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Sans-Détour ouvre son capital 103

Forums > Communauté > Actualité JdR

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Emmanuel Deloget

Donc effectivement ils proposent grosso-modo 15% de leur capital. La question pour un investisseur (ou plusieurs) c'est quel intérêt de poser un demi-million d'euros sur la table pour 15% d'une entreprise qui espère faire 850% sur son CA (c'est vraiment un gros pari je pense) mais qui ne parle pas du bénef. Or les dividendes, si dividendes il y a, sont sur le bénef par le CA.

Je ne sais pas quel peut-être la rentabilité de SD (ou un autre éditeur de JdR/JdP comparable), mais mettons 10% et admettons que le CA s'envole comme prévu, cela fait 840 keuros de bénef (et je pense vraiment que je suis large).
Sans parler des réserves légales, des investissements à venir, etc. 15% de ce bénéfice représente 120 keuros. Il faudrait 5 ans rien que pour un retour sur investissement.

Et encore je pars du CA de 2020 pas de 2018, vues la courbe de croissance annoncée les dividendes seraient très en deça au départ.

Et pendant 5 ans il faut que tout se passe bien dans la conquête de l'international. Franchement avec 550 keuros à investir, il y a sûrement des paris moins risqués.

Ou alors je n'ai pas compris le principe ?

Edit : un ratio de 2/3 entre les bénéfices net (après impots, réserves, etc.) et les dividendes est considéré comme très généreux. Dans mon exemple je suis à 100%.

Edit 2 : en cherchant quelques ratios par secteur sur le net, 5 à 6% est déjà bien.

Pour reprendre rapidement le calcul 8,5 Meuros de CA -> 425 keuros de résultats net -> 285 keuros max de dividendes - > 42 keuros max pour 15%

Presque 12 ans pour amortir.

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Les ventes d'un roman français aux US sont marginales. Les américains ne traduisent pas beaucoup parce que ça ne marche jamais ou presque (il y a 2-3 exceptions bien entendu, en général liées à un buzz international comme Millenium de Larson, mais c'est exceptionnel). L'auteur français le plus vendu aux USA est... Jules Vernes. En un siècle, et grâce aux écoles. Sinon, un romancier français qui a vendu pas mal d'exemplaires aux US, ça n'existe pas (mis à part la communication des éditeurs français qui en font des caisses à ce sujet, mais exigez les chiffres et vous serez surpris ; ce n'est que de la com').

Il y a eu pas mal de tentatives, avec des gros éditeurs locaux, mais ça ne prend pas. Le lecteur américain est peu curieux, et il lit essentiellement ce qui entre dans des cases prédéfinies. Auteur français n'est pas une de ces cases.

Ce qui confirme mes inquiétudes originelles sur le fait que les Lames du Cardinal risquent d'être un pari risqué outre-atlantique -- en particulier parce que le setting est vraiment franco-français vu qu'une bonne part de l'intrigue se passe à Paris dans une période que les américains connaissent peu.

Après, si vraiment il y a un jour une adaptation à l'écran, ça peut changer. Mais ce n'est pas pour tout de suite (je crois qu'on aurait eu quelques news à ce sujet sur les médias spécialisés).

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Ou alors je n'ai pas compris le principe ?Ethariel

Je pense au contraire que tu as très bien compris

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Pas complètement: tu ne perds pas tes parts, tu peux éventuellement les revendre. Le retour sur investissement ce n'est donc pas toucher en dividendes le montant de la somme investie.

Si tu connais un placement sûr à 3% ou plus actuellement moi je prends hein plaisantin

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Ethariel
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Les ventes d'un roman français aux US sont marginales. Les américains ne traduisent pas beaucoup parce que ça ne marche jamais ou presque (il y a 2-3 exceptions bien entendu, en général liées à un buzz international comme Millenium de Larson, mais c'est exceptionnel). L'auteur français le plus vendu aux USA est... Jules Vernes. En un siècle, et grâce aux écoles. Sinon, un romancier français qui a vendu pas mal d'exemplaires aux US, ça n'existe pas (mis à part la communication des éditeurs français qui en font des caisses à ce sujet, mais exigez les chiffres et vous serez surpris ; ce n'est que de la com').

Il y a eu pas mal de tentatives, avec des gros éditeurs locaux, mais ça ne prend pas. Le lecteur américain est peu curieux, et il lit essentiellement ce qui entre dans des cases prédéfinies. Auteur français n'est pas une de ces cases.

Ce qui confirme mes inquiétudes originelles sur le fait que les Lames du Cardinal risquent d'être un pari risqué outre-atlantique -- en particulier parce que le setting est vraiment franco-français vu qu'une bonne part de l'intrigue se passe à Paris dans une période que les américains connaissent peu.

Après, si vraiment il y a un jour une adaptation à l'écran, ça peut changer. Mais ce n'est pas pour tout de suite (je crois qu'on aurait eu quelques news à ce sujet sur les médias spécialisés).

Emmanuel Deloget

Oui et non, les 3 mouquetaire ca a toujours fait un carton cinématographique aux us (en made in hollywood of course), donc richelieu toussa toussa , ca parle aux gens.

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Fenris

Sauf que le risque de tout perdre me parait un peu plus gros ici, c'est pour cela que je calculais le temps pour un retour complet.

