et des sacs de pièces.

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Pas forcément. Tu peux payer en bijoux, en lingots (on retrouve beaucoup de lingots sur les épaves), en objets (armé à feu, nourriture, poudre, cartes, objet de navigation.) voire même en services (soins, informations)... de plus n'hésite pas à faire varier les monnaies, tout ne sera pas en pièce de 8. La pièce de 8 est donnée comme unité dans tous les tableaux, mais ca ne veut pas dire qu'elle est la plus répandue à l'endroit où tu joues. La dernière fois pour éviter effectivement un coffret de Je sais plus combien de dizaines de kg, j'ai juste changé la monnaie pour finir à 6kg ce qui fait une grosse cassette.

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Oui pour les monnaies, j'y pense.

Outre les marchandises qui peuvent être utiles, ça doit emmerder les flibustiers de se faire payer en bijoux ou lingots, non ? Ca rend le partage compliqué.

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Les besoins du navire et de l'équipage sont pris en compte avant le partage du butin. Donc bois pour les réparations, goudron et étoupe pour le calfatage, de quoi réparer les voiles, y compris des voiles neuves si nécessaire, et des vivres rhum / tafia inclu.

Ceci dit j'ai l'impression que la principale source de revenu est la revente de navire capturé. En l'absence de chantier naval dans la caraïbe, n'importe quel navire devient un bien plus précieux que la cargaison qu'il transporte. Et pour ça les acheteurs trouvent le numéraire qui peut ensuite être partagé entre l'équipage.

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En effet, tout les marchand n'ont pas des sommes faramineuse chez eux, surtout les petit. Après une grosse prise, j'ai déjà mis mes personnage dans l'obligation de faire la tournée des acheteur sur des petites îles car les acheteur potentiel n'avait pas assez de liquidité.

De même, en fonction de leur revente, ils ont plein de monnaies différente (c'est même assez rigolo je trouve, c'est même le seul jeu ou je me suis amusé avec les monnaies !).

Depuis, ils ont en contact le plus gros marchand de Curaçao, mais lui refilé la cargaison demande du doigté : rentré en contact sans trop se faire voir, négocier, lui laissé le temps de réunir les fond, trouver un endroit propice à l'échange, etc.
En faite, si on veut vraiment être exhaustif, la revente d’une grosse cargaison peut presque être un petit scénario à lui tout seul.

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Merci pour ces précisions.