Et puis sans compter que progresser de 850% en 4 ans c'est plutôt ambitieux (je ne dis pas que c'est du bidon, je ne connais ni le programme de SD ni les possibilités du marché JdR en France ou à l'international. Simplement des secteurs où la progression est de 850% en 4 ans, j'en connais peu).

Revendre ses parts c'est possible si elles valent encore quelque chose.

Attention, tout ce que je souhaite à SD c'est de réussir, c'est juste que mathématiquement cela me parait chaud.

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En quatre page sur le sujet, lorsque les gens parlent de l'international, tout le monde parle des US, mais peut etre que le projet de Sans Détour "a l'international" c'est de traduire ses jeux en espagnols, en allemand, en polonais....

Nan ?

En tout cas dans ce cas ça aurait déjà plus de sens, et personne n'y pense.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • LeoDanto
  • et
  • Emmanuel Deloget
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Poliakhoff
Peut-être parce que, comme il s'agit de marchés équivalents au marché Français, une telle levée de fonds ne se justifierait pas pour ces pays là (suggestion naïve, j'y connais pas grand chose )?
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Peut-être parce qu'ils disent eux-même qu'ils visent le marché des USA...

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Poliakhoff

Ils ont créé la structure Sans Detour LLC -- LLC pour Limited Liable Company et annoncent vouloir s'incruster dans le paysage anglo-saxon et concurrencer les gros (notamment Games Workshop). Ce qui, avec Confrontation, est possible.

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  • Poliakhoff
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Emmanuel Deloget

Pour le jeu de figurines ça me parait plausible. Pour les JDR, je vois bien de la trad européenne (par exemple existe-t-il une trad de Cthulhu en espagnol ? Italien ?). La ils toucheraient du monde.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Julien Dutel
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Poliakhoff
L'ADC n'est pas traduit qu'en France en Europe. L'Espagne et d'autre ont déjà une trad
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  • LeoDanto
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Julien Dutel

Quelle est la marge de manoeuvre de SD avec l'AdC d'ailleurs? après tout, ce sont pas eux les propriétaires de la licence, mais Chaosium. S'il existait un filon non exploité à l'international, pourraient-ils proposer une traduction?

Pour le matériel appartenant à SD (par exemple la campagne les 5 supplices ou encore le projet de boîte d'initiation) je comprends mieux, mais au-delà de ça...?

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concurrencer les gros (notamment Games Workshop). Ce qui, avec Confrontation, est possible.

Emmanuel Deloget

Ca n'a pourtant jamais été le cas avant, on parle de GW, une entreprise cotée en bourse. Même Rackham au sommet de sa forme ne devait pas représenter plus d'une poignée de % du CA de GW.

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  • Damon
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Rackham a toujours eu des problèmes de productions des figurines en métal, avec un coût beaucoup trop élevé, et un export à l'étranger qui a foiré. Mais la licence a tjs été au top des critiques, et avec un vrai public de fan. Avec les technologies plastiques actuelles, je suis sûr que y'a moyen de se lancer sur le marché sans avoir peur du gros méchant GW.

C'est pas parce qu'un gros concurrent existe qu'il faut immédiatement baisser les bras.

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  • David
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SmirnovV5312

Les gens qui travaillent dans des entreprises dont le capital est détenu par l'État (même à 100%) ne sont pas des fonctionnaires...

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David

(Léger HS)

GW est côté en bourse !?

Mince, j'aurais su ça l'année dernière j'aurais acheté des (ou plutôt une) action(s) (500 £ à l'époque avec un cours assez stable), mais forcement je ne sais ça que maintenant que l'action est à 850 £.

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GD

Ce n'était pas du tout mon propos et j'ai toujours adoré les produits Rackham. Mais il faut comparer ce qui est comparable. Dire que Confrontation peut rivaliser avec GW n'a pas de sens, ce n'est pas parce que BBE se met à faire un peu de JdP qu'on peut se comparer à Asmodee, quelles que soient les qualités de nos jeux.

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  • Llenor
  • et
  • Thanos17
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en mode nostalgie : snif Rackham, m'en suis jamais vraiment remis quand ils ont disparus, leurs prod' et la qualité graphique de leurs ouvrages était à tomber, même encore aujourd'hui : Cadwallon jdr, la revue Cry Havoc, les suppléments AT-43, Ragnarok, Confrontation (sans oublier ceux limités accompagnés de leur roman exclusif de M.Gaborit et la figurine dédiée) ... faut dire aussi que dans l'équipe qui était aux commandes à l'époque y avait du lourd ! Pas certain que SD arrive à revenir à ce niveau de qualité même si déjà relancer le jeu Confrontation avec leur haut niveau c'est déjà plus que bien ! Surtout qu'il n'y a pas que du jeu de fig dans les tuyaux mais aussi du jdp ! Oooh yeaah moqueur

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David

C'est vrai que Games Workshop est un géant, mais attention, une proportion non négligeable de l'ancienne base de joueur n'a pas pardonné au mastodonte Age of Sigmar qui a jeté à la poubelle les anciennes armées bâties au fur et à mesure. Games Workshop n'a jamais fait grand cas de ses clients mais les limites ont été dépassées avec cette édition. Pour ma part, je ne souhaite qu'une seule chose, c'est qu'un concurrent sérieux plus respectueux s'impose. Je ne retournerai jamais auprès de Games Workshop après ca. Et je doute d'être le seul.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Ragnar
  • et
  • Dohnar